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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Relecture en commun

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Relecture en commun

Ce sujet a 178 réponses, 10 participants et a été mis à jour par Fred R fred r, il y a 5 ans et 9 mois.

40 sujets de 41 à 80 (sur un total de 179)
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    Pour moi « La chute de Brek Zarith » c’est :

    – on ouvre l’album et PAF ! on a direct le vertige, moi le grand saut façon Red Bull Cliff Diving J’ADORE !

    – Aaricia … Aah Aaricia. Toutes les planches où se trouve  Aaricia dans cet album sont éclairées de sa beauté lumineuse. La maternité l’embellit en lui donnant  la maturité de la féminité. Dommage, ce personnage n’a pas gardé de constance dans sa représentation. Oui vraiment c’est dommage.

    J’aime l’image que d’ailleurs Thorgal-BD a choisie pour Aaricia-La mère :

    – Aaricia est un poil contrariante avec Thorgal, ça aussi j’aime bien, c’est nouveau.

    – Thorgal et Aaricia sont … une famille ! Nous découvrons et on adore très vite ce petit Jolan adorable.

    – Les scènes psychédéliques de fêtes au royaume sont poétiques et pathétiques, j’y ai toujours vu du Moebius … ce doit être les couleurs qui me font ça. En tous les cas c’est dépaysant, et ça change de l’Entremonde.

    – Thorgal adore escalader les murailles, les ponts-levis et les châteaux, ça tombe bien nous aussi on adore qu’il le fasse. cet album est une vraie aventure de Thorgal bien-sûr.

    – Les personnages secondaires sont tellement extras : Shardar, Galathorn, Jorund …. Ils ont tous une planche, ou quelques cases, à la hauteur de leur personnage…. bref ils sont indispensables. En tous les cas moi j’ai été bizarrement plus horrifiée de la mort de Shardar, que de celle de Jorond ( que je tiens nettement pour responsable de son sort en fait), mourir grillé sur place comme ça brrr quelle horreur.

    – Le mystère autour de l’intérêt de Shardar pour l’enfant et les suspicions de pouvoirs étranges venus des étoiles apparaissent, c’est génial, on est tellement en attente d’en savoir plus. Le déni de Aaricia à la fin, est très beau aussi. (Thorgal y est tout griffonné, mais à côté de lui Aaricia et Jolan sont dessinés avec beaucoup d’amour).

    – La volonté du couple de n’être ni maître ni esclave s’affirme  avec classe, et on commence à entrevoir que les difficultés pour y parvenir seront  là. Mais voilà le ciment du couple c’est la paix, la sérénité et la famille, alors on monte avec eux sur la petite barque pour un long voyage.

    – Thorgal tenu en échec par Shardar, seul et emmuré, c’est une image forte. L’apparition du petit Jolan aussi.

    – Et à la fin on a encore le vertige ! La planche où se balance Aaricia au bout d’une corde est super bien montée, superbe. Il faut dire que dans cet album, Rosinski manie les angles de vue de façon magistrale (plongée, grand-angle, zoom …. c’est du grand art)

     

    – raaah je sui sure que j’oublie des trucs…

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans et 11 mois par Hirondl.
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    Loin des hommes

     

    Un choix qui aura des conséquences terribles. Couper un enfant des autres enfants peut être dangereux…surtout s’il a le pouvoir de créer l’ ami qui lui manque.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans et 11 mois par Fitir.
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    J’aurai bien aimé en savoir plus sur Shardar. C’est ce qui me frustre un peu dans ce cycle. On en sait si peu sur ce qu’a fait Aaricia à Brek Zarith!

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    Oui je suis d’accord, Shaniah explique ce que Thorgal a fait -rien- mais pour Aaricia, Shardar…???? Même si comme je l’ai indiqué j’aurais préféré savoir ce que faisait Syrane. Mais j’y pense au fait, Syrane ne connait PAS la paysanne Aaricia dans La Cage, cela signifie donc qu’elles ne se sont pas croisées à Brek Zarith

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    Fred r a écrit
    J’aurai bien aimé en savoir plus sur Shardar. C’est ce qui me frustre un peu dans ce cycle. On en sait si peu sur ce qu’a fait Aaricia à Brek Zarith!

    Mais c’est justement là une des forces prodigieuse de Van Hamme : la part d’ombre. Il nous montre seulement une partie de l’histoire. Et l’autre partie, c’est à nous de l’imaginer. Pour ma part, je suis ravie que Shardar, Véronar ou Ewing ne soient pas plus détaillés. Ce sont des personnages marquants qui se posent là, avec leurs personnalités définies, nous ignorons d’où ils viennent mais ils nous fascinent. On les voit et on se pose d’office mille questions. Mais personne ne viendra y répondre car ils ne sont, en définitive, que des personnages secondaires. Secondaires, mais vivants. Vivants, car ils on clairement une histoire derrière eux.

    C’est d’ailleurs en cela que réside aussi l’intérêt d’un one-shot. Je pourrais sans problème offrir à un ami qui ne connaît pas Thorgal presque n’importe quel album de la période Van Hamme, et cet album en resterait tout aussi fascinant. Si on lit Les Trois Vieillard, Le Maître des Montagnes, Louve,… on ne saisit peut-être pas toute la profondeur de certains dialogues, mais on comprend et à ce moment, on voit bien que chaque membre de la famille Aergisson a un passé qui le définit.

     

    EDIT, j’en profite pour parler de l’album d’aujourd’hui : « L’Enfant des Étoiles« .

