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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Jeunesse de Thorgal – 4 – Berserkers

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Jeunesse de Thorgal – 4 – Berserkers

Ce sujet a 141 réponses, 12 participants et a été mis à jour par Hirondl hirondl, il y a 10 mois.

22 sujets de 121 à 142 (sur un total de 142)
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    Au fait, comment tu t’y prends pour faire tous ces patchworks de cases ? A chaque fois, c’est bien fait. C’est des impressions d’écran? Et comment tu fais pour en faire un unique JPG pour le mettre sur l’hébergeur?

    Oh, c’est pas compliqué. Je pars de mes BD que je scanne, puis j’utilise Paint ou Paint.net pour recadrer, ajuster le contraste, redimensionner, éventuellement coller plusieurs images, et le tour est joué.
    Mais c’est pas parfait, pour ça il me faudrait Photoshop, et un hébergeur en ligne qui ne diminue pas la qualité des images…

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    Et comment tu les scannes sans défoncer la couverture? Je me suis toujours demandé comment font ceux qui scannent leur BD??

    EDIT du webmestre : En fait c’est simple, il défonce les couvertures. Un vrai travail de sagouin.

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    M’enfin ! Je fais ça très proprement moi môssieur ! Je n’ai pas sous la main une flopée de BD à écraser en triple exemplaires !

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    Tjahzi a écrit :
    M’enfin ! Je fais ça très proprement moi môssieur ! Je n’ai pas sous la main une flopée de BD à écraser en triple exemplaires !

    Et c’est quoi le truc alors pour ne pas abîmer la reliure en l’ouvrant à 180°

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Vous deviez faire péter les hors-sujets au lycée !

    Je vous invite, pourquoi pas, à ouvrir un sujet sur la question dans le forum dédié aux utilisateurs. Par exemple, un sujet « Comment poster une image sur le forum ». Je pourrai compléter le propos, d’ailleurs.

    Pour revenir à Berserkers, je vous posterai mon avis sur l’album pendant ce long week-end.
    J’en profite pour vous inviter à donner votre avis dans l’Althing, il n’y a qu’un avis pour le moment, c’est léger !

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    C’est pas moi M’sieur, c’est Penny qui dévie tout le temps En plus, y avait pas encore internet quand j’étais au lycée non

    Merci pour la proposition, j’irai ouvrir ce nouveau sujet au bon endroit

    Quant à l’Althing, il baigne dans la léthargie actuelle du forum, vivement le déménagement

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    Chronique sur BDGest

    Belle chronique de l’album « Berserkers » par F. Houriez ici sur BDGest

    « A la fin du précédent album Runa, Aaricia était enlevée par Moldi-le-Furieux, chef de clan œuvrant à l’unification des groupes de renégats locaux, afin de partir à la conquête des terres scandinaves. Trois prétendants à la main de la fille de Gandalf-le-Fou partirent à son secours : Nigürd, jeune homme pataud, fils d’un riche seigneur, Sigurd, guerrier fougueux, auquel aucune femme ne semble pouvoir résister, et Thorgal, enfant des étoiles épris de la jeune captive, et perdu au sein de la civilisation viking.

    Berserkers, partie conclusive d’un diptyque, développe et achève cette histoire à grand renfort de combats, de défis, de trahisons et de prouesses. Les scènes épiques, les batailles et les coups de théâtre se succèdent à un rythme soutenu. Certains passages forcent le respect, par leur originalité et leur efficacité : la « danse des rames », la pose des amarres pour éviter la dislocation du drakkar ou encore l’évasion de Hiérulf.

    Le scénario de Yann (également auteur de la série Louve), totalement maîtrisé et subtil, confronte Thorgal, adolescent épris et idéaliste, Aaricia, jeune fille devenant femme, Gandalf, roi viking déchu, orgueilleux et parjure, Runa, mercenaire déterminé, Moldi, illuminé aux rêves de conquête du monde, et Hiérulf, le sage, incarnant la loi et la pérennité des valeurs. Tout ce beau monde s’aime, se déteste, s’affronte, se trahit, s’allie, se réconcilie ou s’extermine, dans une sarabande de scènes ciselées et percutantes. Le rythme est soutenu et alterne épisodes épiques et moments plus confidentiels.

