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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Jeunesse de Thorgal – 10 – Sydönia

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Jeunesse de Thorgal – 10 – Sydönia

Ce sujet a 185 réponses, 19 participants et a été mis à jour par Cat cat, il y a 2 ans et 3 mois.

26 sujets de 161 à 186 (sur un total de 186)
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    de mon côté, je lirai la suite avec attention, j’accroche toujours à l’histoire, même si elle tire en longueur

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    Sortie du tome X : Sydönia

    Sortie ce 24 juin de « Sydönia », le tome 10 de la Jeunesse…

    ça vaut bien un hurlement de l’ours blanc aux dents bleues   

    Source image : FB du Lombard

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    Je l’ai trouvé ! Il me reste à me replonger dans cette histoire commencée il y a déjà quelques tomes. Mais je peux déjà vous dire qu’à la fin de la dernière planche, il est écrit « Fin de l’épisode »

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    Bon, lecture finie… c’est pas si mal.

    Effectivement j’ai préféré cet album aux précédents. Le scénario réserve plus de surprise.

    Je regrette (certains diront pinaille) de devoir encore aller lire une astérisque en bas pour lire la traduction d’un mot en français courant (notamment des termes marins sur les voiles où il suffisait que le personnage dise : « attache la voile au mat »). Mais sinon je n’ai pas cette fois été choqué par ce que je critiquais avant: pas de jurons ni de dieux farfelus et ça fait du bien.

    Suis je le seul à trouver que pour une fois on semble se rapprocher de la fin du cycle? Je me remets enfin à croire à une conclusion possible au tome 11!

     

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    -SPOILER-

    Lecture également terminée de ce nouveau tome, au scénario un peu plus développé que d’habitude grâce à ses 54 planches… mais un tiers de l’album n’est rempli que de combats sanglants, un second tiers de complots en tous genres, tandis qu’un dernier tiers contient enfin quelques réflexions intéressantes. Cela reste vraiment insuffisant pour me passionner pour cette Jeunesse de Thorgal, qui devient d’ailleurs de moins en moins une série pour la jeunesse.

    Les intrigues de palais et autres trahisons ne sont pas trop ma tasse de thé, mais ce qui me plait le moins sont ces morts qu’on compte à la pelle, avec des têtes tranchées et des corps transpercés à n’en plus finir. L’album refermé, j’ai repensé au « Feu écarlate », le tome 35 de la série principale, dont on se plaignait à l’époque du taux trop élevé d’hémoglobine versée. Je l’ai refeuilleté pour comparer, et franchement, l’album « Sydönia » contient bien plus de morts violentes, jusqu’à la répulsion.

    C’est dommage, parce que je sentais poindre quelques réflexions moins moralisatrices, et des coups fourrés pas mal vus dans le déroulement de l’histoire. Reste encore ce besoin permanent du scénariste de nous enseigner son quota de vocabulaire technique avec renvoi en bas de page pour la traduction, ou ces phrases contenant bien trop de noms propres de lieux et personnages pour rendre la lecture agréable.

    Mon espoir d’une conclusion qui arriverait enfin au tome 11 ne vient pas trop de cette histoire-ci, mais plutôt du dessinateur qui a sous-entendu qu’il lui restait un tome de la Jeunesse à dessiner. Mais avec Yann, rien n’est moins sûr, car il n’en finit pas de semer de nouvelles pistes pour la suite, notamment avec cet élixir d’éternelle jeunesse pour Sydönia. J’aimerais un dernier tome qui termine en beauté la Jeunesse de Thorgal, avec une magnifique transition vers le tome 1 de la série principale. Mais j’ai toujours en tête le formidable gâchis de l’album « Aniel », ce qui ne me rassure absolument pas pour la suite.

