Epoxy
Ce sujet a 11 réponses, 7 participants et a été mis à jour par tyseria, il y a 8 ans et 2 mois.
-
CréateurSujet
-
Je ne sais pas si vous connaissez cet album, Epoxy.
Une curiosité dans la carrière de Jean Van Hamme puisqu’il s’agit de son tout premier scénario de BD, écrit pour Paul Cuvelier dans les années 60.Autre curiosité, il s’agit d’un album érotique ! De l’érotisme à l’ancienne, soft et suggéré, avec une héroïne qui découvre les mythes antiques en une suite de scènes étonnantes, souvent absurdes.
Toujours est-il qu’il est réédité fin novembre en version « luxe » noir et blanc.
-
CréateurSujet
-
AuteurRéponses
-
Dommage qu’il n’ait pas laissé le clin d’oeil à la formule de l’epoxy sur la couverture de cette réédition….comme l’explique Van Hamme ici
En plus, il n’est pas donné, mais bon..c’est une version liuxe et avec 72 pages…je me tate, je me tate…encore un truc à lire sur ma longue liste
Bierodix a écrit :
Dommage qu’il n’ait pas laissé le clin d’oeil à la formule de l’epoxy sur la couverture de cette réédition….comme l’explique Van Hamme ici
En plus, il n’est pas donné, mais bon..c’est une version liuxe et avec 72 pages…je me tate, je me tate…Quand tu le liras aussi.
Quel est le prix ?
Encore une gonzesse à poil, moi ca ne me tente pas du tout.
L’érotisme pour les femmes, ca manque cruellement !Voici un lien des trois albums avec les prix et à chaque fois la possibilité de voir une planche.
thorgal-bdWebmestreJoel a écrit :
Quand tu le liras aussi.J’y avais pensé.
Inscris-toi Joel ! Rapide et pas cher, comme tu postes régulièrement…L’album Epoxy a été écrit à la fin des années 60 par Jean Van Hamme, pour le dessinateur Paul Cuvelier. Rencontre de hasard, la première femme de VH avait posé pour Cuvelier.
Cuvelier souhaitait réaliser un album érotique. Epoxy parut en 1968 (Van Hamme avait 29 ans), ce fut le tout premier travail BD du futur scénariste. Une histoire à la fois soft et crue, tout le monde est à poil tout au long de l’album, les sexes restant cachés (y a toujours un bout de branche ou de tissu au bon endroit). L’histoire manie l’absurde absolu, passant d’une scène à l’autre sans qu’on s’y attende, mais en gardant du coup du dynamisme tout au long du livre, malgré sa longueur (autour de 70 pages je crois).
La réédition luxe vue plus haut est en noir et blanc, sur du beau papier.
J’aime bien cet album, je dirais que c’est une BD à la fois très sympa et complètement nulle ! Je ne sais pas le dire autrement. C’est souvent sensuel, les corps sont superbes et certaines situations sont très intéressantes. Mais en même temps, ça n’a ni queue (c’est le cas de le dire) ni tête, avec un dessin d’époque, très beau mais vieillot. A noter un encrage superbe.
Une curiosité donc, le 1er scénario de VH, qui après celà devint représentant commercial, puis tenancier de boîte de nuit, puis cadre supérieur dans une grosse boîte, avant de revenir à du plus sérieux, de la BD.
J’ai récupéré cette planche je ne sais où.
Je suis tombé par hasard à la bibliothèque sur Epoxy. Il faut, comme le dit Stéph, lire cette BD comme une curiosité de jeunesse de Jean Van Hamme, et n’y voir aucun message caché, d’ailleurs les corps y sont dévoilés en permanence
Dans cette version couleur de l’album parue en 1997, on y découvre un supplément fort intéressant. Il commence par une préface de 2 pages signée Jean Van Hamme, où il raconte l’origine de cette BD. Suit alors une présentation de Paul Cuvelier par Numa Sadoul, intitulée « Paul Cuvelier tel que je l’ai connu ». Cette seconde partie est particulièrement touchante.
Je me suis permis de scanner la couverture du supplément ainsi que la préface écrite par JVH. Même si certaines informations ont déjà été données plus haut dans la discussion, je trouve sa présentation plaisante à lire
Petit rappel sympa de mes lointains cours d’école, la mythologie grecque selon Van Hamme est quand même surprenante dans Epoxy. Assurément, elle ne sert que de toile de fond à une des toutes premières BD érotiques, dans laquelle Paul Cuvelier s’est défoulé loin du carcan du journal Tintin.
Parmi les noms des personnages, on retrouve bien sûr de nombreux héros de la mythologie grecque. Plus surprenant, comme le disait JVH dans son interview, celui-ci a aussi utilisé comme noms une série de termes provenant de la chimie.
Autre surprise, le centaure qui recueille Epoxy dans la rivière porte un nom bien connu dans les aventures de Thorgal. Je vous laisse le découvrir dans ces deux extraits, dont une case a servi d’illustration de couverture pour l’album. Le centaure commet une erreur fatale en ramenant Epoxy parmi les siens, et il meurt en voulant la protéger.
Pauvre Fural… JV devait bien aimer ce prénom, tout simplement. Il faisait de l’équitation ?
Dans sa biographie sur le site Courteslignes, on peut lire que Jean Van Hamme a fait son service militaire chez les Chasseurs à Cheval en Allemagne.
La dernière Fête de la BD à Bruxelles a accueilli le lancement de la Fondation Paul Cuvelier, composée « des membres de sa famille et d’enthousiastes » dont le but est de sauvegarder et valoriser l’œuvre du créateur de Corentin. Elle proposait pas moins de deux publications aux visiteurs du festival bruxellois.
L’une d’elle s’intitule « PolyEpoxy – La Case la plus copiée » qui reprend une case d’Epoxy qui a été joyeusement plagiée par un grand nombre de dessinateurs juste après sa parution en 1968. La ravissante demoiselle vient d’arriver dans l’Olympe et cela va être sa fête.
Vous trouverez plus de détails dans l’article paru hier sur le site Actua BD : http://www.actuabd.com/La-case-de-Paul-Cuvelier-la-plus-copiee
Tjahzi a écrit :
Dans sa biographie sur le site Courteslignes, on peut lire que Jean Van Hamme a fait son service militaire chez les Chasseurs à Cheval en Allemagne.Eh bas voilà, son cheval devait s’appeler Fural (mais a-t-il connu un destin tragique ?) !
-
AuteurRéponses
Accueil / Forum / Van Hamme – XIII, Largo et les autres… / Epoxy