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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Oraison Funèbre

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Oraison Funèbre

Ce sujet a 41 réponses, 19 participants et a été mis à jour par Tjahzi tjahzi, il y a 1 mois et 2 semaines.

  • Créateur
    Sujet
  • #31272 Répondre | Citer

    Après la mort de TIBET (Ric Hochet, Chick Bill), il y a une quinzaine de jours, Voila que Jacques Martin nous quitte à son tour.


    Je ne connais pas grand chose sur ce grand homme, mis à part qu’il était un collaborateur d’Hergé et d’Edgar P. Jacobs, et aussi, que son personnage, Alix, a bercé mon enfance…
    Mes parents avaient eu la bonne idée d’acheter l’intégrale Lombardi d’Alix et ce jeune gaulois a accompagné quelques unes de mes soirées (presque qu’autant que le petit gaulois bourré de potion magique).
    Au début, je lisais les aventures d’Alix en diagonale, car les textes sont assez lourd et occupent une bonne place parmi les dessins, mais avec le temps (et l’age ), j’ai appris à apprécier….
    Je dois une bonne partie de mes connaissances sur le monde antique grace aux périples d’Alix et Enak dans leurs différentes aventures.
    Car Jacques Martin avait fondé un genre : celui de la bande dessinée historique rigoureusement documentée.
    Je connais moins ses autres albums comme Lefranc, Jhen, Keos…etc mais je suis sur qu’ils sont tout aussi passionnant

    Adieu Jacques Martin et encore merci !!!



    Site sur Alix
    : http://www.alixintrepide.org/

40 réponses de 1 à 40 (sur un total de 41)
  • Auteur
    Réponses
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    Re: Oraison Funèbre

    Je ne connaissait pas trop cet auteur.
    Mais je garde de bon souvenir des Alix que je lisais au patronage.

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    Ah oui j’aimais bien Alix. J’en lisais beaucoup à l’âge où tous les autres parlaient plutôt de Pokémon. Et un Alix c’est plutôt long à lire quoi. ^^

    La série avait été reprise par quelqu’un d’autre depuis longtemps je crois ?

    Eh bien RIP à Jacques Martin, décidément c’est la série depuis quelques mois.

    Edit : après vérification, effectivement Jacques Martin ne s’occupait plus des dessins depuis 1996, après une longue interruption de la série.

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    J’ai lu tous les Alix et en possède un grand nombre ; R.I.P.

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    C’est un bel hommage Bierodix Je me souviens avoir ouvert un album quand j’étais plus jeune, mais je ne suis jamais allée au bout
    Requiescat in pace.

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    c’est triste en effet ! j’aimais bien alix…

    bravo pour ton vibrant homage !….

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    RIP Jean Giraud

    Adieu Mr Blueberry, Arzak ou John Difool….

    Les mondes de la BD et de la SF perdent un grand personnage qui a pu exprimer tout son talent artistique durant toutes ces années….

    Merci pour tout Moebius !!!

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    J’aimais bien ses dessins mais pas trop les histoires (un peu trop… trop !).

    Et puis, il est de chez moi, il a dessiné la ville à sa façon :

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    Gotlib

    Les éditions Dargaud ont l’immense tristesse d’apprendre le décès de Marcel Gotlib aujourd’hui à l’âge de 82 ans.

    Les millions de lecteurs ayant appris à rire dans les pages de la Rubrique à Brac, des Dingodossiers, ou de Gai Luron perdent un humoriste fascinant, un dessinateur virtuose, un touche à tout iconoclaste et un ami cher qui parvenait à provoquer le rire à la moindre de ses pages. Quiconque aura eu un jour la chance de croiser le « brave et généreux Gotlib », comme l’appelait René Goscinny, se souviendra avec tendresse d’un homme d’une gentillesse inouïe, au sourire contagieux et à l’humanité parfaite, qui ne se rendit jamais totalement compte de l’admiration sans borne qu’il suscitait.
    De Pilote à Fluide Glacial, il révolutionna la façon de faire de la bande dessinée, faisant rentrer un non sens britannique et une irrésistible façon de se moquer de tout dans les foyers français.
    Marcel Gotlib était un génie, un maître, un ami, et c’est bien la première fois qu’il ne nous fait pas rire.

