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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Gaston Lagaffe

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Gaston Lagaffe

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Ce sujet a 58 réponses, 13 participants et a été mis à jour par Hirondl hirondl, il y a 10 mois et 1 semaine.

19 sujets de 41 à 59 (sur un total de 59)
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    Heureux qu’un arrangement ait été trouvé….reste à voir si cette suite est à la hauteur de Franquin, ce qui n’est pas gagné !

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    Merci pour ces nouvelles !  Je suis surpris que personne n’ait jamais parlé de ce contrat conclu en 2016 entre Isabelle Franquin et les éditions Dupuis. Elle garde donc un droit de regard éthique et artistique sur de nouvelles publications de Gaston. Pour l’aspect éthique, je pense que c’est facile de se mettre d’accord, mais pour l’aspect artistique, c’est beaucoup plus subjectif. Pour le pauvre Delaf, il faut que les choses soient précisées, sinon il ne va pas résister à la pression de ce projet de Gaston 2.0.   

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    Article dans le journal La Libre

    Comme je le craignais, les choses ne sont pas si claires, et chaque partie interprète déjà dans son sens la décision de l’arbitre. Dans cet article du journal La Libre, le doute persiste :

    « Nouvel album de Gaston Lagaffe: le conflit entre Dupuis et Isabelle Franquin perdure

    (Belga) Les interprétations divergent quant à la lecture de l’arbitrage autour du nouvel album de Gaston Lagaffe, ont expliqué mercredi les conseils d’Isabelle Franquin, fille unique du dessinateur. Dupuis estime avoir l’autorisation de sortir cette BD, dessinée par Delaf, alors que la détentrice du droit moral du travail d’André Franquin dit ne pas avoir eu de droit de regard sur le projet final. Il s’agit pourtant d’une condition du contrat de cession signé par l’auteur en 1992, ont dénoncé les conseils d’Isabelle Franquin.

    Il ressort de l’arbitrage autour du nouvel album de Gaston Lagaffe ce mardi que l’éditeur Dupuis avait l’autorisation de publier des BD du personnage de Franquin, à la condition de prévenir de l’avancée de chaque projet la personne en charge du droit moral du travail de son père, et ce tous les six mois. Celle-ci peut demander la révision d’éléments en se basant sur des arguments « éthiques et artistiques ». À la fin de chaque projet, elle doit également disposer d’un délai pour approuver ou non celui-ci.

    Les conseils d’Isabelle Franquin, Me Katz et Me Berwette, estiment que Dupuis n’a pas respecté ces conditions concernant le projet de Delaf. « Isabelle Franquin n’a reçu des planches qu’en décembre 2021. Certaines avaient des notes, d’autres étaient du crayonné », ont-ils confirmé mercredi. « Peut-être que la maison Dupuis a oublié qu’elle n’avait pas envoyé de projet définitif. »

    Dupuis a communiqué ce mercredi la sortie prochaine du nouvel album de Gaston Lagaffe dessiné par Delaf sans annoncer de date définitive. Les conseils d’Isabelle Franquin confirment que toute action est désormais possible en cas de publication de cette BD sans envoi préalable à la fille de Franquin. Cela peut aller de l’arbitrage à une nouvelle action en référé, comme ce fut le cas à l’annonce de la sortie de la BD, en mai 2022. »

    Source : Journal La Libre

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    La question que je me pose : ne serait-il donc pas temps de présenter les choses à Mme Franquin, le mieux possible, afin qu’elle puisse juger de ce qui a été fait ? Il me semble que c’est ce qui est demandé, finalement, par le biais de cet arbitrage.

    Elle pourra alors avoir des exigences qui ne sont pas forcément rédhibitoires. Pour un tel monument, il me semble qu’on peut envisager des retouches, des accords, des ajustements, voire une petite refonte.

    En fait, ce qui me paraît désormais intéressant, ce serait de savoir quelles sont ses attentes pour une éventuelle poursuite du projet. Elles me semblent légitimes en fait.