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Tjahzi a écrit
    Reste encore ce besoin permanent du scénariste de nous enseigner son quota de vocabulaire technique avec renvoi en bas de page pour la traduction

    Bugs a écrit
    Je regrette (certains diront pinaille) de devoir encore aller lire une astérisque en bas pour lire la traduction d’un mot en français courant

    Je crois qu’il y en a 7. Je m’étais mis à les compter au moment de la lecture, en fait comme ça me sort de la lecture à chaque fois, c’est le moment où je fais une pause et où je m’amuse à compter.

    Tjahzi a écrit
    j’ai repensé au « Feu écarlate », le tome 35 de la série principale, dont on se plaignait à l’époque du taux trop élevé d’hémoglobine versée.

    Ça correspond au moment où on a beaucoup entendu que la série Thorgal devait devenir plus « adulte ». A l’époque je ne comprenais pas trop. Je me suis dit, pourquoi pas, dans le sens où j’imaginais des intrigues plus difficiles, des personnages plus rudes (comme Shardar ou Ogotaï). Mais finalement ça voulait dire plus sanglant, dans le sens où les morts et mutilations y sont affichées. C’est effectivement une démarche qu’on retrouve à la télé, depuis que le médecin légiste est devenu un personnage récurrent de toutes les séries policières.
    Il y avait peut-être aussi chez Dorison une volonté de passer à une série moins optimiste, moins humaniste, plus sombre. Ce n’est heureusement pas encore le cas.

    Tjahzi a écrit
    cette Jeunesse de Thorgal, qui devient d’ailleurs de moins en moins une série pour la jeunesse.

    On en a déjà parlé mais je pense vraiment qu’il faut se dire que c’est « la jeunesse » des personnages, pas celle des lecteurs. Je n’imagine pas mettre cet album dans les mains de jeunes lecteurs.

    En tout cas, je vous invite à poster votre avis dans l’Althing !

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    Thorgal-BD a écrit
    Ça correspond au moment où on a beaucoup entendu que la série Thorgal devait devenir plus « adulte ». A l’époque je ne comprenais pas trop. Je me suis dit, pourquoi pas, dans le sens où j’imaginais des intrigues plus difficiles, des personnages plus rudes (comme Shardar ou Ogotaï).

    C’est une évolution qui m’aurait plu…

    Je vous partage encore 2 images de « Sydönia » présentées par Le Lombard. Après, je m’arrête, sinon on aura bientôt diffusé la moitié de l’album… Ces 2 personnages sont importants, le premier qu’on va quitter après tant de tomes, et le second qu’on va certainement retrouver au prochain album.

    Source images : FB du Lombard

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    feuilleté en librairie, mais pas plus tenté que pour les précédents…. trop de combats, pas de paysage ou de situation a couper le souffle…. puis bon, comme je n’ai pas les précédent, je ne vais pas reprendre au milieu de l’histoire…. je passe a nouveau mon tour sur cette série….

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    Avis sur l'album dans l'Althing

    Voilà l’avis sur l’album que j’ai laissé dans l’Althing. Comme expliqué à ma première lecture du tome, plusieurs éléments m’ont particulièrement dérangé pour prendre du plaisir à lire cette histoire. Dommage car elle avait un certain potentiel…

    « Les dessins finement détaillés de Roman Surzhenko sont cette fois agrémentés par les belles couleurs d’Elvire De Cock. Je regrette cependant qu’il n’y ait aucune mise en scène grandiose. L’effet aurait été impressionnant si on avait laissé plus de place pour dessiner l’arrivée du drakkar devant la capitale des Danes, ou la prise d’assaut de la ville.
    Mais ce qui m’a particulièrement dérangé dans cet album, ce sont les morts qu’on compte à la pelle, avec des têtes tranchées et des corps transpercés à n’en plus finir. Malgré cela, l’histoire manque d’intensité, les dialogues incessants laissant peu de place à l’émotion. Et le rythme de lecture est bien freiné quand le vocabulaire technique demande des renvois d’explication en bas de page.
    Dommage, car le thème de cet album aurait pu donner des scènes bien plus intenses. »

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    J’ai aussi partagé mon avis sur le nouvel album dans l’Althing.    Le voici :

    Yann nous sert cette fois un récit sous forme de flash-back, car on connait dès la première planche l’état désastreux dans lequel Thorgal se trouve. La suite nous fait découvrir les malheureux évènements qui l’ont amené à se retrouver à nouveau dans l’entremonde.