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    Putain d’année 2016

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    Gai Luron  a perdu son créateur… RIP

     

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Oh, dis donc…

    L’un des auteurs qui ont forgé mon intérêt pour la BD. Je revois, au lycée, les planches de Pervers pépère qui circulaient sous le manteau (c’est le cas de le dire).
    82 ans… Le temps passe…

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre
    Pervers pépère

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    Frank Giroud

    Le scénariste Frank Giroud s’est éteint ce vendredi à l’âge de 62 ans. Dans la « Galaxie Thorgal », il a réalisé le XIII Mystery consacré à Martha Shoebridge avec Colin Wilson, et la série Le décalogue dont un tome a été dessiné par Giulio De Vita. Mais sa carrière est riche de nombreuses autres œuvres de qualité dont vous trouverez les détails dans cet article de BDZoom. Et si vous voulez tout savoir sur l’auteur, un blog très complet lui est consacré à cette adresse : http://frankgiroud.blogspot.com. Frank Giroud y intervenait régulièrement pour s’adresser à ses lecteurs.

    Répondre | Lien | Citer

    Ah ça me fait quelque chose! C’était vraiment un grand conteur (je crois d’ailleurs que c’est comme ça qu’il se décrivait), qui aimait dérouler des histoires.

    Je me suis laissé transporter par les séries Destins, Secrets et Quintett (alors que le dessin était inégal) et par le Décalogue bien sûr (un chef d’oeuvre), et dans une moindre mesure Louis la Guigne (alors que j’aimais moins le dessin de Dethorey).

    Pour moi un de meilleurs et que je regretterai le plus dans son style de narration (des destins incroyables) avec Charlier (des aventures haletantes)…

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    Né le 3 mai 1956…

    Gloups, un jour de moins que mon paternel… Ça fait bizarre…

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    Edouard Aidans

    Edouard Aidans, le dessinateur surtout connu pour sa série « Tounga« , nous a quittés aujourd’hui à l’âge respectable de 88 ans. Il a collaboré début des années ’80 avec Jean Van Hamme à la série « Tony Stark« , mais a dessiné de nombreuses autres BD de mon enfance dans les pages du journal Tintin.

    « C’est son neveu, Tony Larivière, qui a appris au monde du neuvième art la triste nouvelle ce jeudi en milieu d’après-midi : Édouard Aidans, dessinateur emblématique de l’âge d’or de la BD franco-belge devenu célèbre pour avoir (notamment) dessiné Tounga, est décédé à l’âge de 88 ans après une carrière riche et respectable.

    S’il restait, aux yeux de beaucoup, l’un des piliers de feu le journal de Tintin, Édouard Aidans avait pourtant débuté sa carrière, à 16 ans, au sein du journal… Spirou. Il s’imprégnera alors du style « gros nez » en vogue du côté de Marcinelle, mais développera par ailleurs une patte tout à fait personnelle qui lui vaudra d’attirer l’attention de quelques-uns des scénaristes les plus côtés de l’époque.

    Ce fut par exemple le cas de Greg, qui n’hésitera pas, un temps, à lui confier la reprise de Bernard Prince. Mais aussi de Jean Van Hamme, déjà, avec Tony Stark (rien à voir avec celui d’Iron Man), un western dont les six albums parus occuperont le duo de 1979 à 1983. Ou encore de Jean Dufaux, qui lui rendait déjà hommage hier, évoquant « un homme cultivé, inquiet et plus fragile qu’il ne le paraissait », et avec qui il avait présidé aux destinées de La toile et la dague, une série moyenâgeuse conclue en trois albums.

    Mais c’est surtout pour Tounga, un guerrier préhistorique antérieur à Rahan qu’il accompagnera dans les pages du journal Tintin dans les années 60 puis 70 qu’Édouard Aidans se fera connaître du grand public.

    Ces dernières années, le monde de l’édition l’avait un peu oublié, cependant que lui poursuivait sa carrière en mode mineur en publiant des gags érotiques qui l’amusaient beaucoup.

