Changement total de décor pour Kriss, on quitte la bataille du Raheborg et les intrigues de guerre, ce qui n'est pas pour me déplaire, au contraire (je n'en peux plus de cette histoire de Magnus!)
Les beaux dessins de Surzhenko sont conformes à l'esthétique de la série, sa Kriss, plus baroudeuse que sexy, est bien différente de celle de De Vita.
Au niveau de l'intrigue, sympa le retour au fantastique, mais je n'ai pas accroché car suivre une héroïne qui crie beaucoup, tire sur tout ce qui bouge, saute à la gorge d'une gamine, la traite de moche, bof. En tant que personnage principal, elle me fatigue. Je trouve qu'on use trop le personnage, son introspection, son rôle de mère, alors que la Kriss de Van Hamme n'avait pas du tout abandonné son fils. Bref je trouve qu'on en fait un peu trop pour que finalement elle file à la recherche d'Aniel.
Et puis franchement, était-il vraiment utile que la gamine innocente meure? Non. Encore une fois, le rapport à l'enfance a perdu de sa magie en perdant Van Hamme, et ça me désole.

Avec le titre de l'album, on s'attend à une atmosphère proche de Peter Pan. En pratique, le lecteur est soumis dans cet album à des scènes assez déchirantes, avec une montée en suspense partant d'un climat de paradis à une zone d'enfer. Kiss fait bien de partir vers un autre horizon...

Un très bon album qui se suffit à lui même. Kriss en quête de rédemption à Neverland. On a une ambiance à la Alinoë et limite horrifique avec le coté cruel des enfants. Cela même qui refusent de grandir et qui ne voit les adultes que comme des menaces à éliminer.
Le dessin de Surzenkho est génial.

Ce tome 6 se pose comme une variation pas dégueu du Alinoë de la série-mère (huis clos sur une île perdue, enfants louches qui vont progressivement faire montre de leurs pulsions meurtrières). Dommage que les mioches aient des visages aussi laids (donc instantanément suspects), ce qui m'a fait douter dès le début, mais le récit est pas mal.

j'aime beaucoup cette histoire, dommage que Kriss ne ressemble pas à la Kriss de Rosinski

Pas mal! Ça rappelle effectivement Alinoe pour l'ambiance. Le trio autour de Kriss fonctionne bien

Très bon album, qui n'est pas sans rappeler Alinoë par certains aspects

Une bonne reprise qui sort de l'ordinaire des précédents albums, le changement est plutôt positif, l'évolution du personnage de Kriss est progressif.

Déception à la reprise du dessin par Surzhenko. J'aimais le style de De Vita, et je retrouve le même dynamisme dans le dessin de Vignaux. Mais ici, je ne reconnais plus le corps du Christ - oups - de Kriss ! La pauvre, on l'aura mise à toutes les sauces... Côté scénario, c'est sympa, mais pas folichon, et surtout trop bavard. L'histoire tire en longueur, quelques scènes sont superflues, ce qui alourdit l'histoire. J'ai préféré le rythme des albums suivants, pourtant des mêmes scénaristes. Au final, un album plus moyen que ce qui va suivre et ce qui a précédé au début de la série.

Ultra classique, le trait de Roman Surzhenko suit un scénario bien ficelé, même si pas follement original. A petites touches, Xavier Dorison et Mathieu Mariolle tentent de rendre leur héroïne moins caricaturale. Une évolution maligne.

Kriss chez Peter Pan, je n'ai pas du tout aimé.

Un album qui nous ramène enfin du vrai esprit Thorgal. Un arc narratif inclus dans un seul album, ça manquait cruellement depuis une dizaine d'albums.

De plus, l'album apporte de la profondeur en montrant une évolution dans le personnage de Kriss.

Que demander de plus ?