    L’album est truffé de scènes de combat, et les retournements sont nombreux au fil des pages, jusqu’au moment fatidique de la blessure mortelle de Thorgal. Ses pensées vont à sa bien-aimée qui l’attend et qui, espérons-le, le remettra d’aplomb grâce au soutien d’Ayyur, la divinité lunaire de son ami Seck.

     

    Et voici ma collection complète de la série consacrée à la Jeunesse de Thorgal. Une bien belle collection, déjà rien que pour ses couvertures d’album peintes par Rosinski.   

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Merci pour cette belle mise en place !
    Mes préférées, « L’œil d’Odin » et « Runa ».

    Ça m’a donné envie de regarder plus en détail quels sont les (rares) albums qui n’affichent pas Thorgal en couverture.
    On peut mettre de côté les albums des séries Louve (sur lesquels Louve apparaît toujours) et Kriss de Valnor (sur lesquels Kriss apparaît toujours).

    Dans la série mère, il y a l’album « La gardienne des clés » (tome 17), il y a quelques décennies, avec sa couverture mythique mêlant gardienne des clés et serpent Niddhog. Il y a « Alinoë » (8 ) et « La marque des bannis » (20), logique puisque Thorgal n’intervenait pas dans ces albums. On a aussi « Kriss de Valnor » (28 ) dans lequel Thorgal était peu présent, « Aaricia » (14) plutôt consacré à l’épouse de Thorgal et « Louve » (16) qui mettait aussi Aaricia en valeur. Enfin, il y a les deux premiers tomes du cycle de Jolan, « Moi, Jolan » (30) et « Le bouclier de Thor » (31), lorsque le fils prenait temporairement la place du père.

    On peut ajouter « Le maître des montagnes » (15) et « La bataille d’Asgard » (32) sur lesquels Thorgal apparaît en filigrane dans la neige ou le ciel.

    Dans la série de la jeunesse, on a donc « Sydönia » avec la gamine et « Le drakkar des glaces » avec Slive.

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    Thorgal-BD a écrit
    Comme souvent dans cette série, je peine un peu avec les personnages, qui ne s’installent pas trop. Par exemple, je viens juste de lire l’album, et je ne me souviens toujours pas du nom du nouveau pote de Thorgal… Attends voir… Bon j’ai vérifié, il s’appelle Seck.

    Ah mais ce n’est quand même pas si compliqué, Yann nous aide beaucoup pour la mémorisation de ses personnages : ici, il s’agit de Seck le Numide… facile, non ?    Comment ça, c’est de l’humour juste bon pour Astérix   

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    Le voilà enfin !!

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    pas mal de bonnes idées dans cet album, surtout dans la tête de Thorgal   

    par contre, ça manque cruellement de suspense, et pourtant les situations tragiques ne manquent pas

    ça fait défaut partout, tant pour le dessin, que pour les dialogues ou la structure du récit

    dommage pour ce manque, ça aurait pu faire un des meilleurs albums de la jeunesse…

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    J’ai comparé la quatrième de couverture des deux derniers tomes de la Jeunesse, c’est bien plus agréable sans la mention des différents auteurs. On a aussi retiré le slogan sous le titre de la série, et l’album « Aux Origines des Mondes ». On touche à la fin d’une époque…

    Le site BDzoom nous apprend que le tirage de ce tome 10 est de 50 000 exemplaires.

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    C’est vrai que j’avais aussi remarqué le nouveau 4eme de couverture que je trouve mieux rangé.

    50 000 exemplaire ça me paraît vraiment peu.

    A titre de comparaison rien qu’en cumulant les éditions collectors limitées de chaque nouveau blake et mortimer on est souvent déjà dans les 15 000 exemplaires.  Serait-ce que la jeunesse se vend peu? 

