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Largo Winch – 22 – Les voiles écarlates
Mots-clés : Eric Giacometti, Largo Winch, Les voiles écarlates, Philippe Francq, tome 22
Ce sujet a 71 réponses, 9 participants et a été mis à jour par Thorgal-BD, il y a 4 ans et 6 mois.
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Séquencier et storyboard
Retour sur le travail d’équipe autour du séquencier et du storyboard des Voiles écarlates.
Source : Instagram de Philippe Francq
Pause sculptureVu sur le compte Instagram de Philippe Francq :
Petite pause sculpture sur ce buste de Largo Winch, avant d’attaquer la suite de l’encrage du prochain album, « Les Voiles Écarlates ».
thorgal-bdWebmestreIl sculpte lui-même ? C’est sympa, merci pour le partage.
Impression du tome 22Eric Giacometti, le scénariste de Largo Winch, nous partage les images de l’imprimerie Pollina où est lancée l’impression du tome 22 « Les Voiles écarlates ».
Largo Winch. Visite de l’imprimerie Pollina pour le calage, puis l’impression du prochain album : « Les voiles écarlates ». Avec le dessinateur Philippe Francq qui règle les derniers détails, planche par planche, avant de lancer les rotatives. Impressionnant… C’est ici en France, dans une petite ville de Vendée, Luçon, que sont imprimés, entre autres, les plus gros tirages de la BD : Astérix, XIII, Corto Maltese… Pollina est l’un des plus gros imprimeurs européens, une vraie succès story à la Largo. Il faudra dix camions, modèle 26 tonnes, pour acheminer tous les albums…
Source : FB d’Eric Giacometti
Impression des Voiles écarlatesIl y avait ci-dessus les photos du scénariste de Largo Winch, voici à présent celles du dessinateur partagées sur sa page Instagram.
Souvenirs du B.A.T (bon à tirer) du nouvel album, à l’imprimerie Pollina, à Luçon. Éric Giacometti et Bertrand Denoulet étaient également de la partie.
Source: Instagram de Philippe Francq
Viktor PalninePhilippe Francq a écrit
Vous retrouverez bientôt le sympathique Viktor Palnine dans « Les Voiles Écarlates ».Source : Instagram de Philippe Francq
Hahha, serait-ce un indice qui nous pointe sur le méchant de l’histoire ? Suspens !
Article dans Le FigaroLe journal Le Figaro a accompagné les auteurs de Largo Winch sur les lieux de ses nouvelles aventures à Saint-Pétersbourg en Russie.
« Une image inédite du tome 22 «Les voiles écarlates», où l’on découvre Largo Winch prenant le métro de Saint-Pétersbourg… Exactement comme les deux auteurs de la série Éric Giacometti et Philippe Francq. »
« Philippe Francq et Eric Giacometti à l’ombre du musée de l’Ermitage de Saint Petersbourg vu dans le tome 21. »
Source : Le Figaro
KseniaC’est au tour de Ksénia de se dévoiler dans son uniforme militaire russe…
Philippe Francq a écrit
La troublante Ksenia n’a pas fini d’étonner Largo… à suivre dans « Les Voiles Écarlates »!Source : Instagram de Philippe Francq
Le PopeLe teasing continue de manière régulière…
Philippe Francq a écrit
L’inquiétant Pope sera aussi de la partie. Comme Largo, vous découvrirez bientôt pour qui il œuvre.Source : Instagram de Philippe Francq
Première planche de l'albumLe Figaro décortique la première planche du tome 22 ! C’est à découvrir ICI.
Découvrez la première planche du nouveau Largo Winch !
« Dans la dernière planche de l’album L’Étoile du matin, tome 21 signé Philippe Francq et Éric Giacometti publié en 2017, Largo Winch avait été laissé dans une fort déplaisante posture… Largo Winch allait-il s’en sortir? Attaqué de toutes parts, sa e-réputation en lambeaux, Largo s’était laissé enfermer en galante compagnie dans un super-ordinateur du nom de Jonas pour tenter d’empêcher le Groupe W de sombrer corps et âme. Cette sorte d’immense labyrinthe high-tech en forme de «trader du futur» capable de brasser dix milliards de dollars par jour, peut le ruiner en utilisant le «trading haute fréquence», une activité de l’ombre permettant de gagner en bourse avec des techniques sans scrupule…
Piégé à l’intérieur de Jonas (on aura noté la référence à la baleine du conte Pinocchio de Collodi) par une mystérieuse tueuse à sang froid, Largo tente désespérément d’empêcher cette opération. Mais le voilà prisonnier d’un couloir informatique, soudainement scellé, bientôt sans oxygène… Comme une souris prise au piège!
Le suspense est intenable. Et pourtant, la toute première planche du 22e tome Les Voiles écarlates (à paraître le 15 novembre) que nous dévoilons ici, prend le contre-pied total des attentes des lecteurs.
D’emblée nous découvrons une chanteuse pop (sorte de sosie de Rihanna) qui chante «Bad Largo» …
Sur le plan graphique, on identifie qu’il s’agit d’un clip vidéo. Bouche pulpeuse, posture glamour, la chanteuse se pâme. Dans la deuxième case Largo Winch apparaît dans un fauteuil royal, tenant d’une main, une représentation de la Bourse et de l’autre un gros cigare dont les volutes de fumée sont marquées du sigle d’un «$»… Une caricature manifeste du capitaliste à l’ancienne, totalement cynique et intéressé.