    Dans le cadre d’une reprise, je trouve que les exigences des ayant droits doivent être prises en compte avec soin. L’avis du lectorat et des « spécialistes » de la série devrait compter aussi, pour que le résultat soit à la hauteur des attentes.
    Pour moi, une reprise ne doit pas être équilibrée entre les envies des uns et des autres. Elle doit juste respecter le cahier des charges originel. Ce qui a fait le succès du personnage et de ses histoires. Si on lit toujours Gaston (ou d’autres séries patrimoniales… )  si longtemps après sa création c’est parce qu’il y a un « quelque chose » qui en a fait un succès. Si Delaf a avancé dans cette direction, il doit sûrement pouvoir attraper la main de Mme Franquin et sautiller dans les champs avec elle, comme Gaston et M’oiselle Jeanne.

    D’un autre côté, si les attentes de Mme Franquin sont de ne jamais publier de suite (je ne sais pas, je n’ai pas bien suivi l’affaire) ou si elle n’apprécie pas du tout la technique de travail de Delaf, ça devient différent et ça ressemble à un projet mort-né.  

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    Thorgal-BD a écrit
    Dans le cadre d’une reprise, je trouve que les exigences des ayant droits doivent être prises en compte avec soin. L’avis du lectorat et des « spécialistes » de la série devrait compter aussi, pour que le résultat soit à la hauteur des attentes. Pour moi, une reprise ne doit pas être équilibrée entre les envies des uns et des autres. Elle doit juste respecter le cahier des charges originel.

    C’est intéressant, c’est comme si, grâce à la BD, on créait un nouveau champs artistique : un cadre coopératif, dans lequel l’artiste devait s’inscrire. Il y a forcément un vide juridique et une toute une conception de ce type d’oeuvre à envisager (la reprise peut-elle être un fan art ou une fan fiction qui a juste la chance d’être publiée ? comment intégrer ou non les notions de « canon » et par qui ? Il me semble dans le cinéma il y a déjà largement des cadres qui sont posés en la matière, mais je ne suis pas cinéphile, je n’y connais rien).

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    CatCat

    Je crois qu´au cinéma, c´est un peu chacun sa façon. Star wars, le seul exemple que j´ai, a défini un canon, le reste existe, mais n´est pas partie de l´univers canon. C´est clair et cadré, ça permet au spectateur de savoir ce qu´il en est quand il regarde un truc.

    Ce serait bien d´avoir ça en bd (mais comment vous avez compris que je pense à notre Thotho). On a déjà le modèle « Trucmuche vu par », c´est un début, faudrait peut-être aller plus loin.

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Il est intéressant d’observer les approches choisies pour les reprises de séries dites « patrimoniales », celles qui ont une large diffusion auprès du grand public et sont des entités culturelles.
    Je ne fais pas de jugement de valeur, ce ne sont que des idées.

    Chez Tintin, c’est fermeture définitive. Ça n’a pas ralenti le culte, ça l’a peut-être même amplifié. Mais, c’est malin, c’est du côté cinéma/télé/jeu vidéo que les choses se décantent. Il faut de gros budgets…

    Chez Blake & Mortimer, Astérix, Lucky Luke, et donc apparemment Gaston, il semble qu’il faut respecter totalement l’œuvre originelle avec un dessin très proche et des scénarios respectueux, qui ne font pas de vague. Il me semble que ça manque parfois de prise de risque, je pense notamment aux Schtroumpfs qui enchaînent les albums pour enfants en n’approchant plus du petit grain de folie qu’avait Peyo, qui offrait aux adultes un recoin de magie grâce à sa finesse d’écriture.

    Chez XIII ou Ric Hochet, il y a un frémissement au niveau du dessin (qui reste quand même proche de l’originel) et des scénarios qui me semblent chercher à évoluer, comme les auteurs originels l’auraient peut-être fait.

    Chez Thorgal ou Spirou, c’est table rase, avec une reprise qui joue sur la rupture, aussi bien au niveau du dessin, des histoires, des personnages, des enjeux. Les repreneurs créent un nouvel univers en ne conservant quasiment que les noms des personnages. Un sacré pari !