    De là à dire qu’il serait peut être temps de conclure cette série….

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    Je trouve cet album mieux que le précédent. J’aime beaucoup l’évolution de Thorgal sous le crayon de Roman. Il y a quelques belles expressions. Et je rejoins tout le monde sur les couleurs, qui n’étaient pas le point fort de Roman. Il y a plus de potentiel au niveau scénaristique dans les deux derniers albums de la jeunesse, mais ça reste du potentiel. Certains dialogues me cassent les pieds, comme d’habitude.   L’ensemble de cette jeunesse reste tout de même très, trop, touffu. Je continue cette série par curiosité, par esprit de collectionnite et par goût pour le dessin de Surzhenko. Je suis passée devant au magasin dans le rayon d’un grand magasin et je l’ai vu, forcément je l’ai pris. Pas possible faire autrement. Le précédent m’avait beaucoup déçue au plan graphique, là c’est beaucoup mieux. Mais je suis d’accord avec toutes les critiques émises plus haut.

     

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    CatCat

    Ouais, toujours bof pour moi. Rien à dire sur le dessin, il me convient. Mon problème reste le même depuis un bout de temps : je lis le tome et je l´oublie presque aussitôt. Ma lecture date d´hier et ma mémoire fait déjà en partie défaut.

    Je trouve que ça traîne en longueur cette histoire. Avec cette impression que le scénariste, à la fin d´un album, se dit : « qu´est-ce que je peux bien inventer pour ne pas encore faire la jonction avec la série mère ? ». Conséquence : une aventure qui traîne en longueur, un peu comme le cycle des mages rouges dans la principale. (Oui, je me répète).

    Je trouve aussi que Thorgal s´excite beaucoup et répète un peu trop « moi, je veux vivre en paix, je veux pas le pouvoir ou l´argent. ». C’est lourd.

    Question lourdeur, également, le besoin de toujours sortir un maximum de mots/expressions à définir en astérisque.

    Par contre, les dialogues, eux, m´ont paru moins lourds. Mais peut-être est-ce parce que je suis complètement blasée et que je n´attends plus rien de Yann.

    Le coup de Thorgal aux portes de la mort, c’est déjà vu. Et voilà encore de nouveaux dieux.

    Bref, rien grand chose qui m´ait plu, à part les dessins.

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    Enfin acheté et lu. On découvre le destin de certains personnages.

    Beaucoup d’entre vous n’aiment pas les expressions avec astérisque ( la 1ère fois j’ai écrit Astérix ), mais c’est un procédé normal d’écrivain pour justement une immersion plus forte dans le monde proposé. Je trouve la chose intéressante, ça appuie les différences de langage et de culture. C’est vrai qu’avant on n’avait pas ça dans Thorgal, mais la jeunesse est écrite différemment.

     

    Je vais me permettre une extrapolation « sujette à conflits « . A la fin de l’histoire, donc SPOILER, ne lisez pas la suite si vous n’avez pas lu l’album. Je trouve vraiment la fin intrigante donc lisez d’abord la bd avant de lire mes conneries . J’ai mis le texte en blanc, donc sélectionnez le pour le lire. Il est question de philtre de jeunesse et de l’Entremonde.… Je pense mais je me trompe peut être que Yann veut mettre une origine à cette boucle temporelle qu’ont mis en place les « 3 vieillards du pays d’Aran ». Ou pas…

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Jackdrden a écrit
    A la fin de l’histoire, donc SPOILER, ne lisez pas la suite si vous n’avez pas lu l’album.

    L’album étant paru, tu peux y aller, on peut discuter tranquillement ! A chacun, en passant par ici, de consulter les messages en connaissance de cause.