La troisième case met en scène la chanteuse susurrant «Krach me!» alors qu’une flèche d’indicateur boursier plonge vers le bas…
Le scénariste Éric Giacometti avoue s’être bien amusé sur cette introduction décalée: «Dans les précédentes aventures de Largo Winch, et ce depuis le début de la série, il y a toujours eu une page «Résumé», explique-t-il. La solution de facilité aurait été de faire le même type de page. Mais nous avons préféré casser les codes, tout en respectant le personnage. Là aussi il y a ce côté mise en abîme qui est très stimulant…»
Dans le deuxième strip, sur fond de logo FBI, on retrouve la belle chanteuse arborant désormais une casquette du FBI, le doigt accusateur, le micro près de la bouche, l’écharpe blanche immaculée au vent, chantant: «Oh my Largo Talk to me… I’m a silver girl… I’m a Winch silver girl…»
Le dessinateur Philippe Francq confie en souriant: «C’était en effet très amusant de commencer l’histoire de cette manière. C’est une manière innovante de mettre le lecteur dans le bain de l’histoire sans commencer par l’histoire directement, mais en en racontant une autre. Et c’est là qu’intervient ce clip, qui raconte une autre histoire. Ainsi, le lecteur se rend compte que c’est une vidéo et que Largo lui-même assiste à cette histoire dans l’histoire.»
La dernière partie de la planche utilise une image de Largo Winch tenant une arme en main, tirée du tome 21 (et qui lui a valu une sacrée mise à l’index sur les réseaux sociaux… ) Habilement, la pseudo-Rihanna chante: «Oh my Largo… Kill me…» Quand la jeune femme chante «Oh my Largo… Fly to me…», les lecteurs comprennent la référence à l’épisode où les Anonymous s’en sont pris à lui , et où il a dû fuir en grimpant sur le haut d’une pyramide mexicaine où l’attendait son ami Kaplan le pilote de jet…
Enfin, la dernière case qui montre la tour Winch sous la neige finit par mettre les points sur les «i»: «C’est le nouveau tube planétaire. Déjà 37 millions de vues…» et une autre personne de répondre: «Dommage que le groupe ne possède pas ce genre de plateforme vidéo. Ça laisse rêveur…»
En réalité, ce type de rêve s’apparente clairement à un cauchemar pour Largo Winch! »
Source : Le Figaro
Deuxième planche de l'albumLe Figaro continue à publier et commenter chaque semaine une planche du nouvel album « Les Voiles écarlates« . Pour découvrir la deuxième planche et son analyse, c’est ici :
https://www.lefigaro.fr/bd/decouvrez-le-deuxieme-planche-du-nouveau-largo-winch-20191020
De mon côté, je vais arrêter d’aller regarder ces planches, je trouve que ça me gâche la sortie prochaine de l’album. A vous de retourner sur le site du Figaro si vous voulez continuer…
thorgal-bdWebmestreDates et versionsEn tout cas, sacré teasing orchestré par les auteurs. Je l’attends avec impatience celui-là !
La première planche est excellente.Petit point au passage sur la parution, je ne sais plus ce qui a été dit ici.
- Parution le 15 novembre 2019 !
- Édition normale à 15 euros.
- Édition « documentée » (vue à la Fnac) à 16€50.
- Édition luxe à 199 euros.
Et la (les) couverture(s), contrairement à celle de Thorgal qui fuite bien en avance, n’est toujours pas connue.
Si l’édition documentée a une couverture différente, je m’offrirai les deux…
Bande annonce du tome 22Et la couverture de l’album est toujours gardée secrète
Couverture du tome 22Le Figaro commente en avant-première le visuel de couverture du tome 22.
» Sur cette couverture d’une grande élégance, Largo Winch se tient dans une position de combat, surveillant un ou plusieurs ennemis, le bras tendu, une arme dans la main. À ses côtés, on reconnaît la jolie blonde Ksenia Naïevna, « impétueuse dircom du forum de Talos » rencontrée par Largo Winch dans le 21e tome L’Étoile du matin. Elle aussi est vêtue d’une combinaison de plongée. Largo et Ksenia forment un harmonieux tandem. Un duo dynamique.
Les deux personnages apparaissent dans une position de tension extrême, prêts à bondir. Il semble que Largo toise son adversaire d’un regard de défi. La composition de l’image est orchestrée comme un ballet. Il se dégage de cette image une grande sensation de puissance et de suspension temporelle. Le suspense est à son comble.
L’esquisse de cette couverture fournie par Philippe Francq permet de s’apercevoir que les deux protagonistes tenaient en joue un événement hors champ, mais dont on voyait s’échapper les flammes. Dans la couverture définitive, le feu a disparu…
La couverture de ce 22e tome baptisé Les Voiles écarlates fait directement écho à L’Étoile du matin, celle du tome 21. On retrouve le même lettrage empruntant quelques traits graphiques à l’alphabet cyrillique. Le fond de l’image est saumoné. La grande différence, c’est que cette fois Largo Winch n’est plus seul, perdu au milieu d’une forêt de bougies, dans une atmosphère un peu mortifère.
Non, cette fois Largo Winch agit en duo. Le symbole est fort et énergique. Une jolie jeune femme couvre ses arrières… »
Source : Le Figaro
» Sur cette couverture d’une grande élégance «
Ha bon….????????
Tjahzi a écrit
Le Figaro commente en avant-première le visuel de couverture du tome 22.Je n’ai jamais été un fan des couvertures de Largo Winch. ( Franck est pourtant un dessinateur exceptionnel et il sait dessiner des décors incroyables rempli de détails / et les couleurs sont splendides )
Pourquoi ? :
- parce que c’est beaucoup trop sobre.
- parce que ca ne raconte absolument rien de l’album ( en fait, on pourrait presque copier l’illu de ce nouveau tome et le coller sur un précédent album… ) Où est la continuité de la grande tradition des couvertures de BD où l’illu de la cover illustre un véritable cliffhanger et ne doit nous donner qu’une seule envie : acheter l’album pour en savoir plus sur la façon dont le héros va se sortir d’une situation généralement aux conséquences mortelles pour lui.