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    Article dans ActuaBD

    ActuaBD dévoile la couverture du prochain magazine Spirou qui sortira le 23 août, ainsi que la planche du (re)retour de Gaston par Delaf. Voilà ce qu’en dit l’article :

    Quid du droit moral ? Isabelle Franquin peut-elle y retrouver à redire ? En principe, non, car l’œuvre lui a été soumise pour approbation. Et si elle a pu faire des observations à la marge, c’est à éditeur d’apprécier la question de savoir si l’ouvrage « dénature ou porte atteinte à l’intégrité ou à l’esprit de l’œuvre », une notion tout à fait subjective et est laissée à l’appréciation d’un juge en cas de contestation.

    Il est évident que lorsqu’un juge lambda aura à juger la page de Delaf publiée dans ce fascicule de Spirou, en la comparant à un page de Franquin, il n’y trouvera pas de quoi fonder une objection en droit, cette version ressemblant objectivement autant à l’œuvre originale que l’Astérix de Conrad à celui d’Uderzo ou le Lucky Luke de Achdé à celui de Morris.

    Une obstination juridique pourrait même se retourner contre la plaignante. Ainsi, « L’exercice du droit moral doit rester désintéressé. Il répond à des exigences artistiques et non à des intérêts pécuniaires. La menace de l’exercice du droit moral contre le versement d’une rémunération peut être sanctionnée par un abus de droit moral. » Juridisme, certes, mais voilà pourquoi, sauf erreur de notre part, la bataille n’aura pas lieu.

    Il faut dire que l’album qui sort le 22 novembre est un gros enjeu pour les éditions Dupuis et le marché de la BD en général. D’après nos sondages, les libraires ont commandé des quantités équivalentes à 50% de l’album d’Astérix qui sera publié un mois plus tôt. En général, un nouvel Astérix, c’est entre un million et 1,5 millions d’exemplaires mis en place, et en général vendus. C’est un produit d’appel qui fait revenir en librairie des gens qui n’y viennent que rarement. Confronté à un Gaston (ils ont en général le même profil acheteur), il est probable que le badaud achètera l’un et l’autre. Une martingale gagnante.

    Tout va donc dans le sens d’un succès de librairie pour le gaffeur. D’aucuns complèteront leur collection de Franquin ; d’autres, par curiosité, achèteront la nouveauté. Également pour le plaisir de donner son avis -favorable ou non- sur la reprise de la série…

    Source : ActuaBD

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    Je suis vraiment partagé par le retour de Gaston par Delaf, car pour moi Gaston est lié à Franquin. Mais j’aime beaucoup Delaf pour sa série Les Nombrils qu’il a créé avec sont (ex)épouse (qui est en pause pour une durée indéterminé depuis sont divorce). Donc j’attends de voir ce que ça va donner. Pour le moment, de ce qu’on peut voir, il reste fidèle à l’esprit de l’original. Et j’espère également qu’il pourra terminé Les Nombrils

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    Sortie du tome 22 de Gaston

    C’est aujourd’hui que le nouvel album de Gaston Lagaffe sort    France Info propose le jeu des 7 différences :

    Le retour de Gaston Lagaffe : les 7 différences avec un album de Franquin

    Plus de trente ans après la parution de son dernier gag dans le journal de Spirou, Gaston Lagaffe fait son retour. Delaf, auteur québécois, succède ainsi à un des plus grands auteurs de la BD, André Franquin. Un 22e tome sans boulette ni bévue ?

    Comme avec ceux qu’on trouve dans le journal de Spirou, nous nous sommes amusés au jeu des 7 différences. Vous connaissez ? Deux images côte à côte et vous devez trouver les erreurs ou les différences. Là, l’exercice porte sur le Gaston de Delaf versus celui de Franquin. Vous pourrez aussi jouer en lisant ce nouvel opus, Le Retour de Lagaffe, en librairie le 22 novembre qui, même s’il fera hurler des grincheux, n’est déjà pas une trahison graphique ou un travail bâclé.