    Yann se distingue de Jean Van Hamme par son approche plus historique. Objets, rituels, langage sont puisés dans ce que l’Histoire a pu nous apprendre du mode de vie des vikings, conférant au récit de l’épaisseur, sans tomber dans la lourdeur. Autre élément important de ce volume et de la saga Thorgal, la mythologie, entre superstition et structure religieuse, est placée au centre de la vie quotidienne de ce peuple pêcheur et guerrier. Odin, Frigg ou Aegir sont omniprésents et déterminent les actions de l’homme, comme les personnages de l’Iliade et de l’Odyssée peuvent être soumis aux humeurs des dieux de l’Olympe.

    Le dessin de Roman Surzhenko, quant à lui, réussit, comme pour les épisodes précédents, à donner l’illusion de la patte de Rosinski. Si cela doit être frustrant d’un point de vue créatif, il s’agit néanmoins d’un défi relevé avec brio. Les visages, silhouettes, décors et paysages, irréprochables, semblent tracés par le maître polonais lui-même. Le constat est identique pour la mise en couleurs, Surzhenko parvenant à briller sur le terrain de prédilection du dessinateur initial, à savoir les ambiances nocturnes, pluvieuses ou maritimes.

    Alors, même si l’intrigue repose sur un manichéisme indéboulonnable et s’achève sur un happy end convenu, même si les personnages invoquent un peu trop souvent leurs dieux et leurs attributs, il n’y aucune bonne raison de se priver d’un tel plaisir de lecture. Tant que les reprises ou suites auront cette qualité, elles seront légitimes. N’en déplaise aux puristes. »

    Par F. Houriez

    Ça doit être nous, les puristes

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Hé bien, cet avis est parfait pour me donner envie de poster le mien, sur l’album. Il est parfait parce que, globalement, je ne suis d’accord avec rien de ce qui est écrit par le chroniqueur.
    C’est quand même marrant, si j’avais écrit une chronique sur l’album, j’aurais mis en gros l’exact contraire de 80% de ce qui est noté ci-dessus !

    Tout d’abord, c’est un album que j’ai lu avec plaisir, comme tous les albums de Yann (à part peut-être le fameux album où Aaricia… ). J’ai passé un bon moment, renforcé évidemment par le plaisir ressenti à chaque fois que je retrouve mes personnages chéris et leur univers, même si celui-ci s’est fait largement chambouler.

    J’ai trouvé le dessin très bon, encore une fois. Inspiré par Rosinski, mais aucunement copié. Les couleurs sont excellentes. A la limite, juste une chose, je trouve que c’est parfois « filmé d’un peu loin ». Je préfèrerais que la caméra se rapproche des personnages. Et certains dessins auraient mérité d’avoir droit à une grande case, un beau dessin détaillé sur une demi-page.

    J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’album, la faute à une première partie qui ne m’a pas beaucoup plu : le massacre des délégations, les premières pages en mer, anecdotiques, avec les dés et la calcite. La suite m’a plu davantage, avec une succession de scènes amusantes ou épiques, sans temps mort. Runa, Sigurd et Nigürd, sont de bons personnages, Moldi-le-furieux également.

    La fin de l’album est plutôt sympa, avec quand même deux choses qui me gênent. La première, c’est l’évasion de Hiérulf. Ça semble invraisemblable sans complicité, cette histoire de poignets coupés. Pourquoi monter un plan si compliqué ? De plus, faire croire à sa mort était une bonne idée, mais il abandonne les mains dans l’eau, en éventant ainsi tout le stratagème. Rien n’empêche Gandalf de relancer ses chiens de chasse.
    L’autre point, à moins que je ne l’aie raté à la lecture, c’est que les hommes de Nigürd semblent avoir disparu à la fin de l’album. Ils sont peut-être tous morts, mais je n’ai pas vu quand.

    L’histoire d’amour entre Sigurd et Runa est amusante. Cela sauve Sigurd et ses hommes d’une mort assurée, à leur retour chez Gandalf. Bien vu. Parce qu’en lisant les deux premières pages, j’avais eu peur que tout le casting y passe, alors la fin proposée par Yann m’a pas mal soulagé.