Franck passe beaucoup de temps sur ses planches. C’est un dessinateur ultra précis et méticuleux. Vraiment dommage que ca ne se reflète pas sur la couverture….
Certains diront qu’au moins, avec un fond blanc l’album sortira très bien dans les rayons ( bien qu’un nouveau Largo, c’est toujours mis en avant dans les magasins du fait du gros volume d’album mis en vente. Donc, pas difficile de les trouver… ).
Le plaisir de lire un album passe déjà par la couverture et ce qu’elle promet au lecteur…. Pour Largo, elles ne promettent rien. Juste un titre et un Largo ( avec parfois un autre personnage… ) Ultra séduisant, non ?
Je suis très heureux que pour Thorgal, ( ou XIII avec toujours un superbe dessin complet pour la couverture ) nous ayons les superbes toiles de Rosinski pour illustrer chaque couverture d’album ( et pas, à la place, un Thorgal au trait noir sur un fond blanc…. Beuurckkkkkk….. ). Et au moins, on aura eu un Artbook Rosinski avec toutes ses peintures des couvertures…. Imaginez un artbook avec les couvertures des Largo….
Sortie de Largo Winch ce 15 novembreParution aujourd’hui de l’album « Les Voiles écarlates« , avec de nombreuses apparitions dans la presse.
Commençons par le site Actua BD qui accompagne son analyse d’illustrations intéressantes.
« Le tome 22 de la série Largo Winch paraît aujourd’hui. Il boucle le premier diptyque signé Philippe Francq et Éric Giacometti, ce dernier succédant à Jean Van Hamme au scénario. Nous restons dans la tradition du « James Bond de la finance » avec une intrigue rythmée, haletante et… instructive notamment dans l’exploration de la finance des oligarques russes.
La publication du tome 21 de Largo Winch avait fait sensation : c’était le premier où Éric Giacometti, écrivain de thrillers à succès, se mettait dans les pas de Jean Van Hamme qui avait décidé de passer le relais. Avec comme cahier des charges de boucler les pistes ouvertes dans le précédent diptyque (les numéros 19-20) et de redynamiser la série en la faisant entre davantage dans l’actualité économique. Il faut dire que Giacometti, ancien journaliste chef de service de la section économique du Parisien, en connaît un rayon.
On a donc découvert dans le précédent épisode la notion de Trading de haute Fréquence (HFT), de Flash Crash et de l’emprise de plus en plus forte des algorithmes sur la finance internationale. « En quelques décennies, déplorait naguère Jean Van Hamme, l’économie est passée des mains des industriels à celle des financiers… »
Et des financiers dans les mains des ingénieurs et des mathématiciens. En octobre 2019, le mois dernier, Google affirmait avoir atteint la suprématie quantique ouvrant la voie à un trading robotisé d’ultra-haute fréquence et à la création de blockchains tellement sophistiquées que toute falsification est impossible, en principe.
En principe, car des voyous, il y en aura toujours à la faveur des bouleversements politiques de la planète qui, majoritairement, n’œuvrent pas pour le bien de tous. Cette fois, notre bon Largo, capitaliste responsable et humaniste, a affaire à une poignée d’oligarques russes pour qui la moralité est une valeur ajustable. Et il est personnellement dans leur viseur. Heureusement, notre milliardaire humaniste en a vu d’autres et dans un épisode magistral au rythme endiablé, il va tenter de se tirer de ce mauvais pas.
Les filles de Saint-Pétersbourg et les gréements rouge-sang des voiles écarlates donnent du lustre à ce nouveau diptyque. On est bien loin de Tintin au Pays des Soviets même si le gouvernement russe d’aujourd’hui vous a des airs de Soviet Suprême new-look.
A découvrir également ici sur Actua BD : une longue interview de Philippe Francq. Si vous aimez le dessinateur, vous apprécierez certainement cet entretien !
Interview des auteurs sur VivacitéSur la chaîne de radio belge VivaCité – mais aussi visible sur le web – une interview des deux auteurs de Largo Winch. Cliquez ici : https://www.rtbf.be/auvio/embed/media?autoplay=1&id=2564856
Source : Vivacité
Articles du FigaroLe Figaro a accompagné la parution de ce nouveau tome de Largo Winch par de nombreux articles. Voici le dernier qui paraît en même temps que « Les Voiles écarlates« .
LA CASE BD – Le 22e tome des aventures du milliardaire humaniste, Les Voiles écarlates, sort en librairie. Ses deux auteurs, Philippe Francq et Éric Giacometti décryptent une case de ce nouvel album survitaminé.
« Sur le papier, la série BD Largo Winch n’a peur de rien : 12 millions d’albums vendus depuis 30 ans, et un tirage d’environ 400.000 exemplaires à chaque nouvel album. Le milliardaire humaniste créé par Jean Van Hamme et dessiné par Philippe Francq se porte comme un charme.
On aurait pu craindre que cette magie n’opère plus avec le retrait de son créateur Jean Van Hamme… Mais en 2017 la parution de L’Étoile du matin scénarisé par le romancier Éric Giacometti a prouvé le contraire.
Le dessinateur Philippe Francq forme désormais un duo dynamique avec l’auteur d’une quinzaine de thrillers (Le Rituel de l’ombre, Le Règne des Illuminati, Conspiration ou Le Triomphe des ténèbres, en 2018, avec Jacques Ravenne). La suite et la fin de ce diptyque russe, Les Voiles écarlates, conclut de manière magistrale un renouveau du personnage.
