L’enfant des étoiles
Pris au cœur d’une tempête, un drakkar viking tente désespérément de rejoindre la côte. A son bord, les derniers survivants d’une expédition désastreuse s’épuisent en combattant les flots déchaînés. Pourtant, leur salut viendra bien de la mer, et d’une rencontre qui va changer leur destin.
Trois histoires pour le prix d’une… et toutes les trois de grande qualité !
Le drakkar perdu : En mer, il y a bien longtemps… Un drakkar fend avec difficulté les flots déchaînés par la tempête. A son bord, quinze vikings épuisés, seuls survivants d’une grande expédition qui a tourné au désastre. Pour l’ambitieux Gandalf, le responsable de cet échec est sans nul doute leur chef, Leif Haraldson !
Le métal qui n’existait pas : Ivaldir, père de tous les nains, fut défié il y a plus de 1000 ans par le serpent Nidhogg. Une simple partie de dames eut pour enjeu leur plus grand bien, leur nom, et… Ivaldir perdit. Nidhogg lança alors un terrible défi : il rendrait son nom à Ivaldir si les nains réussissaient à fabriquer un bijou dans le métal qui n’existe pas !
Le talisman : Dans une forêt du nord, noyée par la pluie, un jeune garçon tente d’abattre un faisan. Mais la pluie le gêne et ce n’est pas encore aujourd’hui qu’il pourra manger de la viande. Il a quitté son village depuis trois jours déjà dans l’espoir d’atteindre la forêt brûlée du dieu descendu des étoiles…
Voilà un album plus qu’original puisqu’en plein cœur d’une série, les auteurs font une pause dans leur progression pour revenir sur les origines de leur personnage. La première histoire, « Le drakkar perdu », narre la découverte de Thorgal, bébé, par le chef des Vikings du Nord, Leif Haraldson. La deuxième lie Thorgal au Deuxième Monde, lui donne sa déesse protectrice (Frigg, épouse d’Odin) et introduit dans son univers Aaricia et Tjahzi. La troisième histoire, enfin, lève la plupart des mystères planant encore sur les origines de Thorgal.
Un album à part, donc, mais auquel il faut redonner sa place. Contrairement à ce qu’on peut lire ici ou là, la série « Thorgal » n’est jamais aussi bonne que quand on la lit dans l’ordre ! Lire cet album avant les six premiers c’est se priver d’une grande partie du plaisir qu’ils distillent. Car une bonne partie des interrogations que l’on pouvait avoir est levée ici. De même, l’autre album « biographique » de la série (« Aaricia », 14ème album), est idéalement situé dans la progression de l’histoire.