Le feu écarlate
Retenu prisonnier par un groupe de fanatiques sanguinaires, Thorgal assiste avec impuissance à l’ascension de leur prophète, un jeune garçon qu’il recherche depuis de longs mois. Son fils.
Voici une présentation en images de différentes éditions spéciales de l’album « Le feu écarlate », l’édition prestige, l’édition de luxe et l’édition libraire.
L’édition prestige
Cette édition spéciale a paru en même temps que l’édition normale. En grand format, elle propose une nouvelle couverture, magnifique.
Le dos de l’album propose la couverture habituelle en vignette, sur un fond rouge assorti au titre. Le papier est mat, la couverture en carton fort. Un bel objet !
La maquette diffère de celle de l’édition classique, notamment sur la page de titre et au pied des pages. L’album commence par une introduction qui permet de se remettre dans l’ambiance des tomes précédents. Le papier est épais, satiné.
L’impression est d’une belle qualité, avec des couleurs et un contraste plus soutenus que dans l’édition normale. Les images profitent de la taille de l’album pour s’agrandir.
Vous pouvez voir ci-dessous la différence entre les deux albums. L’édition prestige en haut, la classique en bas. La photographie n’est pas très fidèle, désolé !
L’album a 72 pages, grâce à un cahier graphique aux marges dorées. On y trouve des recherches de couverture, des esquisses, des recherches de personnages, des pas à pas de cases de l’album.
Il y a également 24 pages extraites du cahier de Grzegorz Rosinski dans lequel l’auteur a réalisé le story-board de l’album. Une immersion intéressante dans la phase initiale de création des planches, lorsque le dessinateur s’empare du texte du scénariste, et que l’image commence à fusionner avec l’histoire.
L’album a été imprimé en 6600 exemplaires, et proposé à 39 euros.
L’édition de luxe
Une autre édition spéciale a été proposée un mois après la parution de l’album, en décembre 2016, dans un format supérieur à celui de l’édition prestige. Destinée aux collectionneurs, cette édition de luxe est bien protégée, et numérotée dès l’emballage. L’album présenté ici est une édition hors-commerce, mais 550 exemplaires ont été commercialisés, ainsi que 120 pour le marché néerlandophone.
On retrouve la couverture de l’édition prestige, encadrée d’un habillage très graphique. Le papier pelliculé est très doux au toucher. Le blanc domine, mais le rouge reste très présent. La quatrième de couverture est entièrement blanche, avec un bandeau rouge.
Le lettrage noir du titre et du logo Thorgal est imprimé en relief, très brillant. De nombreux motifs dorés ont été appliqués à chaud.
Le dos est recouvert de toile rouge, avec une tranchefile rouge et noire.
A l’intérieur, les premières pages sont semblables à celles de l’édition prestige. On remarque que l’album a été imprimé en Pologne, pays natal du dessinateur. Un bel ex-libris signé par Rosinski est collé face à la première planche. Il est numéroté dans l’album commercialisé.
L’impression est de belle qualité, avec des images nettement plus grandes que dans l’album grand public.
Le cahier graphique de l’édition prestige est repris et complété, avec de nombreux documents inédits. 32 pages supplémentaires, avec de nombreux extraits du story-board, des recherches de personnages, des esquisses, des dessins en pas à pas…
Cette édition de luxe de 88 pages est proposée à 139 euros chez les libraires spécialisés. Voici les trois albums côte à côte.
L’édition libraire
Un autre album pourrait ravir les collectionneurs, même s’il sera certainement assez difficile à trouver ! Les libraires ont eu la chance de pouvoir découvrir « Le feu écarlate » en avant-première, dès septembre 2016, dans un album à couverture souple réalisé pendant l’été.
Une préface sympa accueille le lecteur, avec un petit mot de l’équipe du Lombard, et un second de Xavier Dorison, le nouveau scénariste, plein d’émotion.
L’impression est tout à fait correcte pour un album qui était, pour rappel, gratuit !
Un portrait rapide des deux auteurs est proposé à la fin de l’album, avant deux esquisses très graphiques, en pleines pages.
L’album se termine sur une promesse…