    Jackdrden a écrit
    Je trouve vraiment la fin intrigante

    La boucle des trois vieillards a commencé des siècles avant les aventures de Thorgal, je ne pense pas que c’est lié, mais Yann a pu s’en inspirer pour l’idée.
    Pour moi cette fiole est juste là pour clore l’histoire de la gamine en plaçant sur elle une malédiction qui la suivra toute sa vie. Logiquement on ne devrait plus jamais revoir Sydönia !

    Jackdrden a écrit
    Beaucoup d’entre vous n’aiment pas les expressions avec astérisque ( la 1ère fois j’ai écrit Astérix ), mais c’est un procédé normal d’écrivain pour justement une immersion plus forte dans le monde proposé.

    C’est bien si ça plaît à une partie du lectorat, tant mieux. Mais c’est quand même dommage que ça pose problème à toute une autre partie. Moi, ça me sort de l’histoire. Je reconnais que je ne me passionne pas trop pour la « jeunesse » mais quand même, il m’est même arrivé d’en profiter pour poser le livre et le reprendre un autre jour. C’est un peu comme les coupures pub à la radio ou à la télé, souvent je regarde une émission par hasard, un truc un peu addictif et bim, la coupure pub vient me sauver en m’autorisant à zapper puis à éteindre. Du coup je ne sais jamais si les chasseurs d’appartement ont trouvé la perle rare pour leurs clients ou si la famille américaine de l’Oregon à réussi à construire sa maison autonome avant la venue de l’hiver.
    Tiens, en ce moment je relis « La mare au diable » de George Sand. J’ai une belle édition un peu fac-similé de l’édition originelle. Tu imagines, si j’avais le bouquin en version collège avec des notes des bas de page un peu partout pour m’expliquer les termes qui ne sont plus usités ? En plus la plupart du temps on comprend très bien grâce au contexte.

    D’ailleurs ce n’est pas tellement l’astérisque qui me perturbe, on retrouve le procédé dans certaines BD historiques. Ce qui me gêne, ce sont les termes de voile, de géographie ou d’histoire « réelle » en eux-mêmes, dans les bulles. On ne peut pas dire qu’ils servent toujours l’histoire. Tiens attends voir, j’ouvre l’album au pif… alors, disons page 21.

    Alors ici on a une pleine page pour entrer dans le port de la forteresse. Des termes de voile et de culture viking, Thorgal qui explique à son roi les traditions du nord, etc. Le rôle de Thorgal ne me semble pas clairement défini dans cette planche, il est secondaire et il a ce côté crispant dont parle Cat dans son message ci-dessus. C’est un peu le Wargan de Galathorn (vous vous rappelez de Wargan ?).

    Moi j’enlève tout ça, en conservant le moment où les Vikings retirent la figure de proue. Ça laisse un élément culturel intéressant mais sans le pointer du doigt, il est juste intégré discrètement.

    Sauf que là, on se rend compte qu’on a carrément deux fois le même dialogue dans la même page ! « c’est étrange » et « étrange », ainsi que « annonce notre arrivée » et « annonce encore une fois notre arrivée ». Conclusion, je vire tout. En plus, c’est raccord avec le dessin, puisque Roman a oublié la figure de proue dans la première image de la planche.  

    J’obtiens ainsi (selon moi) une demi-planche avec du suspense, de la tension et du rythme. Et c’est la même histoire ! Tant pis pour la figure de proue et le cargage de la voile, c’est Thorgal qui m’intéresse.
    Mais là c’est mon côté fan de Van Hamme qui parle, j’ai trop dépiauté les 29 premiers tomes.  

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    Pour ces expressions et mots avec astérisque, le mieux serait donc qu’ils ne mettent pas la traduction parce que comme tu le dis on comprend de quoi il parle avec le contexte . Ou sinon ils devraient juste mettre une traduction des termes techniques et expressions culturelles que Yann adore utilliser à la fin de la BD. Comme ça tout le monde est gagnant ( le lecteur et l’auteur).