    1/ Un album made in America

    Delaf, l’auteur des « Nombrils », succède à Franquin sur « Le Retour de Lagaffe »

    Delaf, de son vrai nom Marc Delafontaine, n’est pas belge comme Franquin. Il est Québécois, il a 50 ans et vit à Sherbrooke, une ville à 50 km de la frontière américaine. C’est de là-bas, à son domicile, qu’il a dessiné et conçu le scénario de ce nouvel album. Il y a passé beaucoup de temps, quatre années, notamment durant la période étrange et pas franchement rigolarde de la pandémie. Il est déjà le dessinateur d’une série humoristique à succès, Les Nombrils, qui paraît chez le même éditeur Dupuis.

    2/ Un Gaston conçu sur un écran

    Franquin dessinait ses planches sur du papier. Delaf est passé à l’ordinateur. Il travaille sur une tablette graphique. Et cela convient bien à l’auteur canadien, grand méticuleux. Il a amassé des milliers de fichiers issus des planches originales de Franquin qu’il a conservés sur l’écran latéral de son ordinateur. Il a ainsi pu « retrouver facilement les références à des objets, personnages, décors ou attitudes », a-t-il confié au journal Spirou. Et d’ajouter : « sur tablette graphique, je peux dessiner en très grand format et adopter une posture de travail qui ménage mon dos ! ».

    Gaston et Léon Prunelle dessinés par Delaf

    3/ Un 22e tome qui commence en gags et finit en récit

    L’essentiel des albums du Gaston de Franquin est une suite de gags. Delaf s’y plie au début avec, il faut lui reconnaître, un certain brio. Puis il glisse peu à peu, de planche en planche, vers une histoire qui finit en aventure quasi policière. C’est la touche la plus personnelle apportée par Delaf à Gaston. Tout comme sa série Les Nombrils qui a commencé par une suite de gags et se prolonge maintenant au gré des albums en histoire où les caractères des personnages sont plus développés.

    Lagaffe avait pris des vacances avant de revenir travailler à la rédaction de Spirou.

    4/ Après le dernier Franquin, mais toujours seventies

    Pas de téléphone portable ou d’ordinateur sur les bureaux de la rédaction de Spirou où travaille (enfin « travaille », c’est beaucoup dire) Gaston. À la lecture de l’album, nous ne faisons pas de saut dans le temps. Gaston commence sa carrière en 1957, mais Franquin a donné corps au personnage autour des années 1970, notamment par la publication des albums. Avec Delaf, nous restons dans cette période, mais le Canadien joue avec astuce sur le retour de Gaston. L’action se situe donc après le dernier album de Franquin et toute la rédaction salue avec peu ou prou d’enthousiasme le revenant. C’est donc une suite sans trahison de temporalité sur le gaffeur de Franquin.

    Les seuls téléphones portables sont ceux inventés par Gaston dans « Le Retour de Lagaffe ».

    5/ Les nouveaux gags objets

    Les nostalgiques retrouveront dans l’album le mythique Gaffophone, la boule de bowling, le Gaston en latex, la redoutable boîte du petit chimiste ou la collection d’appeaux. Mais Delaf a eu la bonne idée d’ajouter son lot d’inventions en clin d’œil à notre époque : un vélo électrique, un Aïe-Phone, une glace qui transforme Gaston en Spiderman ou un purificateur d’air à essence !

    Le vélo électrique façon Gaston

    6/ Les nouveaux personnages

    Absent des albums de Franquin, l’imprimeur fait son apparition dans ce nouveau tome. La bonne cinquantaine bedonnante, le personnage est un râleur. Un psy aussi pointe son (long) nez et soigne une bonne partie de la rédaction. Delaf fait revenir Fantasio. Franquin l’avait écarté des histoires de Gaston pour ne pas faire sombrer le personnage dans la schizophrénie. D’un côté le Fantasio colérique et rigoriste chez Gaston et de l’autre le Fantasio fantaisiste et distrait dans Les Aventures de Spirou et Fantasio.

    Fantasio revient lui aussi dans ce 22e album.

