Dans cet article, nous allons découvrir le matériel contenu dans la boîte en compagnie de l’auteur du jeu, Stéphane Hardy. En octobre 2022, il manipule ce matériel pour la première fois, plusieurs mois après en avoir finalisé les règles et les visuels.
Bonjour à tous, je suis ravi de découvrir le jeu en votre compagnie ! L’attente n’aura pas été si longue puisque le projet a été rondement mené par les camarades de chez Citel. Finalisé en juin, le voilà déjà imprimé et distribué en octobre. Je suis tout de même assez fébrile, n’ayant jamais vu et manipulé « en vrai » le matériel officiel. Le carton vient d’être livré par mon gentil facteur. C’est Noël en avance.
Je l’ouvre vraiment comme un paquet de Noël. Morceau par morceau. Un côté de boîte apparaît. Frisson !
Il faut faire durer le plaisir…
Et le voilà ! Tout brillant dans son blister. Il est magnifique. L’illustration et la maquette de la boîte sont superbes, il aura bel aspect dans les rayons des boutiques et sur les tables de jeu.
Allez, plus qu’à enlever ce vilain plastique si pratique.
Quelques mots sur cette illustration. La partie gauche est la moins connue. Elle a été éditée en ex-libris et en carte postale par Granit Associés en 2005. On l’a aussi vue sur des timbres, des dossiers de presse, un ex-libris accompagnant le tome 28 « Kriss de Valnor », et surtout au dos de la superbe réédition spéciale de la série en 2007, parue au moment de la célébration du 30ème anniversaire de Thorgal.
La partie droite est sûrement plus familière : vous avez forcément reconnu la couverture de « La cité du dieu perdu » ! L’alliance des deux images est splendide. Et je ne dis pas ça parce que c’est mon jeu (mais bon peut-être un peu, quand même).
Tout en bas, je tenais beaucoup à ce que les deux auteurs de la série soient cités en couverture.
Le dos de la boîte est tout aussi beau, avec une belle mise en situation du matériel qu’elle contient. Ce Thorgal souriant est extrait d’une toile de Rosinski réalisée il y a une dizaine d’années pour illustrer la série Louve. Mais pourquoi est-il si content ? Il aime crapahuter dans la jungle ?
Bon, il y a mon nom, aussi, et toutes les infos dont vous avez besoin pour savoir ce que vous avez dans les mains.
Allez, on ouvre ?
Le livret de règles reprend une illustration utilisée sur un BDVD — étonnant mix entre la BD et la vidéo — datant lui aussi de 2005.
Mais attends, on ne va pas parler que du pedigree des illustrations, quand même ! Tu as vu, en haut de la première page du livret ?
Je m’attarde un peu dessus. Il y a un peu d’émotion. Se retrouver en couverture avec Grzegorz Rosinski.
Bon. La fébrilité me reprend au moment d’étudier le matériel contenu dans la boîte.
Voici tout d’abord les dés et les socles des pions — on dit des « silhouettes » dans le monde du jeu d’aujourd’hui. Vive le plastique !
Il y a ensuite une planche d’autocollants avec les faces des dés, et les fameuses silhouettes prédécoupées. On a donc un peu de bricolage à l’ouverture de la boîte.
Il y a deux beaux paquets de cartes. J’ai trop hâte de les avoir en main. Quelle idée d’avoir réalisé cet unboxing au lieu d’ouvrir tranquillement mon beau jeu ! Tout ça pour toi, visiteur/visiteuse. J’espère que tu n’es pas en train de manger. Ne mets pas de miettes sur mes photos.
Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer le fond de la boîte. On m’a demandé, vers la fin du projet, de réfléchir à une illustration pour décorer la cale de la boîte. J’ai proposé celle-ci, réalisée à partir d’images classiques de la série. J’en suis très content, elle participe bien au rendu global, cachée au fond jusqu’au moment où on récupère le matériel.
Le discret fond de cette image a orné pendant des années les marges du site Thorgal.com. C’est un peu un clin d’œil adressé au public de ce site et à mon parcours.
Et voilà tout le contenu de la boîte de jeu.
Le livret de règles a été mis en forme par l’admirable Laetitia. Merci à elle. Le rendu est très agréable, très lisible, avec une belle ambiance. Si vous avez investi dans l’escape game paru il y a quelques mois, vous reconnaissez peut-être certains éléments graphiques. Il y a ici un bon équilibre entre mes attentes thorgaliennes et les réalités d’une production de jeu.
Je me mets au travail tout de suite avec la partie la plus facile. On a nos cinq héros, Aaricia, Jolan, Kriss, Pied-d’arbre, Thorgal et Tjall. Il y a aussi Ogotaï, leur implacable ennemi à tête d’oursin.
J’ouvre le paquet avec les grandes cartes. Le design est chouette. Les Aides de jeu rappellent l’essentiel, notamment les effets des faces des dés et des icônes. Les cartes Défis sont un élément auquel je tenais beaucoup : elles proposent des modes de jeu alternatifs permettant de renouveler les parties et d’améliorer la rejouabilité. Si vous tentez de réussir tous les Défis, vous passerez de nombreuses heures avec ce jeu sur la table ! Vous éviterez ainsi d’avoir à acheter d’autres jeux pour occuper vos soirées. On peut presque dire que, grâce à Qâ, vous allez faire des économies. Courez vite l’acheter.
Voici à nouveau les dés. Cinq blancs et un noir. Je ne l’ai pas signalé, mais le jeu a été entièrement réalisé en France. Il n’a pas traversé le monde à bord d’un conteneur tracté au gasoil. Pour réaliser cet exploit, il a fallu faire quelques concessions, notamment ici, avec ces dés à monter soi-même.
Les cartes commencent à s’étaler sur la table… Sur la gauche, vous voyez les trois cartes « Préparatifs de guerre » qui s’assemblent pour former un plateau sur lequel Ogotaï se déplacera tout au long de la partie. Lorsqu’il atteint les cases illustrées, il commence à envoyer des Chaams pour envahir peu à peu le monde. S’il atteint le haut de la pyramide ou si les Chaams qu’il envoie occupent tous les Lieux du plateau, la partie se termine par une défaite !
Voici d’ailleurs les Lieux, installés comme ils doivent l’être en début de partie. Ça rend vraiment bien sur la table, encore mieux que sur ces photographies.
Ma fille est ravie car son prénom apparaît dans la règle du jeu. Elle sautille autour de la table.
Elle me demande si elle peut coller les faces avec un rond sur les dés blancs. Je transpire un peu, mais j’accepte. Elle le fait très bien !
Voici les dés terminés. J’espère avoir aussi bien travaillé qu’elle.
C’est plutôt agréable à faire, ça donne l’impression de fabriquer soi-même, de s’impliquer dans la création de sa boîte.
Les photos qui suivent ont été prises au cours de notre toute première partie. Je vous laisse y jeter un œil. La table est comme le pays Qâ, envahie par les Chaams et les événements du jeu !
Comme vous le voyez, le jeu est abondamment illustré, avec des images extraites des albums de la saga de Qâ.
Voilà. J’espère que vous avez pris plaisir à partager la découverte du jeu avec moi. Il a été réalisé avec passion au cours de plusieurs années de développement. Les dessins de Rosinski en font un bel objet. Je vous souhaite de passer de bons moments avec lui. Venez partager vos expériences sur le forum ! Vous êtes les bienvenus, comme toujours.