    Thorgal

    L’enfant des étoiles

      Album n°7  
    Septembre 1984

    Dans cet album, une des choses qui m’a le plus subjugué c’est Thorgal a 7 ans. Voir Thorgal en tant qu’enfant pour la première fois, c’est une expérience. D’ailleurs, je crois bien que c’était la première fois que je voyais une BD faire un flash-back. Et j’avais été émerveillée de la justesse des trais de Thorgal enfant par rapport à l’adulte.

    … Et il est tellement mignon…  

    Et je trouve la déesse Frigg tellement belle et tellement juste aussi. ÇA c’est de la déesse !!! En tant que fan de Tolkien, elle est exactement l’idée que je me fais de la Varda Elentari, la Dame des Etoiles (les fans comprendront).

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans et 11 mois par Isis.
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    Et je trouve la déesse Frigg tellement belle et tellement juste aussi. ÇA c’est de la déesse !!! En tant que fan de Tolkien, elle est exactement l’idée que je me fais de la Varda Elentari, la Dame des Etoiles (les fans comprendront).

    Je crois que tu va me détester, mais comme certains avaient un peu de retard, aujourd’hui est un jour « pause » pour finir de discuter du cycle de Brek Zarith. L’enfant des étoiles, c’est demain.

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    Fred r a écrit
    Je crois que tu va me détester, mais comme certains avaient un peu de retard, aujourd’hui est un jour « pause » pour finir de discuter du cycle de Brek Zarith. L’enfant des étoiles, c’est demain.

    Je te souhaite une chute à la Jorund-le-Taureau…  

     

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    Thorgal

    L’enfant des étoiles

      Album n°7  
    Septembre 1984

    Bébé Thorgal La scène rappelle celle de l’île des mers gelées. Le père adoptif de Thorgal était un grand Viking et Gandalf n’était pas si fou que ça.
    Le métal qui n’existe pas, ma partie préférée. Déjà la partie de dames et son enjeu, le nom du perdant, j’aime l’idée. Ensuite la quête de Tjajzi, petit Thorgal parfaitement dessiné qui donne le bijou pour lequel Tjakzi était prêt à offrir une fortune et qui choisit de l’accompagner. Thorgal, ici, est un vrai petit héros. Hjalmgunnar, les chats ailés de Frigg, tout est bien vu. Et la fin est parfaite avec le duel contre Nidhogg , intervention de la déesse Frigg et la naissance d’Aaricia. Le couple Thorgal-Aaricia a les bases les plus solides qu’on puisse imaginer.
    Le talisman donne toute l’explication sur les origines de Thorgal et les deux premiers albums. La confrontation puis le duel dans l’espace sont bien menés et le tout pose les bases du cycle suivant, Varth veut se faire passer pour un dieu. Xargos va échouer dans son but de permettre à Thorgal de mener une existence ordinaire mais ça restera le but du héros. Et j’aime la phrase de Leif sur les vrais talismans d’un homme.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans et 11 mois par Fitir.
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    Ah mais attendez on a encore perdu Stéphane !

    Le petit Stéphane est attendu par ses membres au rayon des souvenirs.

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    J’adore cet album! Je l’ai toujours trouvé super inventif, valsant de la SF au conte de fée avec virtuosité.

    Le dessin est au top dans cet album.

    Par contre une première incohérence dans la saga? Dans La magicienne trahie, Silve nous dit que le vaisseau est là depuis 120 et que des générations se sont succédées. Mais Dans L’enfant des étoiles, ce sont bien les membres de la famille de Thorgal qui viennent des étoiles. Dur de cadrer tout ça…

    Au niveau du rythme de parution, j’ai l’impression que les histoires ont été réalisées à des moments différents. Quelqu’un en sait-il plus?

    Demain on lit Alinoe!

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    Un album qui tutoie la perfection pour moi, sur tous les plans.

    Dans la chronologie, L’enfant des Etoiles pourrait apparaître comme une pause après Brek Zarith, mais la mise en scène est tellement haletante, qu’il n’y aura pas de pause mais trois voyages spatio-temporels. Le choix de trois histoires courtes à différents âges de Thorgal enfant et adolescent est vraiment pertinente et elle donne un vrai dynamisme à l’album. La tristesse de Tjahzi et la première résurrection de Thorgal sont très émouvantes.

    Graphiquement, comme l’a souligné Fred-R, les personnages resplendissent de justesse et de beauté, en particulier le jeune Thorgal. Et que dire de la couverture… c’est une de mes préférées.

    J’aime beaucoup le fait d’avoir intégré le boulon atlante à la mythologie nordique. Deux univers imaginaires qui s’entrecroisent et se soutiennent ainsi, et c’est chacun d’eux qui s’enrichit et qui du coup devient plus réel.

    Je trouve que le vaisseau atlante a un petit air de :

     

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Hé le p’tit Stéphane est de retour, et à 5h du matin en plus.

    Thorgal

    La chute de Brek Zarith

      Album n°6  
    Juin 1984

    Mais je ne m’occupe pas de vos histoires (à part l’excellente découverte de Nikko, qui pointe effectivement la possibilité d’un lien fort entre les Atlantes et le Capitaine Flam) car pour ma part j’en suis à mon album préféré, « La chute de Brek Zarith ».

    J’ai déjà exposé à de nombreuses reprises, notamment en cette période revival, les raisons de mes préférences. J’en ai même parlé à la Convention Thorgal avec un journaliste. Je vous copie-colle ce que j’en disais :

    Ah ben, me voilà dans le Parisien !  Et on y parle de ma maîtresse d’école !

    Elle le mérite, en fait, parce que sans elle ce site n’existerait pas et je n’aurais pas passé la moitié de ma vie à naviguer auprès de Thorgal. Et au lieu de passer les meilleurs moments de votre vie sur ce site formidable à mater des filles en cosplay et des Vikings musclés, vous seriez peut-être en train de faire des confitures.
    Roh mince, mauvais exemple, la confiture c’est trop bon.