    7/ Et Franquin dans tout ça ?

    Même si Delaf ne l’a pas dessiné, il est bien présent dans le récit puisqu’il est question de planches de Franquin égarées. Une mise en abyme que l’auteur belge ne s’est jamais permise. D’ailleurs, Franquin n’a jamais fait apparaître dans Gaston des personnages réels de la rédaction de Spirou à l’exception de Raoul Cauvin, le prolifique scénariste des Tuniques Bleues. Cauvin était à l’époque responsable du laboratoire de reproduction des éditions Dupuis. Delaf le ressuscite dans la même fonction pour ce 22e tome qui est, in fine, un bel hommage à son génialissime créateur.

    Source : France Info

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Des avis, quelqu’un l’a lu ?

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    Lu

    De la violence, de l’alcool, du tabac, c’était génial !  

    Plus sérieusement, j’ai passé un bon moment de lecture.
    Le début de l’album est troublant de ressemblance (les râleurs vont dire que ça ressemble trop) et la fin est différente du gag une page habituel (les râleurs vont dire que ça ressemble pas assez).

    En bref, et sans vouloir me mêler du débat droit ou pas de reprendre Gaston, si on n’est pas allergique aux dessins calqués sur l’original du type Astérix, on a le droit à de nouveaux gags, fait vivre le personnage et ça fait du bien.

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    Nineinchrem a écrit

    Le début de l’album est troublant de ressemblance (les râleurs vont dire que ça ressemble trop) et la fin est différente du gag une page habituel (les râleurs vont dire que ça ressemble pas assez).

    Ah c’est chouette, quoi qu’on dise on est catalogué râleur avant d’avoir exprimé la moindre opinion.

    Dans ce cas, je préfère parler en image !

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Arnaldur a écrit
    Ah c’est chouette, quoi qu’on dise on est catalogué râleur avant d’avoir exprimé la moindre opinion.

    Ah on peut aussi trouver que ce n’est ni trop proche ni pas assez, et dans ce cas on est hors-catégorie.  

    C’est vrai, les reprises ont tendance à attirer les critiques. Elles prêtent à comparaison.

    Je n’ai jamais, jamais, mangé de tarte aux pommes aussi bonne que celle que faisait ma maman quand j’étais petit. Et je ne sais pas la faire. Dégoûté.  

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    oui c’est génial Internet !!
    surtout pour un sujet comme Gaston, trop facile d’être d’accord !

    ___
    je veux dire par là que la critique la plus évidente est que ça ressemble trop à du Franquin mais que j’ai quand même lu des avis qui râlaient uniquement sur la fin du bouquin qui n’y ressemble pas assez… donc je suis blasé des deux camps…

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Je suis plus attiré par des gags que par des histoires avec Gaston. J’estime d’ailleurs qu’il est bien plus difficile de réaliser des gags en une planche que des histoires au long court. C’est un talent particulier, que je retrouve chez Titeuf ou le p’tit Spirou par exemple, et moins chez d’autres.

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    les gags parus dans le journal de spirou m’ont donné envie d’acheter la BD, les histoires sur plusieurs pages ont le mérite de faire du nouveau mais il est vrai que pour Gaston le gag d’une seule page est le format idéal

    bref, chacun ses goûts
    yen a bien qui aiment les derniers Thorgal

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    Franquin – Les secrets d'une œuvre

    En lisant le nouveau Gaston, j’ai souri plus que j’ai ri, mais c’est déjà ça. De toute façon, il est impossible de revivre exactement les mêmes sensations que lors de son enfance, donc j’en ai fait mon deuil. Et je félicite Delaf pour son énorme travail d’immersion dans Gaston, d’ailleurs je ne pense pas qu’il aura l’énergie pour nous refaire tout de suite un autre album…

    J’aimais beaucoup ses « Nombrils », peut-être un jour leur donnera-t-il une vraie fin ? Connaissant son style, je n’ai pas pu m’empêcher de déceler dans son Gaston des indices pour dire « ça c’est typique des Nombrils, pas de Gaston », mais pourquoi pas ? Franquin a très vite donné son propre style à Spirou et Fantasio lors de sa reprise de la série, et avec quel plaisir pour ses lecteurs !