« Largo Winch évolue comme n’importe quel héros archétypal, explique Éric Giacometti. Le personnage créé en BD par Jean Van Hamme et Philippe Francq restera. Il évoluera avec son temps, mais ce sera toujours le même, porteur de cette potentialité romanesque qui le caractérise… Moi, avec Les Voiles écarlates, je n’ai fait que le propulser dans le 3e millénaire, face aux changements sociétaux, l’avènement d’une économie numérique, les oligarques russes, ou la finance digitale… »
Et quand on s’interroge sur le fait que Largo Winch soit parfois ressenti comme l’un des représentants de l’ultra-capitalisme, ou vu tel un symbole du capitalisme galopant, Éric Giacometti sourit : « Je me souviens d’une citation de Confucius disant à peu près : «Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte. Sous un mauvais gouvernement, la richesse est aussi une honte » Selon moi, tout est dans le «aussi»…» (Rires).
La demi-planche qui suit a été fortement voulue par Éric Giacometti. Lors d’une séquence de course-poursuite, Largo Winch force l’entrée d’un showroom de voitures de luxe. Au lieu de prendre une splendide Aston Martin DB5 (la voiture fétiche de James Bond), il porte son choix sur un imposant véhicule militaire amphibie russe, le Sherp. « Cette scène comporte un double clin d’œil à James Bond pour les aficionados, analyse Éric Giacometti. Le premier lorsqu’il prend le véhicule russe au lieu du célèbre véhicule de 007 : la jeune femme qui l’accompagne s’en étonne et Largo répond : «Je la laisse à James.» L’autre clin d’œil fait référence à L’Espion qui m’aimait, mais pour le comprendre, il faut lire l’album. »
Philippe Francq précise : « Je me souviens que notre éditeur souhaitait que l’on explicite ce clin d’œil, en citant James Bond. Mais Éric et moi avons tenu bon. En soi, la scène n’est pas compliquée à mettre en scène. Pour l’anecdote, il n’existe pas de showroom automobile à Saint-Pétersbourg, à l’exception de celui de Rolls-Royce. En me baladant dans la ville, j’ai donc photographié un grand magasin de vêtements de luxe, et j’ai remplacé les mannequins par des véhicules de luxe. »
En réalité, Philippe Francq n’a eu aucun problème à dessiner une Aston Martin. La véritable difficulté s’est révélée lors de la mise en couleur de l’album. « Nous avions des couleurs franches qui juraient entre elles, du jaune, du rouge Ferrari, du bleu et du vert, précise Francq. Comme la séquence se déroule en hiver, je ne peux pas jouer avec la lumière du jour! Le jour ne se lève plus à cette période de l’année. Il faut donc jouer avec une lumière artificielle. Cette absence de lumière diurne fut d’ailleurs une lourde contrainte de cet album ! »
Le gros problème, c’était le côté très fatigant pour les yeux d’une telle planche. « J’ai donc fini par trouver le truc, poursuit le dessinateur, en brunissant au maximum le véhicule militaire! Ce qui a rendu la planche tout à fait lisible… »
Finalement, ce clin d’œil à James Bond a permis aux deux auteurs de faire une mise au point concernant une comparaison qui perdure depuis la création de Largo. Le personnage est très souvent comparé à une sorte de « James Bond de la finance ».
Or, il n’en est rien. « Largo est un type assez tourmenté, tiraillé entre son côté Spartacus et son côté César. Largo Winch est à la fois un rebelle et le chef d’entreprise d’un groupe mondial. Si l’on peut établir une comparaison entre l’espion britannique et Largo Winch, c’est plutôt dans leurs environnements mutuels. Dans les deux cas, ces héros évoluent dans un univers glamour et sophistiqué, mais c’est tout. »
C’est pour cela que Largo refuse de prendre la voiture fétiche de l’espion britannique. « Largo règle ses comptes avec 007 ! plaisante Éric Giacometti. On découvre ainsi un personnage plus rude, plus « hard boiled ». Largo Winch est un dur à cuire. Il ne s’achète pas de voitures de luxe. Il n’aime pas les joujoux. Il a sa part d’ombre… »
Et Philippe Francq de conclure : « Largo Winch n’est pas un héros tapageur. Il n’est pas bling-bling. Il ne possède pas de Rolex… »
Autre article intéressant ici sur Le Figaro où le journaliste accompagne les deux auteurs à Saint-Pétersbourg. Avec une chouette vidéo qui fait le lien entre vues de la ville et planches de la BD.
Entretiens dans le journal Le SoirEncore un riche entretien avec les auteurs ici pour le journal Le Soir. Et un autre ici consacré à Philippe Francq.
Les auteurs de Largo Winch au «Soir»: «Les ordinateurs sont aux commandes de la finance mondiale»
Quand les Bourses tremblent devant le « shadow banking », il faut un héros comme Largo Winch pour éviter le crash. Ses auteurs, Philippe Francq et Eric Giacometti, nous parlent d’éthique financière.
Dans la nouvelle aventure de Largo Winch, Les voiles écarlates, l’équilibre du monde financier est soumis aux algorithmes de data centers reliés par fibre optique à toutes les Bourses de la planète. Le trading à haute fréquence intoxique les marchés en quelques millisecondes. Le shadow banking des places financières parallèles jongle avec des milliers de milliards de dollars. Dans ce scénario plus proche de la réalité que de la fiction, Largo Winch essaie de préserver une forme d’éthique du commerce. Le héros milliardaire refuse les délocalisations et refiscalise les bénéfices de ses entreprises. Faut-il y croire ?
Dans les premiers albums de Largo Winch, la finance faisait rêver. C’est moins le cas aujourd’hui ?
Philippe. Les Golden Eighties de Wall Street sont derrière nous ! La crise des subprimes est passée par là et le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz assure que nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle secousse. Ce pourrait même être imminent, tout en restant aussi imprévisible que les éruptions volcaniques… Largo pour sa part a toujours eu un petit côté moral. C’est un milliardaire totalement improbable avec un vrai côté social.