    Effectivement, comme le raconte le journaliste dans cette anecdote qui lui a apparemment bien plu, j’ai failli mourir à 8 ans, et deux maîtresses de mon école sont venues m’encourager à l’hôpital. L’une d’entre elles m’a offert le tome 3 de la géniale série « Brunelle et Colin » du trio Génin-Convard-Bourgeon, que j’ai adoré, « La nuit de la bête », et l’autre est venue avec « La chute de Brek Zarith ». J’ai trouvé l’album très beau, avec des personnages énormes, mais alors quelle flippe… Des gens habillés en animaux et peints en bleu, qu’on balance dans le vide. Des Vikings qui se font brûler, massacrer. Tous les occupants d’un château, empoisonnés. Et tant qu’à faire, la scène la plus flippante de l’histoire de l’humanité, quand Jorund est précipité dans le vide avec le trésor. Rah mais bon sang, il l’a presque attrapée cette corde ! Régulièrement, j’ouvre le bouquin pour voir si Jorund va enfin réussir à attraper la corde. <img src=" />

    Pendant quelques années, j’ai sorti le livre régulièrement, sans parvenir à l’appréhender complètement. Et puis vers 12-13 ans j’ai décidé d’emprunter les autres albums en bibliothèque. Je vous laisse imaginer la claque. Le dernier album paru, c’était « La cité du dieu perdu ». Je vous laisse imaginer la claque !

    Et alors, quoi à la relecture ? Hé bien il y a et il y aura toujours un « truc » supplémentaire, celui qui m’envoie chercher Brunelle et Colin dans la bibliothèque ou ressortir des revues Tintin. « La chute de Brek Zarith, c’est mon album culte, mon doudou thorgalien. Aaricia y est plus belle que jamais, Shardar est le meilleur méchant de la série.

    Thorgal est trop fort dans cet album, il est le héros d’une enfance. Son seul moment de faiblesse, lorsqu’il projette d’abandonner l’enfant pour sauver l’épouse aimée plus que tout. Il est puni, il est même vaincu physiquement par sa femme, elle peut s’enorgueillir d’être l’une des seules à avoir réussi à le mettre à terre (et pas en lui lâchant une branche dans la figure).

    La partie de donjons et dragons de la fin de l’album est un modèle du genre, rythmée notamment par l’épisode avec Helgith et l’apparition de l’enfant Jolan, qui donnent au passage l’intensité dramatique qu’il fallait.

    Bref, c’est ma perle personnelle. Combien il a d’étoiles celui-là ? Quoi, on peut pas dépasser 5 ? Escrocs !

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    Le Capitaine Flam ,  Actarus    et Albator  ont peuplé d’étoiles ma vie enfantine pré-thorgalienne. J’adore le rapprochement !

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    Je vois que nous sommes plusieurs thorgaliens(ennes) à avoir sucé du fulguro-poing au berceau

    Reste à savoir qui a l’antériorité de la forme du vaisseau « bi-boule »… Ce vaisseau n’apparaît pas dans L’île des mers gelées (il est simplement mentionné, mais on ne le voit pas), c’est donc dans Le talisman qu’il est dessiné pour la première fois (histoire parue en septembre 1982 d’après Wikipédia).

    Capitaine Flam est une adaptation japonaise de 1978 d’une nouvelle américaine des années 50, mais dans la nouvelle, le vaisseau du Capitaine est simplement une fusée. La forme « bi-boule » est une invention pour la série TV.

    Capitaine Flam est diffusé d’abord en Belgique en 1980 (tiens, tiens…, puis en France en 1981. Par contre il n’a pas été diffusé en Pologne.

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    Thorgal

    Alinoë

      Album n°8  
    Février 1985

    L’album du jour: Alinoe.

    Attention chef d’oeuvre! Quelle bonne idée que d’explorer cette fois-ci l’histoire d’horreur, rappelant par exemple shinning.

    Pas d’effet gore, pas de nuit, et pourtant qu’est-ce qu’elle est flippante cette île en automne! Et que sont mystérieux les pouvoirs de Jolan.

    Je trouve que le dessin de cet album est particulièrement léché. Rosinski maîtrise à ce moment tout son style.

    A demain pour Les archers

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    Thorgal

    Alinoë

      Album n°8  
    Février 1985

    Alinoë…album indépendant mais encore une fois très habilement basé sur des éléments des albums précédents.

    Aaricia préfère ignorer le fait que Jolan a des pouvoirs.

    Thorgal veut une vie « loin des hommes ».

    Le petit Jolan va donc s’inventer un ami et lui faire prendre vie.

    J’ai énormément été impressionné par cet album à l’âge où je l’ai lu : la case d’Aaricia avec ses yeux blancs est saisissante ! Les dessins de Rosinski sont parfaits et contribuent à l’ambiance de terreur.

    Encore un excellent album, un album culte qui montre à quel point Van Hamme était capable de varier les styles tout en gardant la cohérence de son histoire.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans et 11 mois par Fitir.
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    Thorgal