    Franquin restera mon auteur de BD préféré, je ne pourrai donc pas résister à l’achat de cette nouvelle publication parue en janvier, malgré sa couverture peu attirante. Bob Garcia, n’ayant pas les droits pour utiliser les dessins de Franquin, a fait appel à un autre dessinateur pour illustrer son texte. Mais le plus important est son énorme analyse de l’œuvre de Franquin qui est publiée à l’occasion des 100 ans de la naissance du maître.

    Tout le monde connaît son inoubliable version de Spirou, son inénarrable Gaston Lagaffe, l’improbable et bondissant Marsupilami, ou encore ses terribles Idées noires… Mais que sait-on de l’origine de ses personnages ? De l’homme derrière le créateur ?
    À travers une analyse détaillée de l’oeuvre de Franquin, doublée d’une recherche historique pointue, Bob Garcia dévoile les influences ou les modèles qui ont inspiré le dessinateur – le lointain double de Lagaffe, le véritable château de Champignac, l’origine du Marsupilami ou celle de l’incroyable gaffophone… – et qui se cache derrière M’oiselle Jeanne, l’éternelle amoureuse de Gaston, Zantafio, le cousin maléfique de Fantasio, ou Monsieur De Mesmaeker.
    Mais il décrypte aussi la perception du monde et de ses transformations d’un témoin des grandes mutations de l’après-guerre. Car, pour ce génie du neuvième art, chaque dessin raconte une « autre histoire »…
    Ce livre de 352 pages est proposé à 20 € par les Editions du Rocher. En voici une analyse par le journal belge L’Avenir :

    André Franquin : les derniers mystères d’un centenaire

     » Bob Garcia a passé au crible l’ensemble de l’œuvre de Franquin, qui aurait eu 100 ans le 3 janvier, afin de percer le secret de ses sources. Et il y a déniché quelques pépites.

    Tintinologue averti et reconnu, Bob Garcia fait, une fois n’est pas coutume, une infidélité à Hergé pour se pencher, avec Franquin, les secrets d’une œuvre, sur les influences qui ont conduit cet autre monstre sacré du neuvième art belge à produire quelques-unes des œuvres et séries les plus marquantes de son époque. Spirou, Gaston Lagaffe, Modeste et Pompon, Les idées noires : l’auteur français a passé chaque case de chaque album, exhumant ici des films, là des chansons, ici encore des faits d’actualité ou des caméos rigolos qui avaient, pour certains, échappé à ses pourtant nombreux biographes. On vous en “spoile” quelques-uns avec l’auteur.

    1. Hergé et Franquin, des œuvres qui se répondent

    Quand on dit que Bob Garcia “fait une infidélité” à Hergé, on est un peu à côté de la plaque puisque l’analyse de l’œuvre d’André Franquin démontre un parallélisme incroyable avec celle d’Hergé, les deux hommes ayant souvent envoyé leurs héros dans des décors similaires, ou les ayant confrontés à péripéties semblables. Et c’est le cas dès… les débuts de Franquin quand, avec La maison préfabriquée, une histoire entamée par Jijé et qu’il doit poursuivre, il dessine Fantasio sautant sur le plan de ladite maison qui s’était envolé… exactement comme le professeur Cyclone dans Les cigares du pharaon : “Il y a une sorte de conversation à distance entre eux, entérine Bob Garcia. On pourrait penser, par moments, que c’est Franquin qui a copié Hergé, mais à d’autres, si l’on regarde la date de publications des gags et albums, on s’aperçoit que c’est Hergé qui s’est inspiré de Franquin. Dans le cas de ce dernier, cette influence est logique dans la mesure où il a effectué ses humanités à Saint-Boniface, la même école qu’Hergé, où la seule bande dessinée qui était tolérée était précisément… Tintin.”

