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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Rosinski dans la presse

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Rosinski dans la presse

Ce sujet a 88 réponses, 20 participants et a été mis à jour par Tjahzi tjahzi, il y a 1 an.

40 sujets de 41 à 80 (sur un total de 89)
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    Je suis très heureux que le film adoré. Grzegorz est dedans comme habituel-sympathique, chaleureux et très agréable. Un journaliste est un Ula Chincz, fille d’un célèbre journaliste polonais, qui est décédé récemment.

    http://plejada.pl/kolejny-transfer-telewizyjny-ula-chincz-w-dzien-dobry-tvn/xg12px

    https://www.facebook.com/urszula.chincz?fref=ts

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    Hello Bédé en 1990

    3 ans après son précédent album, Rosinski va à nouveau être sollicité par les médias pour la sortie du nouveau Thorgal « Le feu écarlate ». Entretemps, je vous propose la lecture d’un article paru en 1990 dans l’hebdomadaire Hello Bédé, le successeur du journal Tintin. Rosinski y était interviewé à l’occasion de la prépublication de l’album « Louve ». Grzegorz raconte ses débuts comme dessinateur en Pologne, puis son invitation à travailler pour Le Lombard en Belgique, proposition qu’il a reçue parallèlement à une autre en Allemagne. Heureusement pour nous, il a choisi la Belgique ! Van Hamme nous rappelle que Thorgal vit dans un monde imaginaire, dans un lieu et une époque imprécis qui laissent la part belle à la créativité des auteurs. Rosinski rajoute que c’est peut-être parce qu’il vit ses aventures dans sa tête… Voilà pourquoi il faut éviter de rechercher l’exactitude des lieux, des personnages ou des coutumes dans les aventures de Thorgal. Dès le début, en faisant venir Thorgal d’une autre planète, les auteurs ont ancré la série dans l’imaginaire. Un rappel intéressant pour la suite de Thorgal et ses Mondes…

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    Rooh la tronche ! 

    Pas lu mais je m’y attaquerais.

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    France Inter & France 3 Aquitaine

    Pour France Inter, Grzegorz réalise un portrait de Thorgal tout en expliquant sa technique de dessin.

    Comment j’ai dessiné « Thorgal », la leçon de dessin par Grzegorz Rosinski

     

    Grzegorz était l’invité de l’émission Nouvelle-Aquitaine Matin sur France 3 le 10 novembre. Malgré ses 3/4 d’heure de présence en plateau, le présentateur s’est plus écouté lui-même que de nous faire profiter de son illustre invité. Dommage…

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/emissions/nouvelle-aquitaine-matin

    Rosinski est interviewé de 7’30 à 14’00, puis de 48’30 à 50’00. Allez, un bon point quand même pour le journaliste : il présente de 14’00 à 14’30 le site Thorgal.com

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    De Morgen

    Chouette photo de Grzegorz dans le journal flamand De Morgen.

    ©Bas Bogaerts

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    Le Maître qui regarde vers l’horizon…

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    Merci à tous pour ce sujet « Rosinski dans la presse » quel plaisir de découvrir les articles et les vidéos !!

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    Ah Lore merci pour ton avatar, revoir cette case est un enchantement ( et moi je rêve de jeter Salouma par dessus bord).

     

    Ah et puis merci pour cette vidéo du portrait de Thorgal.

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    Interview sur France Info

    Aujourd’hui, Grzegorz Rosinski était l’invité de Philippe Vandel dans l’émission « Tout et son contraire » sur France Info, à l’occasion de la vente exceptionnelle d’originaux organisée demain chez Christie’s. L’interview est présentée en 3 parties.

    D’origine polonaise, Grzegorz Rosinski a été illustrateur en Pologne et créateur des premières bandes dessinées dans ce pays communiste où « c’était très mal vu » car assimilé au « capitalisme américain ». Il relativise cependant les idées reçues sur ce régime sous lequel il a vécu 40 ans et affirme qu’il était « totalement » libre. « On ne m’a jamais refusé de passeport, raconte-t-il. On exagère avec ce KGB. Quand on me demandait de changer quelque chose pour des raisons purement politique ou de propagande, je disais : ‘Je n’ai pas le temps, faites-le vous-même' ». Pourtant, il reconnaît que « tout était surveillé ». 