Les précautions prises pour qu’un nouveau crash boursier ne puisse pas se reproduire sont insuffisantes ?
Philippe. On nous avait dit ça en 1929 aussi ! Les dangers du « shadow banking » et des Bourses parallèles sont bien là, alimentés par le développement du trading à haute fréquence.
Eric. « Shadow banking », ça fait titre de film hollywoodien mais le marché de produits hors du secteur bancaire traditionnel pèse 500.000 milliards de dollars, soit mille fois le PIB de la Belgique ou cinq fois le PIB mondial ! Tout ça se balade au-dessus de nos têtes. Même les régulateurs ne savent pas précisément ce qui se passe avec cet argent. Cette opacité est intéressante pour un scénariste. Via le « shadow banking », ce qui se passe à Singapour peut nous toucher immédiatement.
L’aventure des « Voiles écarlates » est centrée sur le trading à haute fréquence, qu’est-ce qui vous a excité dans cette thématique ?
Eric. En 2010, j’étais au service économique du journal Le Parisien. En voyant arriver le « flash crash » du 6 mai, où la Bourse est tombée brutalement avant de remonter aussi vite, nous étions en état de stress. On se demandait si ça allait se reproduire. L’explication officielle était que la responsabilité en incombait à un « fat finger », un type qui aurait appuyé sur la touche milliard plutôt que la touche million. On apprendra plus tard que le responsable était le trading à haute fréquence. Je me suis dit qu’un jour, ça ferait un bon polar financier. Entre-temps, les ordinateurs à haute fréquence sont aux commandes de la finance mondiale.
Vous avez fait des repérages dans ces data centers hautement sécurisés ?
Philippe. Je suis rentré dans deux banques à Londres. On était au plus près des traders. Je ne révélerai pas les noms des banques car nous y sommes allés sans les autorisations de la haute direction. Les data centers qui permettent le trading à haute fréquence contiennent ce que les traders appellent des « ordinateurs à pizza », des machines plates, qu’il faut réfrigérer à grands frais avec des climatiseurs.
Dans les data centers, les systèmes sont doublés ou triplés. Tout est fait pour que ça ne s’arrête jamais, même en cas de panne ! Ce sont des systèmes extrêmement énergivores. La plupart des data centers sont en Caroline du Nord, reliés à des centrales électriques au charbon. Elles sont nichées dans un vaste désert écologique. Selon les spécialistes de l’environnement, en 2020, internet polluera autant que tous les moyens de transport de la planète !
En décidant de refiscaliser le Groupe Winch, Largo remet en cause l’existence des paradis fiscaux ?
Eric. Le monde a évolué sur cette question. Même les banquiers suisses ont accepté de lever le secret bancaire. Les « Panama papers » ont montré qu’il y avait des règles du jeu nouvelles.
Philippe. Autres temps, autres mœurs ! Largo se débarrasse lentement de l’héritage de son père. Il a commencé par le fauteuil du board qui était surélevé, puis par le bureau et l’immeuble du siège. Là, on change la manière de faire et de faire fonctionner le groupe. C’est son père qui avait mis un système en place en vue d’éluder les droits de succession…
Le FSB a remplacé le KGB et s’intéresse de près à Largo. En 2019, les Russes se préoccupent de finances autant que d’espionnage politique ou stratégique ?
Eric. Bien sûr ! Sous Eltsine, le pouvoir était parti aux mains des oligarques. Poutine et le FSB ont décidé de les surveiller étroitement. En 2003, Poutine, qui venait du KGB avant d’être président, a réuni les oligarques russes dans son bureau. Il leur a dit de ne plus s’occuper de politique, d’en finir avec l’évasion fiscale. Un seul d’entre eux, Khodorkovski, n’a pas entendu le message et il en a pris pour dix ans. En 2019, à Saint-Pétersbourg, à l’équivalent russe du forum de Davos, le président de la commission des finances de la Douma est venu devant le parterre d’hommes d’affaires pour déclarer : « On a de la chance, personne n’a encore été arrêté cette année ! » Le FSB était dans la salle…
Avec ses jets privés, Largo n’est pas en décalage avec l’évolution du monde ?
Eric. Il ne faut pas que Largo devienne une BD moralisatrice. Si Largo ne peut plus prendre l’avion, ne peut plus se servir d’armes à feu. Si Simon ne peut plus ni boire ni draguer… Attention à ne pas basculer dans le marketing éditorial, dans le conformisme… Il faut de l’éthique, ça oui, comme quand il choisit de refiscaliser sa société. Mais dans une BD d’action on ne peut pas circuler en trottinette, sinon ce n’est plus crédible. On ne doit pas se brider. La fiction peut tout se permettre. Lucky Luke avec un brin d’herbe en bouche au lieu d’une cigarette, c’est de l’hypocrisie. Largo a son ADN. Si on veut un héros écolo ou vegan, il faut en créer un autre plutôt que de transformer Largo.
Philippe. On ne va pas se mettre à faire du « greenwashing » dans Largo. Il faut qu’il reste un héros d’aventures, qui bouleverse l’ordre établi, qui ne se conforme pas toujours aux lois, qui préfère faire justice lui-même alors même que ce n’est pas bien… Il fait ce que nous ne faisons jamais dans la vie.
Quelle est la place des femmes dans le monde financier très machiste où évolue Largo Winch ?