    Depuis 2001, la bibliothèque d’Andenne, dont il était citoyen, porte son nom. La Chambre belge des experts en BD lui a aussi décerné en 2006 le Prix géant de la BD pour l’ensemble de son œuvre. »

    Source : Journal belge L’Avenir

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    Philippe Tome

    ActuaBD annonce le décès de Philippe Tome, le scénariste du Petit Spirou :

    « C’est avec beaucoup de tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Philippe “Tome” Vandevelde, le co-créateur entre autres du Petit Spirou et de Soda. Il s’est éteint hier, le 5 octobre, à l’âge de 62 ans.

    Philippe Tome est né à Bruxelles le 24 février 1957. Il entame rapidement une carrière professionnelle en devenant l’assistant de Dupa, ainsi que de Turk & De Groot. Durant cette période, il fait la rencontre de Jean-Richard Geurts dit Janry, qui devint par la suite son complice pour la reprise de Spirou & Fantasio (1982-199. Le succès à la fois critique et public est au rendez-vous. Non seulement les carrières de Tome & Janry sont lancées mais en plus, leur collaboration permet de redorer l’image du groom et de son accolyte. C’est ainsi que naît en 1987, la version enfantine et espiègle de Spirou : Le Petit Spirou. Un nouveau succès retentissant pour le duo !

    Fort de ses réussites, Philippe Tome multiplie les projets. Toujours chez Dupuis, il lança en 1985 le polar humoristique Soda, dessiné successivement par Luc Warnant (1986-1987), Bruno Gazzotti (1988-2005) puis Dan Verlinden (à partir de 2014). Puis, il fait une incursion dans la collection Air Libre en proposant le one-shot Sur la Route de Selma, un polar dessiné par Philippe Berthet et se déroulant dans le sud des USA marqué par la ségrégation raciale. Ce récit marque une nouvelle étape dans l’évolution de Tome vers le polar. Car en 1996, Philippe Tome écrit pour Ralph Meyer la trilogie Berceuse Assassine (1997-2002), publiée aux éditions Dargaud.

    Entre temps, il a aussi repris à son compte les scénarios du Gang Mazda (1993-1996), la série dessinée par Christian Darasse, racontant les mésaventures farfelues d’un studio d’auteurs de BD. La collaboration avec Darasse s’est ensuite poursuivie chez Glénat puis Sandawe, avec la publication de la série Les Minoukinis.

    Malgré une période faste dans sa carrière de scénariste de BD, Philippe Tome a aussi rencontré quelques difficultés. En 1998, la publication de Machine qui rêve, la 46ème album de Spirou & Fantasio divise les lecteurs malgré de bonnes critiques et de bonnes ventes. Au lieu de lancer le début d’un nouveau cycle de cette série mythique, cet album marque au contraire la fin de l’ère Tome & Janry. En 2005, Tome inaugure “Cosmo”, une nouvelle collection dont il devait être l’auteur central, lancée par les éditions Dargaud Benelux et qui se voulait “à la croisée des trois grandes cultures BD”. Mais l’expérience tourne court.

    Quant à Soda, son autre grande série, les fans ont patienté 9 ans avant qu’un nouvel épisode du flic-pasteur paraisse en 2015 dessiné cette fois par Dan Verlinden, après l’arrêt de Bruno Gazzotti. Ce nouveau récit devait être un diptyque. Un album posthume viendra-t-il couronner la carrière de Philippe Tome ?

    Nous reviendrons dans les prochaines heures sur la carrière de ce grand scénariste du franco-belge. Nos pensées vont à sa famille et ses proches. »

    ActuaBD a entre temps publié un article plus complet sur Philippe Tome : 

    https://www.actuabd.com/Deces-du-dessinateur-Philippe-Tome-le-createur-du-Petit-Spirou

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Oh, une bien triste nouvelle !  

    Il était l’un des scénaristes phares de ma « grande période BD » personnelle, les années 90. Soda, Spirou, le petit Spirou et Berceuse assassine, j’ai tout lu et relu, avec à chaque fois le sentiment que l’auteur avait su créer exactement ce que j’espérais de lui. Je pense particulièrement à « Soda », la série qui m’a fait comprendre qu’on peut réaliser des histoires fortes, sombres et dramatiques, avec un dessin semi-réaliste qui ne semble a priori pas s’y prêter.

