sylveyrier
Ce que j’ai aimé : Presque tout. Les dessins, toujours aussi magnifiques, du royaume de Brek Zarith que l’on découvre enfin, du palais perché sur son piton avancé dans la mer, des paysages alentour que l’on imagine secs et chauds, un peu méditerranéens, et bien sûr tous les personnages.
La séquence d’ouverture cruelle mais réussie, qui a le mérite de poser immédiatement le personnage de méchant cérébral, froid, cynique et calculateur qu’est Shardar-le-puissant. L’exploitation, par ce dernier et l’ignoble mage, des pouvoirs de Jolan qui les dépassent, l’apparition de Thorgal dans les songes comme étant la seule menace sérieuse qui fasse frémir Shardar.
L’infiltration habile et acrobatique de Thorgal dans le palais, son émoi face à cet enfant intrigant dont il ignore que c’est le sien, la représentation parfaite d’une société en pleine décadence, de cette atmosphère d’insouciance totale qui précède souvent la chute.
Les dialogues intelligents entre Shardar et Aaricia, la scène mémorable où elle assomme son mari, les habitants du palais foudroyés par le stratagème de l’ignoble Shardar, la course-poursuite dans les bas-fonds du palais à la limite entre réalité et fantastique, où Thorgal fait preuve, encore une fois, de courage, de ruse et de détermination.
Qualités que l’on retrouve également chez Aaricia pour sauver son enfant, et qui mettent Shardar hors de lui. Son rire dément au cours du final, limite effrayant.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien…sinon peut-être la fin et la morale un peu trop cynique, pessimiste, (presque réaliste,) sur le pouvoir et les hommes…