    Les archers

      Album n°9  
    Septembre 1985

    Les Archers. Un chef d’œuvre basé sur une idée simple. Le tournoi est un grand classique. Pour qu’il soit intéressant, il faut que les participants le soient. Et là c’est parfait, en fait c’est le meilleur que j’ai lu. La couverture dit tout : Thorgal, Kriss, Tjall, Pied d’Arbre.
    L’introduction des personnages de Kriss et Sigwald avec ce vol nocturne et cette terrible sortie est excellente. Celle de Tjall le fougueux, insouciant et trop confiant, est tout aussi bonne. En moins de dix pages, deux personnages essentiels sont posés et bien posés ! « Ouais sauf qu’un petit quelque chose me dit qu’avec toi les vrais problèmes ne font que commencer ». Bien vu Thorgal !
    Ensuite Pied d’Arbre et son armurerie si bien dessinée, l’arrivée de Sigwald et Kriss avec… »la beauté d’un chat sauvage, méfie-toi de ses griffes ». Encore une fois bien vu, Thorgal  !
    La capture de Kriss « Ce n’est pas notre affaire, que les loups se dévorent entre eux. » Un avis sage mais Thorgal participe néanmoins au sauvetage de Kriss. La scène qui suit même si elle suggérée est très difficile, la vengeance de Kriss finit de poser le personnage. La claque donnée par Thorgal aura des conséquences…
    Les qualifications du tournoi ! Thorgal n’aurait pas dû y participer…c’était à coup sûr s’attirer des ennuis et il y avait d’autres moyens de se payer un bateau ! Mais il reste humain et cela devait le démanger de montrer ce dont il est capable. Encore un code classique d’un autre genre qui plaît énormément aux lecteurs, l’attitude « badass ». Ici la phrase qui tue est « Le matériel de ton oncle n’est pas mauvais en effet. » prononcée calmement après avoir fait mieux que tous les autres ET l’avoir fait facilement en gardant de la marge. Tjall et Kriss c’est pas mal mais QUI est le boss dans cette histoire ?
    Ensuite le tournoi, la planche des premières épreuves est magnifique. L’agression et l’intervention de Kriss et Sigwald, l’avertissement de Kriss dans une case signée superbe.
    L’ultime épreuve « un peu cruelle, mon ami ? », le suspense, les doutes de Pied d’Arbre, la mort d’un des participant puis d’un des jumeaux et enfin la décision sage (un peu tardive ?) de Thorgal. C’est vraiment du grand art.
    Enfin, la mort de Sigwald, l’homme capable de modérer Kriss, son seul ami. La traque finale est terrible. Kriss, enragée, manque deux fois de le tuer à l’arc puis au couteau mais deux fois Tjall sauve la vie du héros. La solution trouvée par Thorgal, son saut dans la rivière, le baiser de Kriss à Tjall…avant de l’assommer. La conclusion est réussie et même légère après un album tout de même très dur.
    Bon je me lâche, même si je n’établis pas de hiérarchie formelle « Les Archers » est tout de même mon album préféré !

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans et 11 mois par Fitir.
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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Thorgal

    L’enfant des étoiles

      Album n°7  
    Septembre 1984

    Boarf j’en suis encore au tome 7…

    Trois histoires fabuleuses. La première est pour moi une introduction parfaite à la série, avec tout ce qu’on veut de suspense et de mystère. Et ces mystères sont résolus dans la troisième, qui offre l’essentiel des clés des origines de Thorgal.

    L’histoire centrale, avec ce titre extraordinaire « Le métal qui n’existait pas », je trouve qu’on y trouve l’histoire magie-dieux la plus équilibrée de la série. C’est peut-être grâce au rythme du format court, qui fonctionne si bien.

    A l’heure où les histoires de Thorgal ont tendance à s’étendre sur 3-4 albums ou plus, ça fait bien plaisir de retrouver des récits denses, mythiques, qui n’occupent pourtant que quelques planches mais en optimisant chaque case et chaque bulle.

    En plus de son talent, je pense que Van Hamme était quelqu’un qui travaillait beaucoup. C’est ce que je ressens en relisant ses récits.

    Ah et puis, au fait, 5 étoiles !     

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    Thorgal-BD a écrit
    Boarf j’en suis encore au tome 7…

    Le concept de départ est bien 1 album par jour, et le sujet a été posté le 21 décembre, mais c’est vrai que c’est hyper chaud du coup.

    Il faut prendre le train en route pas le choix, nous sommes le 31, et logiquement on devrait même parler du n°11.

    7, 8, 9 …. ouh la je n’ai pas le courage … Si ! dans « Alinoë » il y a les fameuses scènes de calme que j’aime TANT sur la plage au début de l’album, avec ce moment touchant ou humblement Thorgal dit qu’il ne sait pas lire.

    et il y a aussi THE baiser entre Thorgal et Aaricia, le plus beau de la série, un rare moment de sensualité en fait.

    et moi je suis trop romantique … 

     

    « Les archers » alors …  bizarrement ce n’est pas mon number one, qui est Brek Zarith on l’a bien compris. Par contre, c’est certain il y a la Kriss que je préfère dans cet album, une Kriss très féline. Des portraits qui devraient pour moi rester une référence en terme de physionomie et d’expression, fine et ronde à la fois. Elle n’a pas un regard méchant, elle a regard perçant, je n’ai pas retrouvé ça chez les autres dessinateurs, ce qui ne m’a pas permis d’apprécier suffisamment la série des Mondes de Kriss.

    Comme le dit Thorgal-BD pour le n°7, dans tous ces albums VH et Rosinski « optimisent » dans le bon sens du terme.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans et 11 mois par Hirondl.
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    En plus de son talent, je pense que Van Hamme était quelqu’un qui travaillait beaucoup. C’est ce que je ressens en relisant ses récits.

    C’est certain, il y a plein de petits détails bien vus. Un exemple dans les archers après la démonstration initiale de Kriss et sa déclaration satisfaite « L’arc au poing, il n’existe pas un homme capable de me battre »…et bien la case puis la planche d’après…Thorgal, en fâcheuse posture mais sans avoir besoin d’insister nous comprenons déjà que c’est lui cet homme

    Tout coule de source, les styles varient et des éléments d’albums précédents sont utilisés mais il y a une continuité parfaite. Les petites incohérences passent bien et nous en comprenons l’intérêt scénaristique, elles ne sont pas fortuites. La force de Van Hamme est qu’on ne sent pas le travail : travail de documentation, travail dans les enchaînements etc. Tout le contraire malheureusement d’albums aux dialogues et au découpage laborieux.