    Je ne le connaissais pas, mais il était pour moi un grand de la BD.

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    C’est bien triste. 62 ans c’est tellement jeune. 

    J’ai découvert les aventures de Spirou via les albums de Tome et Janry et cette période restera toujours très spéciale pour moi.

    Et j’ai adoré les aventures de Soda et les blagues du Petit Spirou (surtout les 3-4 premiers que je relis encore).

    Merci Monsieur Tome, vous allez nous manquer.

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    Holala c’est trop jeune ça! 

    Je garde le souvenir du meilleur scénariste de Spirou. Et Soda cet OVNI de la BD!

    Adieu, tu nous manqueras.

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    Oui, c’est un grand monsieur qui s’en va.

    J’ai grandi avec son Spirou à lui, bien plus qu’avec celui, charmant et désuet, de Franquin.

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    L’hommage de Zep :

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    Flo

    Pour moi c’était la période dorée de Spirou et Fantasio, au moins au niveau de Franquin… La vallée des bannis, Vito la Déveine, Luna Fatale et bien sûr le chef d’oeuvre absolu qui a « tué » Spirou : Machine qui rêve !

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    Hommage du Journal de Spirou

    Le Journal de Spirou prépare un numéro spécial en hommage à Tome pour le mois de novembre…

    Infos : Spirou.com

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    L’hommage de Béatrice Tillier :

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    Numéro hommage de Spirou

    Un numéro spécial de Spirou sort ce 6 novembre en librairie. Présentation sur Ligne Claire.

    Un numéro spécial de l’hebdomadaire Spirou en date du 6 novembre 2019 rend hommage au scénariste Philippe Tome récemment disparu. Le Petit Spirou, Soda, le Gang Mazda ont eu des clins d’œil émus pour leur créateur sans oublier tous ses copains auteurs qui, avec beaucoup de chaleur humaine et de tristesse bien sûr, lui ont fait, sous forme de dessins, un dernier au revoir.

    Nob, créateur de Dad, regrettera de jamais avoir rencontré Tome pour le remercier de ses joies d’enfant. Rodrigue, Cauvin, Joan, Bercovici, Bianco, Feroumont, David Etien, Yann et Schwartz ou Hentier, Alary, Janry bien sûr, Grenson, Ralph Meyer, ils se sont tous donnés rendez-vous dans les pages de ce Spécial très émouvant pour un Tome qui était quelqu’un de discret au grand talent, un superbe raconteur d’histoires qui a enchanté ses lecteurs.

    Voici le dessin d’hommage de Janry.

    Source: Ligne Claire

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    Claire Bretécher

    « On l’avait toujours suivie, au fil des années Pilote, de Spirou à Tintin, puis dans le Nouvel Obs, dans L’Écho des Savanes.

    Claire Bretécher, qui vient de disparaitre a marqué par son humour décalé, sa feinte légèreté, son trait caustique et ses textes toujours vrais, non seulement la BD mais aussi son époque, celle d’un 9e art qui bourgeonnait et a fait éclore avec elle l’une de ses plus belles fleurs.

    Cellulite, Les Naufragés, Les Frustrés, Agrippine, son trait était si reconnaissable, son humour net et touchant mais dur aussi. Claire Bretécher était une sensible, une femme dont l’émotion se ressentait dans ses œuvres et dans sa vie.

    Elle était aussi une redoutable chroniqueuse du quotidien. Pudique avec ce regard si beau qui se posait sur vous, vous effleurait et s’en allait souriant. Et voilà, elle est partie, tout doucement en nous laissant bien triste, désorienté, un peu beaucoup perdu…« 

    La suite de l’article est à lire ICI dans Ligne Claire.

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    Je vois que personne n’a partagé cette triste nouvelle, donc je m’en charge.   

    Le père de Rahan, Andret Chéret est mort il y’a 2 jours a l’age de 82 ans… 

    C’est grâce notamment a Rahan que je lis de la bande dessiné aujourd’hui, mais c’est surtout grâce a lui que j’ai découvert Thorgal car je cherchais étant plus jeune a faire comme mon Père avec ses Rahan et a me trouver ma propre bande dessiné avec un style de dessin un peu similaire. Je suis donc tombé sur Thorgal (qui en plus avait un nom qui sonnait un peu comme Rahan). Voila pour la petite histoire.

