Encore une couverture magnifique de Rosinski!
J'ai bien aimé cet album à l'intrigue souterraine ryhtmée, prenante, et superbement dessinée.
Pour une fois, Aaricia et Thorgal vivent une aventure ensemble, sans que plusieurs intrigues se superposent.
Les personnages continuent à être caricaturaux, la quête un peu légère, il y a un peu trop de cris et de violence à mon goût mais j'ai tout de même trouvé la lecture agréable.

J’ai trouvé la première partie longue et ennuyeuse, il n’y a aucune tension, les personnages sont barbants. Je me disais juste : « mais bordel, allez-y dans la brume, on sait que vous allez y aller, pas la peine d’attendre, et pour rien proposer en plus. »

Ça s’améliore un brin ensuite, mais sans plus, il a manqué un gros quelque chose pour m’accrocher. J’ai plus eu l’impression d’une suite de scènes/moments très peu liés entre eux. Et toujours un manque de tension, plus un manque de psychologie suggérée.

Comme dit au début, les personnages sont énervants. Soit, ils étalent leur science avec pléthore d’expressions « viking » qui finissent par donner la nausée. Soit ils nous racontent, encore, des trucs du passé peu utiles ou mal amenés. Soit ils nous sortent des leçons de morale. Sur ce point, mention particulière à Aaricia qui, j’ai l’impression, n’a fait que ça. Elle ne ressemble ni à la gamine de l’album Aaricia, ni à jeune femme du tome 1 de la série mère, ni à Aaricia quand elle commence à avoir vraiment de la consistance. Bref, elle me tape un peu sur les nerfs. Quant aux autres personnages, les secondaires, pas un n’arrive au quart de la moitié du charisme des personnages de Van Hamme, même quand ceux-ci étaient ultra secondaires.

On aloute à cela la répétition de l’erreur de Thorgal affirmant qu’il vient des étoiles, alors que cette erreur a vraiment été soulignée la première fois. A ce moment de son existence, il n’en sait rien scrogneugneu ! Mais autant parler à un sourd, Yann ne fait visiblement pas cas des remarques (et dans ce cas, y a pas matière à ergoter, c’est une foutue et réelle erreur).

Bref, j’avais oublié ma lecture et je vais la ré-oublier, comme tous les opus de La jeunesse de Thorgal, et la quasi totalité des histoires des séries dérivées (quand je pense que je peux raconter la majorité des albums de Van Hamme).

Moi aussi, j’attends juste que cette déclinaison s’arrête enfin. Déjà parce que c’est pas bon et aussi parce qu’on se demande comment les deux protagonistes principaux peuvent arriver à être ce qu’ils sont au début de La magicienne trahie quand on voit ce qu’ils sont et ce qu’ils ont déjà vécu dans La jeunesse.

C'est le combat final entre Harald et Sveynn, accompagné de nombreuses morts, dont une ignobles( pauvre Thorbiorg). La majorité de l'aventure se déroule sur une mystérieuse ile. Le scenario est prenant et les dessins de Roman Surzhenko sont toujours irréprochable.

Une histoire intermédiaire qui fait durer le retour de Thorgal, pourquoi pas, il y a des thèmes à aborder et Yann voulait faire passer un message.
Les dessins sont à la hauteur comme toujours.

Moi qui suis fan des Thorgal, je suis extrêmement déçue, la série s'enlise dans des complexités "viking" complètement inutiles. Les noms de tous les "petit dieux" n'apportent absolument rien, que du contraire.
Le livre est d'une platitude incroyable, très loin des premiers Thorgal.

Quelques rares et beaux moments graphiques, un scénario mollasson qui tente de faire le lien avec les albums précédents, les talents des auteurs s'essoufflent...

Intrigue classique à la Thorgal, il doit sauver tous ses compagnons comme d'habitude, allié au dessin tout aussi classique de Surzhenko. Yann maintient la mythologie avec une certaine réussite et y mêle quelques thèmes d'actualité - la lutte des femmes envers les hommes brutaux et cruels.
Pas mal.

Franchement ce tome-ci est nul (limite odieux, tellement il est inutile) et ne sert à rien d'autre que de nous vendre de l'encre et du papier, car l'histoire n'a pas progressé d'un poil.