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    Thorgal

    Les archers

      Album n°9  
    Septembre 1985

    Les archers! Notre duo d’auteurs continue sa fameuse série d’albums parfaits. Je sais que beaucoup le considèrent comme le meilleur, et je l’adore également. Mais pour moi le meilleur ne sortira que 2 ou 3 albums après Pourquoi? Tout simplement parce qu’il n’y a aucun élément fantastique dans cet album, et qu’il manque donc à mon goût un des ingrédients pour avoir l’album parfait.

    Là où je vous rejoins, c’est que c’est parfaitement maîtrisé, même s’il y a plein d’éléments et de personnages à introduire. On sent que Van Hamme a eu à coeur de compléter la saga avec de vrais personnages secondaires développés.

    A demain pour Le pays Qâ!

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    Thorgal

    Le pays Qâ

      Album n°10  
    Avril 1986

    Le Pays Qâ. Tout d’abord la couverture, avec les yeux de Kriss, en premier plan tandis que Tjall, Aaricia et Thorgal sont au second. Au vu du contenu de l’album, Aaricia aurait pu être mise au premier plan mais enfin cette couverture est tout de même magnifique.
    L’histoire commence par une leçon de tir à l’arc de Pied D’Arbre et l’enlèvement de ce dernier et de Jolan. Kriss et sa nouvelle coiffure proposent un marché et narguent la petite paysanne Aaricia. Thorgal va accepter le marché, se rendre dans un pays lointain pour une mission impossible. Tjall va bien sûr suivre. Mais c’est Aaricia qui se révèle à ce moment. La damoiselle en détresse c’est définitivement terminé. La princesse Viking va sa sacrifier sa chevelure et se battre. La lutte Kriss-Aaricia ne fait que commencer.
    Ensuite tout est bien vu, la description de la mission avec les trajectoires d’Ogotaï et Tanatloc (petit détail, j’aime bien ces choix de noms !), l’arrivée de Jolan et Pied d’Arbre chez les Xinjins, le village troglodyte, la bataille dans le ciel avec le courage puis le dégoût d’Aaricia, les premiers pas dans la jungle, la statue d’Haynée et la réaction de Thorgal dont la mémoire revient…
    Nous avons là un nouvel album culte, la série semblait interminable

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    Thorgal

    Les yeux de Tanatloc

      Album n°11  
    Octobre 1986

    Les Yeux de Tanatloc. Pied d’Arbre est un sage pas si sage. Dans les Archers il indique bien qu’il a été fougueux dans sa jeunesse. Il a apparemment de beaux restes : cette évasion dans le désert avec Jolan était très dangereuse. Le petit côté capitaine Haddock de Pied d’Arbre est ici bien plaisant mais son humeur va s’améliorer grâce à Be-Ki et Man-Ge.
    Dans la jungle, la progression est bien rendue : Tjall geint et l’ambiance est excellente entre Aaricia et Kriss « fière guerrière amazone au rabais qui s’admire dans son petit miroir ». C’est Aaricia qui provoque Kriss et petit détail Thorgal dit « Vous trouvez qu’on n’a pas assez de problème comme ça. » Il ne prend pas parti, il est le héros et se concentre sur l’objectif qui est de sortir de là « Il y a toujours une chance ». Les tensions grandissantes dans un groupe aussi peu soudé et un difficulté (chaleur, humidité, fourmis rouges, crocodiles etc.) sont très bien vues. Thorgal est blessé, malade mais c’est lui qui va imaginer d’allumer un feu pour attirer une patrouille. Kriss va séduire Tjall et l’amener à trahir son ami, chose facile puisque Tjall est amoureux d’elle depuis le premier jour et qu’il était venu pour elle.
    De l’autre côté, c’est tout aussi passionnant avec la rencontre entre Jolan et Tanatloc. Le petit Jolan va comprendre la nature de ses pouvoirs. Il va apprendre à VOIR et sauver Thorgal dont les souvenirs s’échappent (quelle planche !)
    Un personnage que j’aime beaucoup est Variay. Un homme qui veut le bien de son peuple et qui sera déchiré par l’amitié pour son « dieu » et ce peuple. Il fera son choix dans une scène poignante.
    Enfin, Aaricia qui résiste à la tentation de tuer Kriss, la reprise en main du groupe par Thorgal et surtout le remords de Tjall. Thorgal ne pardonne pas à son ami et scelle ainsi son destin.
    Les Yeux de Tanatloc est encore meilleur à mon sens que le Pays Qâ. On ne compte plus les albums culte successifs

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    On y est, Les yeux de Tanatloc est moins album préféré de toute la saga.

    VanHamme y a fait un travail vertigineux en reprenant des tas d’éléments disséminés dans les albums précédents (la connaissance cachée à Thorgal dans l’Enfant des étoiles, le naufrage des parents de Thorgal dans le même album, les pouvoirs supposés de Jolan dans La chute de Brek Zarith et Alinoe, l’amour de Tjall pour Kriss vu dans Les archers….) Tous ces éléments, il les reprend pour les agencer de manière logique et démultiplier l’histoire.

    Il y a bien peu d’albums, toutes séries confondues où autant de personnages ont leur vraie histoire : Thorgal, Jolan, Kriss, Aaricia, Tjall, Argun, Viaray, Tanatloc… Chacun y a son moment, sa case, sa punchline. C’est tellement bien équilibré.

    En le relisant, j’en ai encore eu des frissons et presque des larmes pour les passages les plus émouvants, le summum étant l’abandon de Tjall, ce pauvre compagnon manipulé.

