Thorgal-BD
Ce fut un grand plaisir, pour ma part, de retrouver de la science-fiction dans Thorgal.
La fin de l'album est un peu rapide, mais il reste plaisant.
Je n'ai jamais bien compris pourquoi ce tome 26 fut si mal aimé. N’étant pas toujours très en phase avec les albums les plus récents, je peux dire que me replonger dans ce royaume sous le sable, c’est un vrai plaisir. Thorgal est énorme dans cette aventure, et vraiment tel que je l’aime. Chacun de ses mots et de ses actes est conforme à mes attentes, parfaitement placé.
J’aime, par exemple, la façon dont il gère la petite crise de couple du début de l’album. Pas de bavardage, quelques questions placées, et pourtant ça turbine dans sa tête. Il va chasser, il ausculte ses proches et pèse les données, puis il revient avec la solution.
Même chose, quand il écoute avec attention les délires de Sargon, et qu’il le sèche en deux phrases quand celui-ci en vient à sa conclusion.
Un autre petit moment fort et bon ? Dans le labyrinthe, quand Louve a peur et s’accroche à son cou, et qu’il la rassure en quelques mots parfaits. Ou quand il parvient à convaincre tout un groupe de braver la mort, simplement en suivant son instinct. On l’écoute, on le suit, on discute à peine.
Ce que je n’aime pas dans cet album ? Les trois dernières pages. Exactement comme dans le tome précédent, « Le mal bleu ». Le sacrifice de Chrysios ne me touche pas suffisamment, la fin des Atlantes ne m’a pas paru être l’idéal pour clore cette histoire.
Mon bilan perso, c’est qu’en première lecture « Le royaume sous le sable » n’est pas du tout le meilleur des meilleurs, mais qu’il est pour ma part parfaitement installé dans mon imaginaire thorgalien, qu’il donne à Thorgal un rôle conforme et plaisant, et qu’il se relit avec grand plaisir.