Eric. Les temps ont changé ! Largo se prend sa première veste ! Et dans les scènes de sexe, ce n’est plus lui qui tient les rênes. Même dans James Bond, la patronne du MI6 est une femme désormais. L’époque des traders cocaïnés du film Le loup de Wall Street, qui s’envoie des prostituées, c’est terminé. Mais le rôle de la femme par rapport à des héros comme Bond ou Largo reste néanmoins compliqué. Elles ne peuvent pas jouer à égalité parce que le héros c’est tout de même Bond ou Largo. On est, là, dans l’injonction paradoxale. Sauf si Largo devait se mettre en couple…
Philippe. Je confirme d’abord que Largo ne va pas se marier. Pour le reste, dans l’univers des affaires et du luxe, les hommes riches, propriétaires de yachts et de villas de rêve, qu’ils soient beaux ou laids, ont toujours de jolies femmes autour d’eux. C’est ça la réalité.
A quand une aventure de Largo Winch en Belgique ou à Bruxelles ?
Philippe. C’est vrai qu’il n’y a jamais mis le pied sinon de loin, lors de l’explosion d’un yacht au large de la côte belge à la fin de l’album H. Alors qu’on peut voir des citations à propos de la Belgique dans quantité de blockbusters américains comme Iron Man, par exemple…
Eric. Personnellement, je suis né un 21 juillet et ça me plairait, un album belge de Largo ! Mais si dans le monde entier, on connaît la Maison Blanche, qui incarne le pouvoir de l’Amérique, qu’est-ce qui se passe à l’intérieur des bâtiments européens de Bruxelles ? On n’en sait rien ! C’est la culture de l’opacité. On ne verrait pas un House of Cards dans le Berlaymont ou le Juste Lipse. Les Américains sont plus audacieux à cet égard !
Philippe. S’il fallait faire quelque chose en Belgique, je choisirais Anvers, la plaque tournante du commerce mondial du diamant.
Eric. Oui, il est question d’Anvers dans le film de James Bond « Les Diamants sont éternels »…
Source : Le Soir
Bonjour,
Quelqu un pour me dire si il y a un ex libris prévue pour le tome 22
Merci
Salut Kurt, je n’ai vu aucune annonce de tirage limité proposé avec un ex-libris pour le moment. Peut-être dans l’édition prestige qui paraîtra le 6 décembre ?
Et pourtant, dans les séances de dédicace de la semaine dernière, on retrouve les auteurs signant un ex-libris ! Mystère…
Source : Editions Dupuis
Je l’ai lu. Excellent album!
Dessin et couleurs toujours au top. Humour et clins d’oeil présents.
Côté scénario, comme souvent, Largo est manipulé et a toujours un coup de retard jusqu’à ce que ça s’inverse.
Côté bizarrerie, le dénouement se fait très tôt dans l’album, à la page 33, Largo a gagné. Et on a un épilogue jusqu’à la page 36 et on dirait vraiment que l’album s’achève et finalement le compte n’y était pas tout à fait, donc on en a encore pour une dizaine de pages, le temps que tous les comptes soient soldés.
Et rebelote à la page 47 où la dernière case de la planche 45 pourrait être une excellente fin mais … on a droit à une page bonus en guise de « l’histoire est un éternel recommencement » pour citer Van Hamme dans XIII par la bouche Giordino.
En bref, Francq toujours au top (même s’il gagnerait à dessiner un ou 2 tours de taille de plus à ses personnages féminins qui sont quand même souvent à la limite de l’anorexie, même ça s’améliore un peu) et Giacometti à la hauteur du personnage, un excellent successeur de VH.
Tjahzi a écrit
A découvrir également ici sur Actua BD : une longue interview de Philippe Francq. Si vous aimez le dessinateur, vous apprécierez certainement cet entretien !Effectivement, c’est une super interview, longue et très complète!
Avec quelques piques à la série XIII qui s’essoufflait mais c’est de bonne guerre.
Tjahzi a écrit
On est, là, dans l’injonction paradoxale. Sauf si Largo devait se mettre en couple…
Philippe. Je confirme d’abord que Largo ne va pas se marier.En parlant de se marier, on peut rappeler que Largo avait été au bord de se marier avec Lizza-Liu Mellow dans les tomes 3 et 4 (de force bien sûr), et qu’il a été marié (également de force) en Californie avec une LaJoya dans une histoire que VH avait publiée en 2010 pour le Centre belge de la BD (il avait fait pareil pour XIII).
Edition de prestigeSortie ce 6 décembre de l’édition prestige du tome 22 chez Dupuis.
- Tirage limité à 399 exemplaires signés par Philippe Francq
- Couverture inédite
- Grand format 330 x 460 mm
- 104 pages
- Planches crayonnées et encrées en vis-à-vis
- Prix de vente : 199 €
Source images : FB de Largo Winch
Entretien dans Le ParisienEntretien avec les deux auteurs de Largo Winch dans le journal Le Parisien, où l’on parle un peu de l’avenir de la série…
«Largo Winch va devenir plus écolo»
Le dessinateur du patron aventurier et son nouveau scénariste confient quelques secrets de fabrication et autres indices sur la suite de la saga.
Créé par le scénariste belge Jean Van Hamme (80 ans, créateur également de Thorgal et XIII) et son compatriote, le dessinateur Philippe Francq (58 ans), le personnage de Largo Winch, héritier milliardaire du groupe W, vit désormais ses aventures sous la plume d’un nouvel auteur, le Français Eric Giacometti (56 ans). Cet ancien journaliste du « Parisien-Aujourd’hui en France », auteur de thrillers économiques, a signé le dernier diptyque « L’étoile du matin » et « Voiles écarlates ».