    Du coup, ça me donne des regrets. Parce que pour moi, contrairement au chroniqueur de BDgest, les objets, rituels et langages puisés dans l’histoire nuisent grandement à l’album. Il aurait été, à mon avis, tellement meilleur, s’il n’y avait pas cet effort pédagogique constant. Ah pis j’y aurais été franchement, dans la découpe. J’aurais enlevé les jurons divins, les termes marins, les références géographique ou historiques, les passages où les personnages nous expliquent ceci ou cela. Je trouve que ça hache l’histoire, que ça fait constamment quitter la lecture.
    Je pense par exemple aux deux premières cases de la page 41. Après avoir lu l’échange entre Sigurd et son pote, avec le sourcil levé, comment fait-on pour être encore inquiet pour Thorgal et ses amis ?

    A la limite, ça ne me dérangerait pas d’avoir un lexique en fin de bouquin, éventuellement, où l’auteur nous présenterait des points historiques, géographiques, techniques ou légendaires, ayant servi de repère pour telle ou telle situation présente dans l’album.

    Pour finir, il faut bien en venir au fameux « N’en déplaise aux puristes ». Bah, la vanne ne me dérange pas, par contre elle me semble hors de propos. Si tu lis la Jeunesse numéro 4, c’est que tu as lu les 34 albums de Thorgal, et sûrement les 15 des mondes. 50 BD pour en arriver là. TOUS les lecteurs de la jeunesse (en dehors des chroniqueurs BD, peut-être ?) sont des puristes ou, au moins, de grands fans ! Ils ont tous rêvé et été sous le charme des fantastiques histoires racontées par Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski, parce qu’ils y ont trouvé quelque chose de formidable, qui les a poussés à continuer et à se taper 50 albums. Ils ont leur mot à dire sur la reprise de la série. Autant ceux qui n’ont pas voulu lire la reprise, que ceux qui ne l’ont pas aimée, et que ceux qui l’ont aimée.
    Ah ben bon sang, s’il faut dire que c’est formidable pour avoir le droit de causer, ça devient la misère.

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    Quand j’ai lu cette chronique, je me suis tout de suite dit qu’elle ferait réagir, et ça n’a pas tardé

    Je partage complètement ton avis sur tout ce qui encombre le scénario. J’y ajouterai encore les redites dans les dialogues, du genre :
    > p.6 – Un Viking : « Si seulement on apercevait l’astre de nuit ! On pourrait s’orienter grâce à la position de son quartier éclairé ! »
    > p.8 – Thorgal : « Je cherche l’astre de la nuit !… Quand on connaît la position de la lune, on peut deviner la position du soleil selon que le quartier lumineux est orienté à droite ou à gauche ! »

    ou plus fort encore :
    > p.31 – Isoline : « C’est la réserve de « tyggegumi » de ces brutes !… C’est une drogue à base de champignons séchés que mâchent les berserkers avant le combat et qui provoque leur folie meurtrière ! »
    > p.33 – Runa : « Le tyggegumi, c’est le secret des berserkers ! Une sorte de pâte de champignons séchés qui provoque leur folie meurtrière ! »

    À 2 pages d’intervalle, Yann croit vraiment qu’on a déjà oublié les explications précédentes

    Et puis ce n’est pas d’explications dont on a besoin dans Thorgal, mais d’action et d’émotion ! Les idées ne manquent pourtant pas, avec des tensions entre les personnages, tout comme des scènes de combat. Mais on reste extérieur à tout ça, alors que tout devrait nous amener à le vivre de l’intérieur.
    Ça doit surtout se jouer dans les cadrages, mais aussi dans les dialogues, dans les attitudes, dans les couleurs, dans l’action, bref dans tout ce qui nous amènera à partager ce que ressentent les personnages.

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    Après l’enlèvement d’Aaricia par Runa et les berserkers, Thorgal et ses deux rivaux pour la main de la belle princesse vikings se lancent à leur poursuite. Pendant ce temps-là, Gandalf-le-fou tente de faire disparaitre la moindre trace de ce qui s’est passé ce soir là.
    J’ai une fidélité et une tendresse infinie pour Thorgal mais j’avoue que « La jeunesse » n’est pas la meilleure des série dérivée. Elle s’adresse probablement a un public plus jeune car le ton y est beaucoup moins sérieux. le couple Thorgal-Aaricia n’est pas au mieux de sa forme, leur grand amour étant traitée de façon assez niaise, ce qui parfois me tape sur les nerfs. Ça manque un peu de finesse dans le propos.
    Néanmoins c’est dynamique, il y a de l’aventure et des héros sympathiques. Alors ça se laisse lire facilement même si les amoureux des débuts de Thorgal n’y retrouveront pas leur compte.