    Merci a Monsieur Chéret donc…  

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    André Chéret

    André Chéret a aussi dessiné la série « Domino« , avec Jean Van Hamme comme scénariste, ainsi que d’autres séries moins connues.

    Le site Ligne Claire nous parle en particulier de Rahan :

    « Pour tous les lecteurs de Pif Gadget dans les années soixante-dix, le décès d’André Chéret que l’on vient d’apprendre est aussi celui de son héros Rahan, homme de la préhistoire au coutelas d’ivoire. Chéret avait 82 ans et était le dessinateur de cette série mythique qu’il avait su maintenir sur le devant de la scène et dont le scénario était signé par Roger Lecureux décédé en 1999.

    Rahan était un peu l’inventeur de tous les progrès du futur. La roue, la boussole, l’écluse, le feu, et on en passe, surnommé le Fils des âges farouches, ses aventures ont paru pour la première fois en février 1969 dans le numéro un de Pif Gadget. Il faisait très régulièrement la Une du magazine et son coutelas, avec lequel il choisissait sa destination à la fin de chaque épisode en le faisant tourner, a même été un des plus convoités gadgets de Pif.

    Rahan était aussi une sorte de MacGyver avant l’heure. Astucieux, intelligent, beau gosse, honnête, un brin écolo à une époque où personne ne savait ce que c’était, il allait avoir des fiancées, mais c’était un nomade qui ne se fixait pas, apportait aux tribus croisées une certaine modernité et poursuivait sa route. Il fera de la TV dans un dessin animé en série à partir de 1987. On aimait Rahan parce qu’il était libre, courageux, ne se prenait pas la tête et savait faire régner la justice autour de lui. »

    Source : Ligne Claire

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    Albert Uderzo

    Le dessinateur d’Astérix, Albert Uderzo, est mort à l’âge de 92 ans

    L’irréductible Gaulois, créé en 1959 par Uderzo et son ami René Goscinny, est devenu l’un des mythes les plus célèbres et les plus rentables de la bande dessinée.

    Le dessinateur Albert Uderzo, créateur avec René Goscinny du personnage d’Astérix, est décédé ce mardi matin à l’âge de 92 ans, a-t-on appris auprès de sa famille et de proches.

    «Albert Uderzo est mort dans son sommeil à son domicile à Neuilly d’une crise cardiaque sans lien avec le coronavirus. Il était très fatigué depuis plusieurs semaines», a indiqué son gendre Bernard de Choisy à l’AFP.

    Source: Le Figaro

    • Ce sujet a été modifié le il y a 4 ans et 8 mois par Tjahzi.
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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Ça fait tout drôle, ces grands anciens qui nous quittent…

    Nos papys BD nous quittent, ces gloires d’hier et d’aujourd’hui dont tout le monde connaît l’œuvre ou le nom.

    Et Astérix, quelle trajectoire pour ce personnage ! Incroyable de se dire qu’à peine 5 ou 6 ans après sa création, le p’tit Gaulois s’imprimait déjà à plus d’1 million d’exemplaires. Une fabuleuse histoire BD, comme on n’en voit plus dans le franco-belge.

    Je vais relire un ou deux Astérix aujourd’hui, histoire de laisser glisser les yeux sur le trait rondouillard et précis de notre papy Albert.

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    Hommages à Uderzo

    Hommages de ses collègues dessinateurs…

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    Juan Gimenez

    La Caste des Méta-Barons est en deuil suite au décès de son dessinateur Juan Gimenez.

    Le monde de la science-fiction est en deuil. Le dessinateur argentin Juan Gimenez, auteur de la série de bande dessinée “La Caste des Méta-Barons” avec Alejandro Jodorowsky, est mort à l’âge de 76 ans des suites du Covid-19. Les éditions Glénat ont confirmé la triste nouvelle ce vendredi 3 avril dans un communiqué.