Un album honnête, qui fait la part belle aux légendes vikings et aux luttes entre les dieux et les hommes. Les méchants sont méchants, les gentils naïfs ou réalistes, les fourbes vraiment très fourbes ! le message final est bien appuyé « Je reste là où mon cœur m'a menée, je délaisse une société violente, et je suis en paix avec moi-même ». C'est gentil, un peu trop peut-être ?

Yann bombarde le lecteur de mots vikings et donc d'astérisques qui nous sortent de l'histoire. De plus, Thorgal et Aaricia pourtant jeunes sont bien trop moralisateurs pour leur âge et cela dérange de les voir faire la leçon à des adultes. Il est grand temps que la jeunesse de Thorgal rejoigne la série mère.

Bof bof bof… Yann ne sait plus quoi inventer pour étaler sa science. Par contre scénaristiquement c’est une fois encore le vide. Il nous fait une fois de plus le coup de l’ile bizarre. Une fois c’est cool, mais au bout de 3 fois c’est un peu toujours pareil. Puis que c’est lisse. Plein de bons sentiments. Les dialogues sont toujours dans le too much. Trop de dieux, trop d’expression qui n’ont plus aucun sens… J’en ai vraiment ras la casquette de ce scénariste.


Niveau dessin, comme souvent rien a dire. C’est très jolie, bien qu’un peu plat. Par contre toujours le problème des visages et de ses mâchoires horrible…


Bref, bof bof bof/20

Un album en deux temps, avec tout d'abord le voyage en mer, malheureusement sans tension palpable (si ce n'est celle du fil servant à jauger la profondeur ;-) puis une seconde partie plus intéressante.
Comme souvent pour cette série, je ne sais pas trop où placer l'album dans la bibliothèque. Il propose globalement une agréable promenade, ponctuée de passages didactiques et d'humour, avec des personnages cocasses. Donc plutôt un album pour la jeunesse.
Mais il est aussi ponctué de nombreuses morts parfois très brutales, et même ignobles ici pour l'une des héroïnes ou pour le gros méchant. Donc pas du tout pour la jeunesse.

Je lui mets quand même 3 étoiles à cet album, parce qu'à partir du passage du pont, il y a plusieurs bonnes idées. Egalement parce qu'il met fin au cycle des Danes de façon assez satisfaisante, et parce qu'il y a un certain nombre de jolies cases.

Très belle couverture, et dessin parfait!
En revanche, le scenario est sans grand intérêt. L'album manque cruellement de tension. Il y a de bonnes choses (la communauté secrète, la soif, la caverne) mais leur développement ne parvient pas vraiment à convaincre.
Cet album est donc dans la lignee des autres de la jeunesse: au final, je n'ai pas retenu grand chose de cette série.

On continue patiemment à suivre les aventures de ce jeune, fougueux et attachant jeune Thorgal. Il court partout, il est malin et résout tous les problèmes, il est en pleine forme. J'aimerais qu'Aaricia soit moins princesse "Disney" et plus princesse Viking, et qu'elle séduise irrémédiablement et durablement Thorgal. Ils ont maintenant l'âge des émois sensuels de ce grand amour, et ils ont encore l'air d'être de bons amis. Tout cela manque d'émotion. La couverture de l'album est magnifique.

J'ai été un grand défenseur de "la jeunesse de Thorgal". Force est de constater que ça dure trop longtemps. A la fois, ça stagne, et en même temps, il se passe trop de choses. Yann est vraiment déterminé à nous confronter à l'intégralité de la mythologie Nordique. Malheureusement, le résultat est très oubliable. Et cette profusion d'aventures et de personnages rencontrés dans cette séquelle à rallonge crée un terrible anachronisme avec la saga principale. Tout simplement celui-ci: dans les albums où les souvenirs de Thorgak sont sondés, comme "les yeux de Tanatloc", "le forteresse invisible" ou "le royaume sous le sable", tout naturellement, tous ces personnages marquants et importants, forcément, n'apparaissent pas... Ca en devient gênant. Ai-je besoin d'ajouter que Roman Surzhenko est toujours irréprochable ?