La main coupée du dieu Tyr
Désormais séparée en deux entités, l’une docile et morale, l’autre sauvage et aventureuse, Louve est à la merci de l’étrange Azzalepstön. En acceptant la proposition du mage pour sauver son père, la petite fille a peut-être perdu l’essentiel, la liberté.
La Bête est un prédateur. Pas le plus gros, dans cette région maudite abandonnée des dieux. Mais la Bête survit ici depuis longtemps, et c’est un signe qui ne trompe pas. Elle est forte, endurante et rusée.
Elle ne craint ni les énormes Volants, bien trop lourds pour la suivre, ni les Rampants, agiles mais ancrés au sol, ni les Aquatiques, qu’elle a appris à discerner dans les eaux sombres. La Bête vit, elle survit, et ce soir elle se nourrit.Une corde se relâche. L’air siffle. La douleur est instantanée, puissante, envahissante.
La Bête est morte.