    Venu s’installer en Europe en 1981, Juan Gimenez avait publié son premier album en français “L’Étoile Noire” aux éditions Glénat cette même année. Mais c’est au début des années 1990 que le grand public fait plus particulièrement la connaissance de son travail sur la série “La Caste des Méta-Barons” imaginée avec l’artiste franco-chilien Alejandro Jodorowsky. Gimenez au dessin et Jodorowsky au scénario, ils publieront ensemble 8 tomes et un hors-série de cette saga culte de la BD de science-fiction.

    Source: Huffpost

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    Jean-Claude Mézières

    Valérian et Laureline pleurent Jean-Claude Mézières

    Compagnon de route de Jean Giraud / Moebius, il était l’un des initiateurs de la bande dessinée de science-fiction en France avec la série « Valérian et Laureline » qu’il dessinait sur le scénario de son ami de jeunesse Pierre Christin. Mézières était l’un des dessinateurs français les plus solides et les plus influents de sa génération, tant en France qu’à l’international. Il vient de décéder, aujourd’hui le 23 janvier à l’âge de 83 ans.

    Ce qui caractérise Mézières avant tout, c’était son sourire, sa gentillesse, sa modestie, lui qui a été le compagnon de route des plus grands. Son dessin est pourtant aussi puissant que celui d’Uderzo et aussi inspiré que celui de Moebius. Mais il n’a jamais dévié de sa voie de dessinateur classique. Il avait pourtant une aura internationale : George Lucas l’a regardé de près pour faire ses Star Wars, il a travaillé sur Le Cinquième Élément de Luc Besson qui adaptera plus tard son Valérian.

    […] Suite de l’article à lire sur ActuadBD

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    Oui, effectivement. Encore un immense dessinateur qui nous quitte. En 1983, j’avais eu la chance de ramener ce dessin original de la foire du livre de Bruxelles. Mézières dédicaçait sur le stand de Dargaud. Et c’était la cohue pour avoir un dessin. C’était un dessinateur qui avait un véritable style original ( avec une excellente maîtrise de la répartition des noirs sur une planche ). Valérian a fait partie de mes grands moments de lecture dans les années 80 et 90.   

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Ah, Mézières… Une grande inspiration de ma jeunesse, pour une science-fiction qui m’a dérouté et fait progresser dans le genre.

    C’est drôle, je suis à fond dans Valérian en ce moment, on se regarde la série télé à la maison, on relit à deux les albums dans l’ordre chronologique (ce que je n’ai jamais fait auparavant) et j’attends un jeu de rôle Valérian qui est en gestation depuis fort longtemps.

    Giulio de Vita a posté une photo personnelle très sympa.

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    Sempé

    Le dessinateur Jean-Jacques Sempé est décédé ce jeudi, à l’âge de 89 ans. Il était l’auteur du « Petit Nicolas » et de nombreux dessins de presse humoristiques.

    Le Petit Nicolas, sous la plume de Goscinny et le crayon de Sempé, c’est pour moi de merveilleux souvenirs d’enfance !

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    Bob de Groot

    On apprend le décès de Bob de Groot, le scénariste de Léonard et Robin Dubois, dessinés par son complice Turk.

    Robin Dubois était une de mes séries préférées dans le journal Tintin, j’adorais l’humour absurde des gags de Bob de Groot.

    La RTBF rend hommage à cet auteur qui a marqué la BD franco-belge durant de nombreuses années :

    Léonard est orphelin : l’auteur de BD belge Bob De Groot est décédé

    Les Éditions du Lombard ont la profonde tristesse de vous faire part du décès de Bob de Groot, survenu ce 17 novembre 2023 à Ottignies (Belgique), à l’âge de 82 ans, indique dans un communiqué des Editions du Lombard. Scénariste, dessinateur et découvreur de talents, co-créateur des célèbres Léonard et Robin Dubois, il prit son envol sous l’aile des plus grands pour atteindre le firmament du 9e Art. »

    « Loin de se limiter à la BD humoristique, il multiplia les collaborations dans tous les genres et laisse derrière lui une œuvre pléthorique à la mesure de son infatigable envie d’écrire. La Direction, et l’ensemble des auteurs, collaborateurs et personnel de la maison d’édition s’associent à la douleur de sa famille et de ses proches. »

    Dès l’enfance, ce natif de Bruxelles n’est intéressé que par une seule chose : la bande dessinée. Délaissant les cours dès que possible pour s’adonner à sa passion – quand bien même il s’agit dans un premier temps d’organiser les jeux de plage du journal Spirou. À croire qu’offrir rires et évasion aux enfants était une seconde nature chez Bob de Groot.