    Le dessin n’est pas en reste, accumulant les environnements, nous faisant littéralement ressentir la jungle ou le désert. Mention spéciale pour le visage de Jolan dans la scène du bûcher de Tanatloc.

    Seul détail à me titiller à chaque fois : ne trouvez-vous pas que Kriss a l’air poilue dans la scène sous la cascade ? Mais c’est vraiment rien du tout.

    En le relisant je me suis fait une réflexion. Le livre étant sorti dans les années 80, pensez-vous qu’il y a une influence de Star Wars, avec le destin du père de Thorgal ?

     

    A demain pour LA cité du Dieu perdu!

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans et 11 mois par Fred R.
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    Thorgal

    La cité du dieu perdu

      Album n°12  
    Octobre 1987

    La cité du Dieu perdu. Un album encore plus intense que le précédent, mais avec moins de personnages. On laisse de côté ce qui se passe chez les Xinjin pour se concentrer sur Mayaxatl, que l’on découvre vraiment après l’avoir eu suggérée durant 2 albums.

    Violente, impitoyable… Le ton est donné dès la première planche, rappelant celle de Brek Zarith. Quelle bonne idée d’introduire les méchants secondaires avec leur portrait lors de la cérémonie!

    Tout s’enchaîne si vite, la capture de Thorgal et ses amis; le sacrifice, la tour d’Ogotaï, jusqu’au duel final.

    Pour moi ce duel est le plus intense de la série. Ogotaï est un VRAI méchant total. Sans pitié, aux pouvoirs illimités, il est prêt à mettre la Terre entière à sang. Et là notre Thoral l’arrête avec cette réplique culte « le chemin de toute une vie ».

    Thorgal sait qu’Ogotaï est son père, mais il ne cherche pas à le faire basculer, juste à l’arrêter. Ogotaï refuse de le croire jusqu’à la fin. Sauf à la toute dernière seconde.

    Vous l’aurez compris. J’adore cet album. Je le classe juste un poil derrière le précédent, car il y a moins de personnages importants impliqués, mais je le préfère.

    A demain pour « entre terre et lumière« 

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    Thorgal

    La cité du dieu perdu

      Album n°12  
    Octobre 1987

    La Cité du Dieu Perdu. La scène initiale frappe d’entrée, garde noire, prêtre, guerrier. Le regard du vieil homme échangé avec Hog est parlant. La folie et le culte d’Ogotaï impressionnent : il ne sera pas simple de se débarrasser de lui, c’est un méchant de très grande envergure.
    La partie dans la ville basse est ensuite tout aussi intéressante. Thorgal confirme qu’il n’est pas un héros prêt à intervenir dans le cours des événements mais un homme qui cherche à protéger sa famille avant tout. Hog, un vrai héros, ne parvient pas à le convaincre. Hélas, il n’est pas beau donc peu apprécié apparemment.
    Les remords de Tjall, la lassitude d’Aaricia, les machinations de Kriss et son échange avec Hog. Le guerrier perspicace comprend immédiatement ce qu’éprouve Kriss pour Thorgal et il pique juste.
    Kriss sauve Aaricia, ce qui va compter pour la suite.
    Tjall sauve Thorgal et meurt après s’être racheté dans une des scènes les plus fortes de la saga.
    Ensuite tout est juste. Hog n’a pas sa place dans l’affrontement final mais sa mort horrible montre l’étendue des pouvoirs d’Ogotaï.
    Thorgal retrouve ses souvenir, il « rencontre » sa mère et la libère à cette occasion. Il est prêt à affronter Varth.
    Kriss échoue et est punie de la manière la plus spectaculaire qui soit. Varth commet toutefois une erreur, s’appuyer sur elle plutôt que de choisir Aaricia aurait été judicieux. Il commet ensuite l’erreur de ne pas la tuer.
    Enfin la confrontation finale entre Thorgal et Varth est à la hauteur avec la phrase culte déjà soulignée « Le chemin de toute une vie ». Mais c’est finalement Kriss qui tue Ogotaï et qui accomplit sa mission.  Le dernier regard de Varth pour son fils est débarrassé de la folie.
    Enfin, Thorgal et Aaricia n’abandonnent pas Kriss, beau geste qui aura encore une fois des conséquences
    Un album parfait.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans et 10 mois par Fitir.
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    Thorgal

    Entre terre et lumière

      Album n°13  
    Novembre 1988

    Celui là me fait toujours un peu de peine. L’album est bien pensé, même intéressant, mais souffre de l’écrasement de ses 2 prédecesseurs.

    Il commence plus tranquillement, l’intrigue mais plus de temps que d’habitude à se mettre en place…

    Et puis ça va mieux: la géode, le retour de Kriss, son odyssée avec son or, la manipulation de Uébac…

    Pour moi c’est le premier « Thorgal d’après », d’après le climax avec Varth.

    A noter pas mal de petits détails: la planche d’essais de vision de Jolan, la transition vers la maison des Aegirson quand Uébac dit à Jolan qu’ils sont partis, le rappel de Tjalll. J’aime bien aussi Bé-ki et Man-Gé.

    A demain pour Aaricia!