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Il y a souvent débat, quant au public visé. Je ne sais pas, il y a peut-être beaucoup de lecteurs qui apprécient l’orientation actuelle des séries, mais ils sont peu à poster ici.
    Peut-être qu’il y aura plus de « néo-fans » quand on aura enfin fait décoller le site officiel. J’aimerais bien avoir des avis venant de gens qui ont découvert Thorgal récemment, ou qui adhèrent à fond aux scenarii actuels.

    Le couple Thorgal-Aaricia n’est pas au mieux de sa forme, leur grand amour étant traitée de façon assez niaise, ce qui parfois me tape sur les nerfs. Ça manque un peu de finesse dans le propos.

    L’occasion était belle, pour mettre en avant un romantisme à l’ancienne qui ne m’aurait pas déplu. La différence d’âge entre Aaricia et Thorgal complique un peu l’affaire, mais les choses auraient pu prendre leur temps.
    Je crois que Yann a peiné à trouver une place dans l’histoire pour cette romance particulière. Du coup il a préféré travailler sur d’autres personnages, Hiérulf et Gandalf notamment.

    J’aurais préféré un amour qui se découvre et s’épanouisse sur les racines de l’amitié, au virage de l’adolescence…

    Répondre | Lien | Citer

    Thorgal.BD a écrit :
    Il y a souvent débat, quant au public visé. Je ne sais pas, il y a peut-être beaucoup de lecteurs qui apprécient l’orientation actuelle des séries, mais ils sont peu à poster ici.
    Peut-être qu’il y aura plus de « néo-fans » quand on aura enfin fait décoller le site officiel. J’aimerais bien avoir des avis venant de gens qui ont découvert Thorgal récemment, ou qui adhèrent à fond aux scenarii actuels.

    Le couple Thorgal-Aaricia n’est pas au mieux de sa forme, leur grand amour étant traitée de façon assez niaise, ce qui parfois me tape sur les nerfs. Ça manque un peu de finesse dans le propos.

    L’occasion était belle, pour mettre en avant un romantisme à l’ancienne qui ne m’aurait pas déplu. La différence d’âge entre Aaricia et Thorgal complique un peu l’affaire, mais les choses auraient pu prendre leur temps.
    Je crois que Yann a peiné à trouver une place dans l’histoire pour cette romance particulière. Du coup il a préféré travailler sur d’autres personnages, Hiérulf et Gandalf notamment.

    J’aurais préféré un amour qui se découvre et s’épanouisse sur les racines de l’amitié, au virage de l’adolescence…

    Bien d’accord avec ceci. On espérait tous autre chose.

    Je trouve d’ailleurs que les raisons pour lesquelles ils s’aiment ne sont pas vraiment traitées. Ok, ils s’aiment… mais pourquoi ? Dans les 2 premiers tomes, il me semblait plutôt que Aaricia admire Thorgal comme une petite fille aime un grand d’un amour platonique. À ce niveau-là, ça va encore (quoique le fait qu’elle se laisse mourir de faim est quelque peu exagéré), c’est bien traité.
    J’ai pas encore lu le 3eme tome par contre, mais il me semble que cet amour évolue pas des masses et que l’on connaît pas trop les raisons qui les poussent à s’aimer ….

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    Berserkers ! Rien qu’au titre, on sait que cet album est un récit d’aventure : on va s’attaquer aux affreux méchants !

    Yann, pour ma part garde son style de conteur d’histoires extravagantes avec des détails précis qui titille une certaine réalité. Il n’est pas dans la psychologie du personnage ou dans des scénarios très complexes. Chaque lieu, chaque ambiance est travaillée de manière approfondie tant dans la mise en scène que dans le dessin : la traversée en bateau n’est pas qu’un simple passage mais un support d’actions (ficeler le bateau, la danse des rames, l’union avec Runa…), Cependant même si des notes techniques (telles que les notions navales, ou d’habitudes locales) évitent la simple caricature de grosse brutes épaisses des vikings elles alourdissent cependant le récit. L’équilibre est encore à trouver !