    Thorgal-BD a écrit

    La boucle des trois vieillards a commencé des siècles avant les aventures de Thorgal, je ne pense pas que c’est lié, mais Yann a pu s’en inspirer pour l’idée.
    Pour moi cette fiole est juste là pour clore l’histoire de la gamine en plaçant sur elle une malédiction qui la suivra toute sa vie. Logiquement on ne devrait plus jamais revoir Sydönia !

    Juste une malédiction? Je serai très déçu si c’est juste ça. Là j’attends vraiment plus de Yann et la temporalité ne pose pas vraiment de problèmes parce que justement dans les « 3 vieillards du pays d’Aran » il y a des voyages dans le temps. Mais bon je ne fais que supposer. En plus Thorgal est en train de se balader dans l’Entremonde au même moment… 

    C’est très intéressant ce que tu as fait pour la page 21. Mais toi et Yann n’avez pas le même objectif. Parfois c’est dans les petits détails qu’on donne plus de réalité à une histoire, et je pense que Yann aime les petits détails, il veut rendre crédible son histoire en utilisant les expressions de l’époque, en mettant en scène des actions du quotidien. C’est un parti pris. Toi tu vas directement à l’essentiel, c’est différent et tout aussi intéressant. Et c’est vrai que les anciens albums étaient écrits de cette manière, et que VanHamme a souvent appuyé ce fait ( dans ses interviews il disait avoir conseillé à certains auteurs de XIII mystery de « condenser » certains passages de leurs histoires pour aller à l’essentiel). Mais comme tu le montres Yann se répète, et même il utilise une corde usée que je ne supporte pas: le « capturez ces 2 la vivants », pour je ne sais pas quelle raison farfelue (page 37), etc.

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    CatCat

    Je peux comprendre que certains apprécient les termes plus technico-historico-géographiques, mais je suis comme Stef, ça me sort de l´histoire. Comme lui, je reste nostalgique du côté « on va à l´essentiel » de Van Hamme. Le dessin et le scénario se complétaient pour assurer la compréhension totale de l´histoire, sans besoin de rajouter des explications à tout bout de champs. 

    Et puis, je ne suis pas là pour un cours d´histoire ou autre. Thorgal, ce n´est pas un documentaire, son monde n´est même pas réel. On se trouve dans un monde fantasy, un monde d´évasion. Il y a la suspension d´incrédulité, comme dirait certains de mes amis auteurs. C´est à dire que lorsque je lis un récit se déroulant dans un univers irréel, j´accepte ce postulat en entamant ma lecture. Je ne suis plus sur Terre, je suis ailleurs. Et tous ces mots techniques me ramènent sur Terre, je crois moins à l´histoire, la suspension d´incrédulité disparaît. 

    Maintenant, le fait d´être moi-même autrice me conditionne peut-être à plus regarder certains aspects, bien que j´aie toujours été tatillonne sur la cohérence et le réalisme d´une histoire. 

    Mais bon, ce n´est pas le plus gros problème à mes yeux. Ce que j´ai le plus à l´esprit en lisant les derniers tomes de La jeunesse, c’est la temporalité thorgalienne. Ça reste coincé dans un coin de mon cerveau et ça participe  à mon impossibilité à rentrer dans l´histoire. Je sais qu´entre l´évasion de Slive et le tome un de la série mère, il y a un an. Et la question « va-t-on enfin faire le lien » est là avant même d´ouvrir la bd. Je lis en espérant juste qu´on le fasse ce foutu lien, parce que plus les tomes s´accumulent, plus j´ai mal à ma temporalité et moins j´arrive à entrer dans ce cycle. Ne me reste de ce cycle de déjà quatre tome que quelques images éparses, un peu comme si tout se fondait dans un grand flou dont la seule finalité était justement la fin de l´histoire, le lien attendu.

    Si Yann avait mieux réfléchi l´étalement de La jeunesse dans le temps, il aurait évité ce problème. Il a voulu faire grandir ses jeunes héros trop vite (défaut déjà relevé dans la série Louve). On a donc quatre tomes de jeunesse va-t-on dire, qui se déroule plus ou moins entre les seize et vingt ans de Thorgal et six tomes entre ses vingt-et-un et vingt-deux ans (les âges sont bien sûr approximatifs, mais à peu près raccords avec La magicienne trahie). On voit tout de suite le souci.