Un très bon album. Premier point positif : enfin un tome qui propose une histoire en one-shot, même si partie du méga-cycle. Elle a un début, elle a une fin, alors même qu'elle attend une suite. Des lecteurs qui ne connaissent pas les épisodes précédents peuvent la lire sans se poser de questions. Deuxième point positif : une simplicité à la Van Hamme qui fait du bien. Peu de personnages, ce qui permet de donner du corps à chacun, d'avoir des protagonistes qui existent et dont on pourra se rappeler. Déjà rien que ces deux points, ça apporte un souffle de renouveau (ou de reancien) bienvenu, apprécié, qui fait foutrement du bien après les dérives des cinq premiers tomes. Mais ce n'est pas tout. Troisième point positif : Kriss plus proche de ce qu'elle était sous Van Hamme, sans pour autant oublier ce qu'elle vient de vivre sous Sente. Un personnage accroché à son pouvoir de reine qui doucement se remet en question pour retrouver le besoin enfoui en elle de son fils. C'est amené plutôt subtilement.
Tout cela donne un album de transition génial, moins alambiqué, plus simple, mais pourtant profond.
Le dessin de Surzenkho est bien évidemment génial, malgré une Kriss un peu trop androgyne, très loin de celle de De Vita. Cela-dit, aussi plus proche de Rosinski, ce que je plébiscite de toute façon.

Album de transition plutôt correct avec un relooking esthétique bienvenu.

Pour moi un des meilleurs albums des mondes de Thorgal. KDV s'extirpe du scénario ou elle s'enlisait. On commence à voir un lien avec la série Thorgal.

Un album dans la veine des mystères de mes albums de Thorgal préférés, qui permet de retrouver la Kriss en quête de rédemption.
Ca fait du bien de retrouver cet esprit !

Je n'ai pas été totalement convaincu par cet album.

Le changement de dessinateur m'a fait un choc, même si le style de Surzhenko est assez agréable, il est moins adapté à la physionomie de Kriss, dont le côté sauvage était sublimé par Vita, au style quelconque mais cependant dynamique.

Au niveau du scénario, on a quelque chose qui se tient mais qui n'est pas transcendant non plus. Kriss a vécu des aventures épiques, alors quelques pauvres gosses armés de lances rudimentaires et de pierres... bof bof

Bref, un tome de transition qui ne marquera pas les esprits !

Turn over complet aux manettes de cet album transitoire qui clos le cycle du choc des civilisations tout en teasant le fameux rapprochement annoncé avec la série mère. D'abord ce qui saute aux yeux c'est le changement de dessinateur qui propose ici un sacré relooking avec des planches bien plus belles que son prédécesseur. On a l'impression de revoir Kriss après une longue période de disette comme si l'image avait cessé d'être floue.

Elle change aussi dans sa caractérisation, de manière moins flagrante mais son comportement est plus torturé. Cette escale forcée sur une île du style "pays imaginaire" fait légèrement déjà vu, ceci dit ça reste de bonne facture et bien ficelé contrairement aux abérations de l'album précédent. Au contact de tous ces mioches Kriss est sensée redevenir un peu plus maternelle et moins égoïste, d'où son comportement parfois un tantinet bipolaire.

Au final ça fait un peu trop album de transition pour être vraiment passionant mais la nouvelle équipe donne envie de voir ce que ça peut donner dans un prochain tome.

Fan de Thorgal, je trouve les suites, notamment celle-ci, sont parfois bâclées au niveau des scénarios. Pour les dessins, passer derrière Rosinski n'est pas simple car ce dernier pose vraiment l'ambiance dans son travail.

Grosse déception ! Le dessin n'est pas à la hauteur et jure avec les tomes précédents. Quant au scénario... entre Alinoë, Peter Pan et Avatar !!

La Kriss de Valnor de Roman Surzhenko me semble plus fortement charpentée que l’originale… Elle a peut-être été trop bien nourrie en tant que reine ! Par moments, ses traits sont trop juvéniles et lisses par rapport à son passé tourmenté.
Côté scénario, on retrouve son côté impitoyable et égoïste, surtout au début, et aussi son côté indomptable qui laisse entrevoir 2 albums mouvementés avant la fusion.

Tout d'abord j'ai été surprise que ce ne soit pas G de Vita au dessin, mais le trait de R Surzhenko je m'y suis fait assez vite. Pour ce qui est de l'histoire, j'ai aimé la Kriss de Valnor déstabilisée entre le fait de retrouver son royaume et l'amour pour son fils.

Pas mal, une sorte de One shot après une dégringolade dans l'histoire. Se rapproche un peu d'Alinoe dans l'esprit.

J'avais vraiment aimé les cinq premiers tomes de la série, mais ici j'ai eu du mal avec le brusque changement de style du nouveau dessinateur. Même si l'histoire était très bien, je n'ai vraiment pas réussi à accrocher au dessin. Il y a quelque chose de trop policé, de trop parfait dans les traits de Surzhenko, de trop commun, peut-être.