A l’origine un personnage de roman, devenu ensuite un héros de BD. Quand j’ai rencontré Jean Van Hamme, il y a trente ans, nous avions le projet de raconter des histoires d’aventure. Jean avait bien conscience qu’on ne pouvait plus le faire à la manière des années 1950, époque à laquelle il restait encore des coins de planète à découvrir, où on connaissait moins bien certains pays… Il voulait des aventures qui se passent dans des centres urbains, sur fond d’économie. Les albums « OPA » et « Business Blues » ont permis de fixer le cadre de vie du héros, montrer qu’il n’a pas de soucis financiers et que son emploi du temps est libre. Qu’il est un chef d’entreprise mais que chacune des divisions du groupe W ayant son patron, le groupe tourne qu’il soit là ou pas…
C’est une BD très divertissante avec des scènes d’action mais, pendant quelques planches, vous vous arrêtez et vous intégrez des concepts économiques. Ça a été la plus-value de cette BD. Personne ne l’avait fait avant. Ce contexte est l’occasion de fixer une bonne histoire.
J’ai choisi Eric, rencontré par ailleurs bien avant. Il était la personne qui semblait pouvoir reprendre cette série. En plus d’écrire des romans, il a été journaliste économique et je désirais renouer avec l’aventure financière, un temps délaissée.
Il fallait que ce soit la suite du tome 20, au cours duquel le méchant s’en sortait, et que Largo, le héros, se refiscalise. Jusque-là, la particularité de l’empire dont il avait hérité reposait sur 10 bouts de papier dans une Anstalt àVaduz (NDLR : société spécifique du Liechtenstein qui est exemptée d’impôts sur les flux financiers réalisés à l’extérieur du pays), ce qui lui évitait de payer des frais de succession. Son père adoptif, Nerio Winch, en avait eu l’idée mais à notre époque ce n’était plus tenable, ni éthique.
Un tiers de nos lecteurs sont probablement des cadres, dirigeants, avocats, banquiers, gestionnaires de fortune… Des Français, Belges et Suisses… Ils adorent Largo parce que la série traite du monde et de l’économie actuels. Les deux autres tiers, dans la grande majorité, sont des lecteurs traditionnels de BD qui aiment les histoires d’aventure et les personnages de la série.
Un personnage de bande dessinée contemporain, et je parle de tous ceux qui ont existé depuis les années 1930, comme Tintin, Spirou, Fantasio et tant d’autres… s’il est animé régulièrement avec la sortie d’un album au moins tous les deux ans, sans grosses interruptions, il a toutes les chances de perdurer 50 ou 100 ans et de se moderniser au fil du temps. Cela dépend aussi bien sûr de la fidélité du lectorat.
La série s’est vendue à plus de 11 millions d’exemplaires à travers le monde et est traduite en 17 langues. Le dernier opus a été tiré à 300 000 exemplaires.
Dans ce petit univers de la bande dessinée, il faut 30 ans minimum pour installer un personnage dans la culture générale d’une société. Les films ont participé à ce que Largo rentre dans l’imaginaire du grand public. Cet ensemble conjoncturel favorable explique que lorsque « L’étoile du matin » est sorti, Olivier Bossard, le directeur du master finance d’HEC, l’a adoré et a voulu utiliser Largo Winch pour son projet de livre « Introduction à la Finance ».
L’année prochaine est l’année de la BD, Citéco (NDLR : la Cité de l’Economie, nom du nouveau musée à Paris) était intéressé pour une exposition temporaire en 2020. La BD est devenue un vecteur pédagogique, la preuve avec Economix (NDLR : la première Histoire de l’économie en bande dessinée, publiée dès 2012), « Les algues vertes, l’histoire interdite » ou « Sarkozy Kadhafi, des billets et des bombes »…
Cela donne une image plus crédible. Peut-être que si Largo avait été inventé aujourd’hui, on l’aurait situé en Chine ou ailleurs. Cela dit, la dynastie des Winch étant des migrants yougoslaves — leur vrai nom est Winczlav — venus aux Etats-Unis se réfugier, cela fait partie de l’histoire de ce continent.
Actuellement, les activités du groupe W, construit tout au long du XXe siècle, sont : mines, métallurgie, grande distribution, transport maritime… A partir des prochains albums, il va y avoir diversification. On va le rendre plus écolo en participant par exemple à la lutte contre le réchauffement climatique.
Il n’y a aucun patron équivalent sur la planète. Un patron qui fait des bénéfices, ne délocalise pas, ne licencie pas, baisse le salaire de ses grands directeurs en cas de mauvaises performances… Moi je n’en connais pas ! Cela en fait un personnage de milliardaire sympathique. Le patron que j’aurais aimé avoir en tant que salarié.
Source: Le Parisien
Avis sur le tome 22Après avoir déballé mes cadeaux sous le sapin, j’ai enfin lu le dernier tome de Largo Winch, Les Voiles écarlates, et je l’ai beaucoup apprécié, même si la trame générale du diptyque reste classique.
Première partie avec le tome 21, tout se noue jusqu’à la dernière case où Largo se trouve dans une situation inextricable. Deuxième partie avec le tome 22, tout se dénoue grâce à l’ingéniosité retrouvée du héros. De ce point de vue, Giacometti s’inscrit vraiment dans la continuité de Van Hamme. Certes, il modernise l’aventure, mais on retrouve bien les caractéristiques des différents personnages qu’on suit depuis tant d’années. Côté dessin, Francq continue d’assurer fort !
J’avais lu que Jean Van Hamme trouvait les explications sur le trading haute fréquence trop ardues. Peut-être que c’était un peu long dans le premier tome, mais ici dans Les Voiles écarlates, c’est parfait pour moi. Et si ça continue dans le shadow banking, je suis partant ! Je crois d’ailleurs deviner que c’est ce qui s’annonce avec les titres des tomes 23 et 24 à venir : La frontière de la nuit & Le centile d’or.
Ralf a écrit
» Sur cette couverture d’une grande élégance «
Ha bon….????????
Tjahzi a écrit
Le Figaro commente en avant-première le visuel de couverture du tome 22.Je n’ai jamais été un fan des couvertures de Largo Winch. ( Franck est pourtant un dessinateur exceptionnel et il sait dessiner des décors incroyables rempli de détails / et les couleurs sont splendides )
Pourquoi ? :
- parce que c’est beaucoup trop sobre.