    Et pour finir, je reviens sur le caractère des personnages. C’est moi ou ils sont tous devenus des « excités ». Ici, c’est Thorgal qui passe son temps à s´exciter, avant, on a eu Slive qui n´à cessé de le faire dans sa partie. Et dans la principale, Kriss n´arrête pas de s´énerver à tort et à travers. Je trouve que ça ne ressemble pas aux personnages.

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    Thorgal-BD a écrit

    J’obtiens ainsi (selon moi) une demi-planche avec du suspense, de la tension et du rythme. Et c’est la même histoire ! Tant pis pour la figure de proue et le cargage de la voile, c’est Thorgal qui m’intéresse.
    Mais là c’est mon côté fan de Van Hamme qui parle, j’ai trop dépiauté les 29 premiers tomes. 

    Ça fonctionne, tu pourrais même tailler dans le texte qui reste – « des tourelles qui contrôlent l’accès au port » c’est à la fois redondant parce qu’on le voit déjà à l’image, et parce que dans le feu de l’action on récite pas une fiche Wikipédia ! Je suis d’accord avec Cat, ça alourdit les dialogues, ça casse le rythme et ça donne aux personnages des allures de candidats de Question pour un Champion avec pour sujet la mythologie nordique. Le dessin a cette faculté de pouvoir donner certaines infos plus efficacement que ne le ferait n’importe quel texte, la bande dessinée repose sur le délicat équilibre entre ces deux langages, cette dérive de la part de Yann me désole d’autant plus qu’il est lui-même dessinateur (pas mauvais d’ailleurs) et que ses découpages sont illustrés.

    Répondre | Lien | Citer

    Thorgal-BD a écrit
    Conclusion, je vire tout. En plus, c’est raccord avec le dessin, puisque Roman a oublié la figure de proue dans la première image de la planche.

    Ah mais moi j’adore tes découpages. Et cette histoire de figure de proue oubliée m’a vraiment scotchée…. et du coup, pensant que les cases avaient été mélangées par erreur, j’ai pensé à ça :

     

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    Ce que vous illustrez là, c’est que le texte doit s’effacer au profit de l’image, c’est un grand principe de la bande dessinée. Ce qui peut être dit par l’image ne nécessite pas de texte, sinon cela devient redondant et pénible à lire. J’adorerais retrouver des grandes vignettes de Thorgal où l’image dit tout, ou en dit assez pour que nous imaginions ce qui se passe. Si le dessinateur arrive à faire passer intelligemment le message du scénariste, celui-ci doit avoir le bon sens de retirer les dialogues initialement prévus pour rendre la bande dessinée plus fluide. Et par pitié, Thorgal n’est pas un bande dessinée didactique, nous ne sommes pas là pour apprendre la vie au temps des Vikings, mais pour vivre de grandes aventures thorgaliennes.

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    CatCat

    Van Hamme et Rosinski se complétaient parfaitement à ce niveau. Rosinski arrivait à faire passer énormément de choses dans ses dessins, à travers les décors, mais surtout par les visages des personnages. Je pense, par exemple, à une des dernières cases de « Entre terre et lumière ». On vient de parler de Kriss, le bateau s´en va et Aaricia demande à Thorgal si ça va. Ce à quoi, il répond que oui, mais toute sa posture montre une certaine nostalgie. Rien n´est dit, mais on comprend qu´il songe à Kriss. Il y a des tas d´autres exemples qu´on pourrait donner. Yann ne sait pas faire ça, comme s´il n´avait toujours pas compris le rôle du dessin dans une bd.

    Le texte est au service du dessin et le dessin est au service du texte. Au fond, on pourrait rapprocher ça du « show don´t tell » (montre, ne dis pas) qu´on entend souvent pour les romans ou les nouvelles. 

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