    Dans ce défilement de violences et de morts, un code de l’honneur semble justifier tout cela et semblerait qu’on puisse garder « un imbécile aux commande » du type Moldi ou Gandalf ! (ce genre de truc est aussi arrivé en France)

    Notre Barde donc, ne fait pas que de gratter des cordes mais il est aussi marin, scoute, stratagème militaire et combattant au prés de guerrier aguerri à la belle chevelure… tout ceci peut servir à justifier qu’il sera un homme prêt à se défendre par l’épée (et à l’arc plus tard, pour l’instant il ne sert que de déco) Un vrai petit viking prêt à se rebeller ! Pour moi, tout cela peut se tenir… même si parfois c’est un peu du tracto capillaire (tiré par les cheveux) : la comédie Tyggegum, la ruse des poignets coupés…

    Son amour avec Aarcia est pour moi bien présent même s’il est encore qu’une excuse pour se battre… un vrai petit ado arrogant, un conquérant en puissance pour une jeune fille qui est prête à mourir pour lui… et on n’en saura pas plus, c’est à nous d’inventer (encore pour l’instant) ce qui pouvait se passer entre ces deux là… Cela reste encore un mystère et tant mieux.

    En revanche, je ne suis pas vraiment fan du coté comique qui est assez présent dans les aventure de Yann : Qu’un Sigurd à la belle chevelure tombe amoureux de Runa comme Obélix pourrait le faire avec la Traviata me rend perplexe. Je reconnais qu’un coup de foudre peut être drôle, surtout de se rendre compte des qualités d’une femme quand elle est entrain de pourfendre un homme… Effectivement la tentation était grande mais un peu grossière.

    Il y a aussi l’abondance des jurons (qui fatiguent tant de fans) ce n’est pas mon truc non plus. Mais je peux comprendre leur présence, je m’explique : mon hypothèse serait que Yann tente de remettre ces personnages dans son contexte historique et rupestre ou leur actes sont guidés par des valeurs guerriers et des craintes de religieux polythéistes. Ce qui était certainement le cas ; mais cette insistance m’a fait penser à Jacouille la fripouille dans les visiteurs. Une avalanche de jurons bien vulgaires (c’est la french touche) pour faire rire et montrer comme le peuple était drôlement bête. On comprend mieux pourquoi Thorgal voudra fuir ce milieu ! La jeunesse de Thorgal se fonde sur une mythologie antique pour être le point de départ de la mythologie thorgalienne… ! Dans une vue d’ensemble de l’œuvre : plus Thorgal prendra son indépendance et choisira sa voix, moins ces jurons, ses racines viking seront présents… dans ce processus, après plus de 70 tomes, tout cela peut très bien coller ! Il faudra juste attendre une fin !)

    Une autre chose agaçante est le procédé de raconter l’image : avoir l’impression de lire un Thorgal version Blake et Mortimer est insupportable. Des détails en image oui mais en blabla non ! C’est certainement le point le plus important qui doit être mieux travaillé entre Yann et Roman (mais contenu des premières images de Louve 6 ca à l’air bien parti !)

    Dernier petit agacement : L’insistance sur la bonne morale : « Je t’ai mal jugé Thorgal… nous t’avons mal jugé Nigurd… nous l’avons tous bien mal jugé, celui qui mériterait qu’un scalde chante un jour ses exploits, c’est ce pauvre Nigurd… que personne n’ose désormais traiter Nigurd le farouche… bon, je crois qu’on l’a compris ! J’aime bien ces valeurs mais là c’est trop répété ! Trop pataud ! Idem l’exploration féminine de Runa… trop de mots qui tue une certaine émotion. (Mais bon, j’arrête là sinon c’est moi qui vais être trop lourd)

    Pour conclure, un joli conte guerrier ou un barde explore son coté combattant et son amourette de jeune conquérant. Une aventure fait de rebondissements, de réflexions et d’actions et de nouveaux personnages pour nous amener vers une nouvelle aventure de « la Jeunesse » (peut-être la dernière en 2 tomes ?). Mais ce récit est parasité par des jurons intempestifs, des commentaires redondants et inutiles. Il est vrai que j’ai plus apprécié le dernier KDV6 avec un Dorison qui explore plus la psychologie des personnages. (même si c’est aussi un truc que Van Hamme n’explorait pas trop sur un seul tome). Coté dessin, les pages sont denses, mais les dessins de très bonnes qualités avec des détails étonnants, des décors soignés, de belles couleurs et un superbe Moldi : il mérite sa case d’intro !