A part la couverture que Rosinski réalise comme d’habitude, tout change : le dessinateur et le scénariste. Vite fait un petit mot sur la couverture qui est géniale et qui vaudrait presque le coup d’acheter l’album rien que pour ça.

C’est donc un duo de scénaristes qui reprend le flambeau, Dorison et Mariolle décident de passer directement à autre chose après cette guerre un peu trop longue/pénible/sans intérêt du premier cycle. Kriss s’enfuit avec l’aide d’un herboriste et d’une petite fille, ils s’échouent sur une île, peuplée d’enfants, qui ont l’air louche. Au premier abord je pense à Peter Pan et aux enfants perdus, mais cette impression ne dure pas longtemps, très vite les enfants sont suspects, ils ont des attitudes bizarres ; très vite j’ai eu envie de tourner les pages pour savoir ce qu’il en était. Je crois que les scénaristes ont réussi leur coup.

D’autant qu’on avait l’habitude de voir Jolan, mais on avait oublié Aniel, qui revient ici inlassablement dans la bouche de Kriss. Je me demande d’ailleurs pourquoi d’un seul coup elle ne pense plus qu’à lui, mais c’est suffisamment bien fait pour passer presqu’inaperçu, puisque Dorison et Mariolle développent leur personnage principal de manière à la rendre plus sympathique, plus émotive, plus humaine quoi… et la présence des enfants y est pour quelque chose.

Pour le dessinateur, je vois plutôt d’un bon œil l’arrivée de Surzhenko sur la série, même si la coupe de cheveux de Kriss me laisse parfois dubitatif. Pour le reste, on le connait sur les autres séries dérivées de Thorgal et c’est du tout bon.

En conclusion, j’ai bien aimé, de plus on a le droit à plus de pages que d’habitude, et c’est une bonne chose.

Enfin le retour de Kriss de Valnor ! Exaspérante, combative, de mauvaise foi, sans reconnaissance, rouée, tout comme on l'aime…
La reprise au scénario par Dorison - Mariolle redonne un sacré coup de fouet à une série qui en avait bien besoin. Autant le dessin reste de bonne facture, autant le scénario se démarque d'un ronron qui s'appesantissait de plus en plus sur les derniers albums. Un peu de fantasy et de fantaisie que diable !

Assez déçu par cette première histoire des nouveaux scénaristes... Ca m'a fait penser à un épisode de Rahan... Anecdotique et dispensable, hormis les dessins magnifiques.

Allez je mets une critique positive constructive dans le but d'encourager la nouvelle équipe dans les prochains tomes. Je pense qu'avec ce tome on est sur la bonne voie.

Je suis déçu de cette histoire, et surtout de ce dessin et ce graphisme pour enfants. L'histoire rappelle effectivement Alinoé (mais aussi Conan), et ce scénario ne s'applique pas du tout à ce que l'on attendait.
Le problème, c'est qu'entre Jolan et son histoire avec les Dieux, Kriss et son retour après un passage chez les Walkyries, il aurait été à mon sens beaucoup plus intéressant d'écrire une histoire peut-être plus humaine avec un scénario plus solide ( il y avait avec tous les personnages de quoi faire !) et pourquoi pas ce départ de son "nouveau royaume" pour retrouver son fils mais cela ne correspond plus vraiment avec son accès au trône et sa filiation avec Jolan...
Mais non, la pauvre, pas de chance, tombe sur cette île dont on connaît tout de suite l'issue finale. Le dessin est une horreur avec des planches réduites mais où l'on rajoute d'autres dessins pour bien nous expliquer ce qui se passe (vous voulez bien me passer la loupe svp) Une Kriss de Valnor nue mais qui s'est rasée depuis sa dernière baignade dans "digne d'une reine", attention il ne faut pas choquer (pas de poils pubiens, ni de tétons) et de plus elle est méconnaissable, peut-être est-elle passée à la chirurgie esthétique entre-temps, et elle a presque en permanence de la sueur ou de l'acnée sur son visage. Et les voiles qui font "flap flap", et les chiens qui font "ouah ouah" (ceux rajoutés en gros sur la dernière planche page 6 n'étaient vraiment pas nécessaires, on avait compris), bref les enfants à partir de 7 ans pourront passer un bon moment...

Enfin un album dans la lignée des albums qui comptent dans la série Thorgal. Un bon retour aux sources avec des mystères, des héros et une Kriss qui se révèle de mieux en mieux.
Bravo !