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    Thorgal

    Entre terre et lumière

      Album n°13  
    Novembre 1988

    Van Hamme détestait le titre parait-il et pourtant il sonne bien ! L’album commence avec les inquiétudes légitimes de Thorgal au sujet de Jolan. Uébac a bien l’intention de s’appuyer sur lui pour obtenir le pouvoir.
    La mort de Tjall pèse encore lourd, le gamin n’est pas oublié et reçoit un bel hommage dans l’album.
    Les problèmes commencent ensuite. Thorgal avait bien compris qu’il serait mêlé aux intrigues des Xinjins. Le bon Variay est victime d’un complot. Thorgal s’apprête à l’abandonner à son sort mais n’a pas le temps de fuir. Le supplice de la bouche du soleil est particulièrement spectaculaire.
    Jolan rend sa jeunesse à Kriss dans une scène très bien dessinée. Ce n’est évidemment pas Kriss qui va sauver Thorgal, Aaricia, Pied d’Arbre et Variay mais Be-Ki et Man-Ge, deux sacrées filles.
    Ensuite, nouvelle séquence Capitaine Haddock de Pied d’Arbre très bien menée
    Kriss élimine Maloc et quatre autres guerriers mais Jolan parvient à se débarrasser d’elle .
    Uébac se suicide, ce qui met un terme à la lutte de pouvoir chez les Xinjins. En s’enfonçant seule dans le désert, Kriss commet une erreur mortelle dixit Variay. Cela semble troubler Thorgal, ce qui est TRES bien noté par Aaricia. Pied d’Arbre, le « vieux brigand », reste chez les Xinjins , très belle fin pour le personnage.
    Bref, même si l’intensité diminue un peu, c’est un album culte de plus.

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    Par contre ne trouves-tu pas étrange le début, où Aaricia et Thorgal laissent les Xinjin utiliser Jolan? Ils m’ont l’air trop naïfs sur ce coup là…

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    Jolan est chez les Xinjins avant leur arrivée, il est déjà Hurukan et les intrigues sont déjà bien entamées. Aaricia est naïve mais Thorgal a bien conscience du problème et le dit clairement. Il aurait probablement dû partir immédiatement mais sans doute était-ce difficile, surtout après ce qu’ils ont vécu. Même lui avait peut-être besoin de repos. Dans La Cage on peut aussi se demander pourquoi il accepte la proposition de Galathorn de passer quelques jours à Brek Zarith au lieu de partir immédiatement retrouver Aaricia  ! Il reste humain et puis là il y avait Pied d’Arbre, la mort de Tjall à annoncer et à gérer etc. Non tout ça me semble bien amené et logique.

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    Fitir a écrit
    Jolan est chez les Xinjins avant leur arrivée, il est déjà Hurukan et les intrigues sont déjà bien entamées. Aaricia est naïve mais Thorgal a bien conscience du problème et le dit clairement. Il aurait probablement dû partir immédiatement mais sans doute était-ce difficile, surtout après ce qu’ils ont vécu. Même lui avait peut-être besoin de repos. Dans La Cage on peut aussi se demander pourquoi il accepte la proposition de Galathorn de passer quelques jours à Brek Zarith au lieu de partir immédiatement retrouver Aaricia  ! Il reste humain et puis là il y avait Pied d’Arbre, la mort de Tjall à annoncer et à gérer etc. Non tout ça me semble bien amené et logique.

    Effectivement, tu m’as convaincu.

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    Sans compter que Variay est un personnage qui a dû rassurer Thorgal. Il sait que Jolan n’est pas un vrai dieu. Il le laisse libre de son choix mais il est plutôt favorable au départ d’Hurukan, conscient que les Xinjins doivent réapprendre à vivre sans dieu vivant avec le retour de la paix. Variay est un sage, il sait que Jolan est devenu une menace pour les Xinjins même s’il ne peut évidemment pas le chasser.

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    Thorgal

    Aaricia

      Album n°14  
    Mai 1989

    La première histoire est toute simple, la petite Aaricia cherche courageusement sa maman disparue. Naïve, elle va être trompée par des Nixes mais sauvée par Thorgal. La dernière phrase est aussi toute simple mais intéressante « C’était mieux que de la chance. C’était toi. » Thorgal et Aaricia sont unis depuis leur enfance.
    La mort de Leif Haraldson montre encore que Gandalf n’était pas si fou mais ambitieux et calculateur. Thorgal quitte le village mais Aaricia montre qu’elle peut être naïve mais aussi observatrice et très fine, un élément déjà présent dans Les Trois Vieillards du Pays d’Aran. Elle utilise ici la soif d’or de son père pour sauver Thorgal.
    Dans la Holmganga, Thorgal va faire des prouesses, maîtriser Bjorn et deux mercenaires mais c’est la petite Aaricia qui va prendre des risques et tromper les agresseurs.
    La dernière histoire est onirique, elle fera dire à Thorgal qu’Aaricia et lui ont le même genre de rêve : un géant des glaces, Vigrid le petit dieu aveugle, un bateau volant, un pégase, un arc-en-ciel… Tous ces éléments réunis en quelques pages très réussies !
    L’album est aussi bon que l’Enfant des Etoiles, c’est donc un nouvel album culte.

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     ggnnn snif c’est tellement joli.

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    De la même manière que pour L’enfant des étoiles, j’ai l’impression de voir des écarts de styles entre ces histoires… Sait-on quelles sont les dates de parution?

    Mon histoire préférée de l’album est la première, qui mêle encore une fois avec habileté réalisme, intimité, conte et aventures sur quelques pages. Miam!

    A demain pour Le maître des montagnes.

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    Thorgal

    Le maître des montagnes

      Album n°15  
    Octobre 1989

    Le maître des montagnes. Je le connais. Ce n’est ni Saxegaard ni Torric ni Vlana. C’est Rosinski, il est à son sommet et se régale dans les décors enneigés. Et le maître du temps n’est ni Phaios ni le grand-père de Vlana mais Van Hamme. Il a du recevoir une chevalière d’Ouroboros lorsqu’il était jeune et manie les paradoxes temporels avec virtuosité. Les personnages sont peu nombreux mais tellement marquants.

    Le jeune esclave Torric blessé et craintif. L’horrible vieux Torric, tyran devenu aussi affreux que Véronar.