    1. L’actualité, un vivier sans fin

    On constate aussi que Franquin était un homme de son temps, qui se servait de l’actualité pour alimenter son œuvre. Le Lucky Caspiano de La foire aux gangsters est, à titre d’exemple, une évidente déclinaison de Lucky Luciano, le “père” du crime organisé aux États-Unis. “On voit aussi apparaître, de façon plus ou moins détournée, le tennisman Bjorn Borg, l’athlète Michel Jazy, mais aussi Charlie Chaplin, Adolf Hitler, Sinatra ou Bardot. Il y en a des tonnes, et ce sont autant de références qui permettent de lire l’œuvre de Franquin comme une chronique des époques qu’il a traversées.”

    De la même façon, les engins sous-marins révolutionnaires apparus dans Spirou et les hommes-bulles, dans les années 60, ressemble furieusement à ceux présentés à la Une d’un exemplaire du magazine Science et vie, à la même période: « Il était, acquiesce encore Bob Garcia, abonné à tout un tas de revues et magazines, notamment scientifiques. C’était un homme en constante quête d’inspiration ».

    1. Fils de pub

    Dès le départ, on (re) découvre que Franquin adore citer et détourner les marques publicitaires, avant de s’en agacer et de se montrer plus critique à l’égard de ce matraquage hérité de la culture américaine qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, encourageait le monde à la (sur) consommation : “C’est, analyse Bob Garcia, le fameux ‘‘rêve de la ménagère’’. Il ne faut pas oublier que Franquin est né en 1924 et qu’après la Libération, s’il y a bien une culture qui est adulée, c’est la culture américaine. Et ça transparaît aussi dans son travail avant qu’elle ne devienne un peu trop envahissante dans les années 70 et qu’il se rende compte, comme beaucoup d’autres, que ce n’était pas ça, le bonheur.”

    1. La drôle d’influence mexicaine

    C’est sans doute la grande trouvaille de cet ouvrage : Bob Garcia y exhume Avelino, l’un des héros de La Familia Burron, une série mexicaine très populaire dans les années 50. Et un personnage dont il avait avoué s’être inspiré pour son Gaston Lagaffe, notamment dans le célèbre livre d’entretien écrit par Numa Sadoul, “sans que jamais personne ne fasse de recherche à son sujet”, s’étonne Bob Garcia. “Et, poursuit-il, le parallèle est saisissant : c’est un paresseux, qui ne fout rien de sa vie, et transforme chaque boulot en véritable catastrophe. Même physiquement, le cousinage, avec son gros nez par exemple, saute aux yeux.”

    1. Allergique au rock

    Au cœur des 34 histoires de Spirou, 183 planches de Modeste et Pompon et près de 1000 gags de Gaston, Bob Garcia a aussi retrouvé des titres de films (L’homme qui rétrécit, Les oiseaux, La grande évasion, etc.), révélateur des goûts de Franquin en matière de cinéma. Même constat côté musical avec, de façon manifeste, un désaveu du rock’n’roll, qu’il ne portait pas dans son cœur : “Mais, encore une fois, c’est compréhensible, parce que Franquin était un homme de son temps, né dans les années 20, et qui avait un penchant avoué pour les chanteurs à texte comme Boby Lapointe, Brassens ou Mireille. Le rock, pour lui, c’était du bruit, et il le descend effectivement en flèche dans plusieurs albums”, conclut Bob Garcia.

    Assez amusant pour celui qui avait imaginé le célèbre gaffophone, connu pour émettre des sons que l’oreille humaine n’est guère capable de supporter. Et qui lui avait été inspiré par une véritable… harpe birmane, aperçue au musée royal de l’Afrique Centrale de Tervuren. « 

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    Thorgal-BD a écrit
    Des avis, quelqu’un l’a lu ?

    Oui moi ! Je l’ai offerte à mon fiston, je lui ai offert l’édition 2018 au complet petit à petit aussi. 

    Franchement, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire cet album. Rien ne m’a choquée, tout est raccord. On prolonge le plaisir en redécouvrant celui de la découverte. Pour avoir aussi les reprises de Boule et Bill et Astérix, la reprise de Gaston est vraiment sympa.

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