    Bien vite, il rejoint l’équipe du studio de dessins de l’éditeur de Marcinelle. Déjà prolifique, il publie son premier mini-récit dans Spirou en 1962, et place ici ou là dessins, strips et pages dans les quotidiens belges. Il attire l’attention de Maurice Tilleux, dont il devient un des assistants. Car s’il est doué d’une inventivité personnelle bouillonnante, Bob de Groot n’a pas non plus son pareil pour se glisser dans l’univers des autres, surtout s’il s’agit de leur écrire un gag désopilant dont il signe le story-board – habitude qu’il conservera toujours. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Philippe Liégeois, alias Turk. Tous deux sont alors auteurs complets mais l’un peine sur les scénarios et l’autre commence à vivre le dessin comme une limitation à son envie d’écrire toujours plus. La solution est toute trouvée, d’autant qu’ils partagent un goût certain pour l’absurde, les jeux de mots et le comique visuel à la Tex Avery. C’est le début d’une belle amitié, selon la formule consacrée.

    Les deux compères tapent un jour à la porte du Studio Greg. Rencontre déterminante s’il en fut : le créateur d’Achille Talon les prend sous son aile, négociant leurs premiers contrats avec Le Lombard, corrigeant les planches du jeune scénariste, jusqu’au jour où il n’a plus d’amélioration à lui suggérer. Ensemble, de Groot et Turk feront les riches heures du journal Tintin version Greg (lequel en prend la direction en 1965). Ils y créent Robin Dubois, qui leur vaudra souvent les honneurs des lecteurs, par l’entremise du référendum. C’est dans l’une des pages de cette série phare que, en 1974, de Groot a l’idée d’un vieil inventeur – Léonard – qui vient d’inventer le parcmètre. Comme Greg lance Achille Talon Magazine, il leur demande de développer le concept qui, selon lui, se prêterait bien à une série comique. Une idée de génie : Léonard est né. Le reste appartient à l’Histoire, et dans le gag de Robin Dubois, le vieil inventeur s’appellera Mathusalem.

    Mais il serait dommage de réduire Bob de Groot à ses héros les plus célèbres. Ce serait oublier qu’il fut l’illustrateur d’une série de Fred. Que, sur le conseil de Jean Van Hamme, il s’aventura sur les rives du récit réaliste en écrivant pour Philippe Francq le sombre et touchant Des villes et des femmes. Qu’à l’instar de son mentor Greg, il fut rédacteur en chef d’un magazine, L’œuf, où il fut le premier à croire en un humoriste débutant nommé Philippe Geluck. Qu’il sut avec succès se glisser dans les pas de Goscinny, Franquin ou Macherot pour écrire Lucky Luke, Modeste et Pompon ou Clifton. Qu’il fut directeur littéraire du groupe Alpen, où il révéla entre autres Jean-François Di Giorgio et André Taymans. […]

    Source : RTBF

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    Gros coup de tristesse en lisant cette nouvelle hier. Les personnages créés ou animés par Bob de Groot ont vraiment bercé on enfance. Qu’est-ce qu’on a pu rigoler avec mon frère en lisant Léonard, Robin Dubois ou Clifton. Ça a fortement contribué à forger notre humour partagé, avec ce côté farce, non-sensical, mais en même temps subtil et pas si grossier. R.I.P.

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Nos papys belges nous ont accompagné toute une vie. Une vie à lire de la BD, à l’époque où elle était moins diffuse, plus partagée, plus « générationnelle ».

    Je suis, comme vous, marqué par la disparition de ces auteurs qui sont là depuis toujours et qui ont porté la BD franco-belge et initié tout ce qui fait ce qu’elle est aujourd’hui.

    Oui, ils me manquent tous mes papys.

40 réponses de 1 à 40 (sur un total de 41)


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