Bon album d'introduction pour de futurs nouvelles aventures.

Hé bien, voilà l'album du renouveau ! Sacré virage pour Kriss, avec une histoire qui se concentre sur elle et sur ses deux compagnons.
De la magie, du mystère, des drames, et un dessin superbe.

UN super bon album avec moins de politique (ça fait du bien), des bonnes surprises, un trait de dessin qui rappelle les premières aventures,de très bonnes couleurs. Enfin bref j'adore cet album et vraiment (je crois) indispensable. Ca donne vraiment de bonnes perspectives pour la suite des mondes et surtout quand tout ce beau monde va se retrouver.

« L’île des enfants perdus » marque un tournant important dans les aventures de Kriss. Elle s’éloigne des gigantesques batailles contre l’armée de Magnus pour se retrouver presque seule sur une île perdue. Et à la fin du récit, elle s’éloigne de son objectif initial pour partir à la recherche de son fils.

Pour arriver à ce changement, elle affrontera ses démons intérieurs, aidée en cela par Osian et Erwin qui l’accompagnent sur l’île. On assiste à de nombreuses réflexions sur les valeurs qui l’animent. Parfois un peu longues, pendant cette construction interminable du radeau, alors que les jours s’égrènent pour le plus grand malheur de son destin de reine. Mais c’est bien la reconnaissance de son destin de mère qu’on voit naître et qu’enfin Kriss accepte à la fin de l’épreuve.

Cette épreuve qu’elle traverse fait penser à celle de l’album « Alinoë ». L’île y devient une prison, et les enfants, des démons dont il faut se débarrasser. Kriss remplace Aaricia dans ce huis clos. Je pense aussi à l’album « Au-delà des ombres », où Thorgal perd la jeune Shaniah pour sauver Aaricia, tout comme Kriss perd la jeune Erwin pour partir à la recherche de son fils Aniel.

Plus que les tomes précédents de Kriss, cet album s’inscrit dans la continuité des récits thorgaliens. Il n’est pas complètement exceptionnel, ni par le dessin ni par le récit, mais il annonce deux nouveaux albums de Kriss qui seront, j’en suis sûr, des aventures passionnantes à suivre.

Voir la page dédiée (p.4), tout y est dit !

Trop Bien !

En premier lieu je suis content que ce soit Surzenko qui a pris la relève de De G. De Vita, son crayonné est proche des premiers Thorgal mais avec son style : des prises de vues façon cinéma et des couleurs modernes. Un rendu général très agréable. Du coté scénario, le nouveaux duo d’auteur Dorison et M. Mariolle continue le travaille de Sente avec l’approfondissement des personnages, la complexité de l’histoire par rapport à des enjeux d’aujourd’hui , tout en renouant a un découpage façon « Van Hamme »ce qui donne une histoire dynamique dans l’ensemble. Cet album est riche en intrigues et en rebondissements sans écarté le coté psychologique des personnages. Pour prendre la tête à Kriss, Thorgal est remplacé par un bobo écolo de l’époque. Kriss reste fidèle à ses principes « anti-Thorgal » même si on sent, une maturité et un vécu qui la travaille tout de même… Ces échanges sont très intéressants, les auteurs titillent donc de nouveau la dimension maternelle de la belle Kriss (après KDV T2) dans ce tome qui s’y prête bien. La fin du tome est aussi magnifique avec la dernière tirade de Kriss qui résume ce tome et ce qu’elle a toujours fait, « détruire la vie même la survie pour son désir de domination ». Pendant toute cette aventure nous avons vraiment le sentiment de suivre l’antithèse de Thorgal créé par Van Hamme, avec le paradoxe d’aimer suivre ses aventures… peut-être dans l’espoir d’un changement rédempteur ? Si sur la couverture de Rosinski , j’ai vraiment du mal a reconnaitre Kriss de Valnor, la proposition de Surzenko me plait. Un visage qui prend compte de sa maturité, de son âge même si elle encore très jolie après être passée très prêt de la mort, mais cela c’est aussi la magie de la BD ! Le petit plus, c’est aussi un album de 56 pages au lieu de 48 pages pour le même prix : merci à la production ! Et même si j’aime l’uniformité du format des albums, un peu de changement de temps en temps ne font pas de mal… Bref, un très bel album qui a aussi ravi mon fils adolescent.