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    Waouh ! Bravo Stridorn pour cette très belle analyse ! Tu ouvres de nouvelles réflexions, comme le côté trop moralisateur, ou l’évolution de la personnalité de Thorgal et son éloignement progressif du monde viking.

    Et merci d’avoir ajouté ton avis dans l’Althing

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    Déçue par cet épisode. Rien de palpitant ou passionnant, rien d’émouvant. Néanmoins j’apprécie toujours beaucoup le trait de Surzhenko et c’est vraiment dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur. Y-a-t-il encore une suite prévue pour « La jeunesse de Thorgal » ?

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Salut Fabri.

    Alors, pour le moment, rien n’a filtré sur la suite de « La jeunesse ». Roman Surzhenko travaille sur la suite de Louve en priorité, mais ensuite, tout est possible.
    Au vu des pistes ouvertes dans « Berserkers » (nouveaux personnages qui disparaissent ensuite, sort de Hiérulf) il devrait y avoir au moins un autre album.

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    Et bien moi je parie sur deux ! le dernier diptyque de Yann pour aller jusqu’au rocher !

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    Sinon l’abondance de jurons ça me fait penser aux jurons du capitaine Haddock, là encore ce doit être un problème de dosage.

    Par les cornes de Thor le bachibouzouk australopithèque….

    Bof de toute façon moi je ne suis pas convaincue par les scénarios de Yann…. je lis les albums des mondes au supermarché, histoire de suivre.

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    Bon j’ai fini par acheter Bersekers, parce que j’achète que ceux de la Jeunesse dans la collection des Mondes de T.

    je suis déçue déçue …. scénario pas jojo et des dessins qui ont l’air bâclés….

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre
    Fiche album

    7 ans depuis le dernier message posté ici !

    De mon côté, « Berserkers » fut un album un peu charnière puisque c’est celui à partir duquel j’ai commencé à me dire que j’étais, en tant que lecteur, fan, gestionnaire de communauté et auteur naissant… que j’étais en difficulté.

    Je n’avais pas aimé « Berserkers ».

    Dans une certaine logique non-professionnelle, j’ai été un poil léger, par la suite, en ce qui concerne les fiches albums consacrées à la série de La jeunesse de Thorgal. Une série qui a semble-t-il bien fonctionné malgré tout puisqu’elle a connu 11 albums et un ultime tome en 2023. Et c’est très bien, tant mieux pour les auteurs et les lecteurs.

    Donc ! Dans ma liste interminable de choses à faire, il y avait ces fiches de La jeunesse de Thorgal. L’effet nouvel an a fonctionné à plein. Ces jours-ci, j’ai complété les quelques fiches qui ne l’étaient pas. Pas avec des analyses poussées et des ateliers décortiquants (ou décortiquatoires) mais avec le nécessaire et le suffisant.
    Il me restait l’ultime fiche, celle de « Berserkers ». Alors j’ai relu l’album avec un œil neuf et en sachant ce qui m’attendait à l’intérieur. La conclusion ? Je n’aime pas cet album. J’ai même descendu d’un cran mon avis posté dans l’Althing. Les dialogues, les personnages, l’histoire, la didactique, rien ne me va, c’est comme ça.

    Tout ça pour en venir à cette petite nouveauté du jour : il m’a fallu une semaine pour rédiger le texte introductif de cet album. Je n’y arrivais pas, j’étais bloqué, séquestré par Moldi et Gandalf, les deux rois bêtas du Northland. Ils me ricanaient dans l’oreille, chacun sur une épaule, cherchant à déstabiliser mon modeste équilibre. J’ai repris encore et encore ce texte, je ne fais jamais ça, ça m’a bien agacé, et je vous livre ce qu’il en est, au bout de l’épuisement des mots et des idées. J’espère qu’il vous plaira quand même.

    C’est à découvrir dans la fiche de l’album, onglet « Histoire » !

    Berserkers

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    C’est courageux d’écrire une fiche de présentation d’un album qu’on n’aime pas ! 😕 Je trouve que l’objectif est atteint, le texte est neutre, tout en présentant très correctement l’album.

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    Pareil. Et pourtant j’aime tellement la couverture de cet album ….

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