- parce que ca ne raconte absolument rien de l’album ( en fait, on pourrait presque copier l’illu de ce nouveau tome et le coller sur un précédent album… ) Où est la continuité de la grande tradition des couvertures de BD où l’illu de la cover illustre un véritable cliffhanger et ne doit nous donner qu’une seule envie : acheter l’album pour en savoir plus sur la façon dont le héros va se sortir d’une situation généralement aux conséquences mortelles pour lui.
Justement Ralf c’est justement cette sobriété et ce coté épuré qui m’a fait découvrir Largo Winch.
Début des années 90: en 90 même si je ne dis pas de bêtise alors que je lisais Thorgal et XIII de Van Hamme je me souviendrais toujours (ca reste ancré) avoir d’un coup d’œil été attiré par la couv du premier largo:
juste un personnage sur fond blanc, ca m’a tout de suite plu et intrigué, ca tranchait justement avec le reste des bd par ca sobriété et cerise sur le gâteau scénarisé par JVH.
Un rapide coup d’œil sur le dessin a l’intérieur et j’ai tout de suite été conquis.
Que l’on revienne aujourd’hui a ce type de couverture est une bonne chose avec ce nouveau duo il n’est pas question de créer une nouvelle série mais bien de revenir aux sources des premiers largo (aventures et finances)
De plus ces couv blanches épurées (même si ont est passé par toutes les couleurs pour distinguer les diptyques ) sont aussi une marque de fabrique de largo qui identifie dorénavant la collection en rappelant justement les deux premières couv originelles.
Pour en revenir aux derniers tomes la reprise est effectivement une réussite scénaristique car Giacometti a su garder les codes des précédents Largo mais en poussant plus loin celui ci dans le monde de la finance actuelle.
Le personnage s’apparente de plus en plus a un james bond multimilliardaire et le fond Karista equity n’est pas sans me rappeler l’organisation spectre dans james bond d’ailleurs.
Entretien sur TV5 MondeSympathique entretien avec les deux auteurs du dernier Largo Winch dans l’émission L’Invité sur TV5 Monde.
Nemo33Surprenante manière de lire le dernier album de Largo Winch : en plongée dans la fosse de Nemo33 à Bruxelles!
Les Voiles écarlates, les nouvelles aventures de Largo Winch à lire sous l’eau!
(Vous y lirez aussi que Largo a acheté son matériel de plongée au magasin de NEMO33… )
Source : FB de Nemo33
J’ajoute cet article découvert par la suite dans le journal belge L’avenir.
La piscine Nemo 33 propose une façon étonnante de découvrir « Les Voiles écarlates », le dernier album de Largo Winch sorti en 2019. Pour lire les 33 premières planches, vous devrez en effet plonger à dix-huit mètres.
Voilà une manière originale de lire sa bande dessinée. Nemo 33, qui a longtemps été la piscine-fosse de plongée la plus profonde du monde, propose à ses utilisateurs de prendre leur temps pour remonter et de lire quelques planches du dernier album de Largo Winch « Les Voiles écarlates ».
Parce que c’est le niveau maximum que peut atteindre un plongeur débutant, les premières planches ont été positionnée à dix-huit mètres de profondeur. Au total, ce sont 33 planches qui sont immergé, un clin d’œil au lieu, mais également adapté au temps d’une plongée moyenne. « Alors qu’il remonte, le plongeur profite du temps nécessaire pour désaturer pour lire la bande dessinée », explique Olivier Pierre, responsable de l’académie de plongée de Nemo 33 à nos confrères de BX1.
Philippe Francq, le dessinateur de Largo Winch et utilisateur occasionnel de Nemo 33 s’amuse de l’initiative. « C’est une manière distrayante de remonter. Quand on reste plus de dix minutes au fond, il faut observer des paliers. L’occasion, donc, de découvrir le nouvel album», explique-t-il à son tour à confrères bruxellois.
Dans l’eau, les différentes planches ont évidemment été glissé dans un support qui résiste à l’eau et immergée la semaine passée. C’est la quatrième fois que Nemo 33 propose ce genre d’expérience. La suite de l’album se découvre au bord de l’eau, les pieds au sec cette fois.
Il sera possible de découvrir les planches au fond de l’eau jusqu’à la fin du mois de mars.
thorgal-bdWebmestreAprès avoir relu (et apprécié) le tome précédent en version commentée, c’est à dire avec quelques pages complémentaires présentant le monde de la finance, j’ai pu enfin me plonger dans la suite (dans un canapé plutôt qu’une piscine).
J’ai bien apprécié cette suite et le travail du scénariste. Je n’ai pas trop envie de lister quoi que ce soit, les bons ou les mauvais points, mais simplement de dire que j’ai toujours eu le sentiment d’être dans un Winch, avec mes personnages habituels.
C’est ce que j’attends d’une reprise. Que les repreneurs se glissent dans l’aventure avec respect pour les personnages et l’univers qui ont séduit les lecteurs.
Pour moi, c’est donc une réussite, et je continuerai à m’offrir les versions « documentées ». Ce serait même pas plus mal que ces versions documentées deviennent la norme. La BD franco-belge peut et doit évoluer, et je suis persuadé que le lecteur préfère mettre un euro de plus et prolonger son plaisir de lecture.
Juste une bricole sur Largo et Simon, attention à ne pas trop vous déshumaniser les gars. Simon commence à ressembler à un tueur à gages, et Largo s’inquiète davantage pour ses actions que pour ses employés qui sont en train de brûler dans un immeuble. Il y a peut-être trop de morts autour d’eux, ils ne les voient plus.
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