    La belle Vlana au décolleté (presque) aussi généreux que celui de Syrane. Vlana, âgée mais toujours belle et digne.

    Vlana. Amoureuse de Thorgal, l’un des personnages les plus forts de l’histoire. Elle va consacrer toute son existence et choisir une voie bien difficile pour sauver l’homme qu’elle aime, sans aucun espoir d’être aimée en retour ni même d’être reconnue. Elle aura à peine reçu un baiser… Une vraie héroïne. A en juger par son lieutenant, nous devinons qu’elle sera restée autant que possible dans le droit chemin, maîtresse de son destin autant que des montagnes.
    Album isolé puisqu’il constitue son propre cycle mais album culte bien sûr.

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    Album isolé aussi parce qu’on aimerait bien avoir d’autres albums comme ça, avec des prouesses scénaristiques d’une part, et une vraie belle aventure de Thorgal sortie de tout contexte.

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    Ha désolé, j’ai perdu un peu de temps sur ce maître des montagnes!

    Quel bonheur de relire cette aventure mystéireuse, si bien ficelée;

    J’y ai quand même décelé une petite triche: comment se fait-il que les personnages décalent leurs voyages comme ça les arrange? Surtout Thorgal qui gagne 6 mois supplémentaires! Mais pas grave, il m’a fallu 20 ans pour remarquer la petite triche.

    Le dessin est incroyable, surtout cette neige!

    A demain pour Louve!

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    Fitir a écrit
    Des trois « jeunes » (Galathorn, Véronar et Syrane), la plus capable de succéder à Shardar en tant que « méchante » de Brek Zarith est en tous cas mademoiselle Syrane. Moins scientifique que Shardar mais plus sexy !

    Pas sûr. Une Syrane prépubère de 10-12 ans, dont le visage n’est pas réputé pour sa grande beauté, ne devait pas être très considérée. Une fillette pas très belle pour succéder à Shardar, ça semblait peu plausible, ou alors il lui fallait se projeter.

    Fitir a écrit
    La belle Vlana au décolleté (presque) aussi généreux que celui de Syrane. Vlana, âgée mais toujours belle et digne.Vlana. Amoureuse de Thorgal, l’un des personnages les plus forts de l’histoire. Elle va consacrer toute son existence et choisir une voie bien difficile pour sauver l’homme qu’elle aime, sans aucun espoir d’être aimée en retour ni même d’être reconnue. Elle aura à peine reçu un baiser… Une vraie héroïne. A en juger par son lieutenant, nous devinons qu’elle sera restée autant que possible dans le droit chemin, maîtresse de son destin autant que des montagnes.
    Album isolé puisqu’il constitue son propre cycle mais album culte bien sûr.

    D’ailleurs, je suis d’avis que le personnage de la gardienne rousse a été créé en pensant au personnage-culte de Vlana, aimé et regretté par tous les lecteurs. Ce sont quasiment les 2 seuls personnages roux féminins de la saga?

    Répondre | Lien | Citer

    Pas sûr. Une Syrane prépubère de 10-12 ans, dont le visage n’est pas réputé pour sa grande beauté, ne devait pas être très considérée. Une fillette pas très belle pour succéder à Shardar, ça semblait peu plausible, ou alors il lui fallait se projeter.

    Shardar ne pensait de toute façon pas à sa succession. Il était déjà âgé mais encore convaincu à la fin de la chute de Brek Zarith de pouvoir rebâtir, non pas un royaume, mais carrément un empire grâce à Jolan. C’était vraiment un souverain très particulier.

    Aucun de ces trois personnages n’a ou n’avait son envergure pour faire un grand méchant.

    Galathorn pour une simple raison, c’est qu’il n’est pas un « méchant ». Dans la discussion avec Thorgal, il a bien conscience d’être un roi faible mais il semble qu’il se refuse pour l’instant à suivre la voie que lui prédisait Shardar. Il est toujours bienveillant avec Thorgal et semble être demeuré, autant que possible, un brave homme malgré les doutes de son ami. Ce n’est d’ailleurs plus sur lui que Thorgal a des réticences mais sur le contexte de Brek Zarith et sur son entourage.

    Véronar est mort et n’avait de toute façon ni capacité ni envie de régner. Il se suicidait à petit feu et n’aurait pas pu survivre longtemps à Sharadar même s’il aurait probablement régné un peu. Ewing le considère tout de même comme une menace, il souhaite s’associer à Galathorn pour cette raison.

    La petite Syrane de 10 ans ne devait pas être considérée du tout mais je ne vois pas bien ce que la beauté vient faire là-dedans. Mais tu as raison, elle n’est pas une méchante du même ordre que Shardar, elle en est même à trois années lumière à peu près. En fait, elle n’est probablement même pas « méchante ». Ce n’est pas Kriss, elle ne se voit pas en souveraine puisqu’elle estime que « paysanne ou princesse aucune femme etc. » . Thorgal se confie à elle puisqu’elle sait qu’il a passé 2 ou 3 ans avec Kriss, qu’elle mentionne Aaricia, l’île etc. On ne sait pas dans l’autre sens ce qu’elle faisait pendant le cycle de Brek Zarith et pas davantage pendant le cycle Shaïgan. Bref, elle doit surtout avoir une belle capacité à éviter les ennuis, à garder une autonomie (elle a ses serviteurs) et à ne pas se le laisser marcher sur les pieds.

    D’ailleurs, je suis d’avis que le personnage de la gardienne rousse a été créé en pensant au personnage-culte de Vlana, aimé et regretté par tous les lecteurs. Ce sont quasiment les 2 seuls personnages roux féminins de la saga?

    Ragnhild et Erika ? Je ne vois pas toujours bien les nuances de couleur.

     

     

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