Enfant, j’ai lu Ramiro dans l’hebdomadaire « Femmes d’Aujourd’hui » de ma maman. Adulte, j’ai relu cette série en albums, surtout pour le dessin extraordinaire de Vance, moins pour ses scénarios, pas vraiment emballants. Mais pour tout fan de Vance, Ramiro est un incontournable.
Vous pouvez découvrir ICI sur BDZoom un article très fouillé et bien illustré de Gilles Ratier, qui raconte en détails la saga de la publication de Ramiro, au moment où paraissait « Tout Vance » chez Dargaud. La toute nouvelle intégrale dont parle Nineinchrem est sortie le 1er décembre, toujours chez Dargaud, pour la modique somme de 40 € pour 448 pages. C’est à découvrir ICI chez Dargaud.
Yves Schlirf, le directeur éditorial de Dargaud, a partagé sur sa page Twitter quelques pages imprimées de l’intégrale :
Il a aussi partagé sur sa page Twitter quelques pages de la monographie consacrée à William Vance, sortie également le 1er décembre. Ce recueil de 408 pages pour 45 € est à découvrir ICI chez Dargaud. Il a été rédigé par Patrick Gaumer qui avait déjà publié la monographie consacrée à Grzegorz Rosinski. Grosse différence cette fois, le format bien plus réduit de 18 x 25 cm.
Grand maître de la bande dessinée réaliste, William Vance n’avait, curieusement, jamais fait l’objet d’une véritable monographie. Loin d’être un oubli, il s’agissait surtout d’un travail de longue haleine. S’appuyant sur une série d’entretiens au long cours, recueillis en Espagne entre 2014 et 2016, Patrick Gaumer revient sur sa vie et sa carrière.
Sensible et pudique, William Vance se confie au fil d’une dizaine de chapitres : son enfance fracassée par la guerre, la découverte des grands illustrateurs américains, sa formation académique, ses premiers travaux publicitaires et la bande dessinée, enfin, qu’il pratique notamment avec Yves Duval, Henri Vernes ou Greg.
L’artiste marque bientôt d’une pierre blanche les hebdomadaires TINTIN et FEMMES D’AUJOURD’HUI, y enchaînant des oeuvres comme « Howard Flynn », « Ringo », « Bob Morane », « Bruno Brazil », « Ramiro » ou « Bruce J. Hawker ».
Mais c’est en 1984 qu’il cosignera, avec Jean Van Hamme, le premier tome de son principal best-seller : « XIII ».
Toujours sur BDZoom, Henri Philippini nous détaille la monographie de William Vance.