    Quand il commence la série Thorgal, il vit encore en Pologne et envoie les planches par courrier en Belgique pour qu’elles soient publiées dans Le Journal de Tintin. Du coup, il s’autocensurait : « Je savais ce que je pouvais me permettre ». Grzegorz Rosinski a quitté la Pologne au moment de l’instauration de la loi martiale par le général Wojciech Jaruzelski, en décembre 1980. 

    Aujourd’hui, il vit en Suisse « parce que les Suisses m’ont dragué, séduit », dit-il. « J’étais attaqué en Belgique comme artiste freelance, j’étais une proie facile pour le fisc belge à l’époque et les Suisses m’ont tout organisé ». explique le père de Thorgal.

    Grzegorz Rosinski a 5 ou 6 ans lors de sa première rencontre avec le dessin. Il trouve alors, dans les ruines d’une maison bombardée de son quartier, une bible illustrée par Gustave Doré. « Pendant des années, ce fut mon seul jouet et ma première fascination », raconte celui qui est considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands dessinateurs.

    Beaucoup de ses œuvres sont mises en vente, le 17 juin, à Paris, chez Christie’s en collaboration avec la galerie Maghen. Les prix de réserve démarrent à 4 000 euros et montent jusqu’à 20 000 euros ! Le dessinateur le dit lui-même : quand il dessine, il devient ses personnages, comme s’il ne s’appartenait plus. « Je vois le but. Le but est de faire une image, un album, explique-t-il. Mais, je ne regarde pas ma main et les traces. Cela ne m’intéresse pas. C’est comme les footballeurs : ils ne regardent pas le ballon, ils regardent le but. Je réagis de la même façon. »

    Thorgal est un extra-terrestre, arrivé sur Terre par hasard, qui se retrouve à vivre au milieu des Vikings vers l’an 1000. Contrairement à beaucoup d’autres personnages de bandes dessinées, Thorgal se marie, il a des enfants… Bref, il vieillit. « Vous savez, je n’en ai jamais vraiment discuté avec Van Hamme, explique le dessinateur. On était amis, on était grands copains, on n’a jamais parlé de boulot, de scénario, de projets etc. Nous on vieillit et malheureusement on vieillit plus vite que nos personnages. »

    La célébrité ? Grzegorz Rosinski n’aime pas ça. « Ça me gêne, je suis timide », dit-il. Il affirme que, lorsqu’il a rencontré Van Hamme, la devise du scénariste était : « Être riche et célèbre ». Il lui a alors demandé s’il préférait être riche ou célèbre et, « finalement, on était d’accord tous les deux pour dire que c’est mieux d’être riche et pas connu. »

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    Voici une interview du maître par BFMTV :

    http://www.bfmtv.com/culture/rosinski-le-prochain-thorgal-sera-le-meilleur-1187907.html


    Une quarantaine de planches sont vendues chez Christie’s. Celles-ci, réalisées dans les années 1980, forment un précieux témoignage sur la manière dont vous travaillez le noir et blanc à l’époque. Aujourd’hui, vous travaillez désormais à la couleur directe. Quel regard portez-vous sur ces planches?
    J’étais arrivé à un moment où je ne pouvais plus rien apprendre de moi-même. Ce qui me passionne, c’est la résistance de la matière. Le moment où je me suis rendu compte que je connaissais tout du noir et blanc, tous les mystères de cette technique, je m’en suis éloigné. Je suis allé voir mes archives. Lors de mes études aux Beaux-Arts, j’avais essayé toutes les techniques. Je m’en suis souvenu et j’ai essayé de les appliquer à la bande dessinée.
    Une édition en noir et blanc des 6 premiers Thorgal vient d’être éditée dans un format proche de celui de la planche originale. Votre dessin y est beaucoup plus grand que dans les albums de Thorgal que l’on connaît. Est-ce que cela vous semble être la manière pour découvrir votre oeuvre?
    Non (rires). Je préfère que ce soit sur le papier des gazettes, des journaux. À une époque, être imprimé était le plus fascinant pour moi. La qualité du papier ne comptait pas. C’était imprimé n’importe où. Chaque centimètre de papier était rempli. Il n’y avait pas de pages blanches. Quand on me demande de dédicacer mes anciens albums polonais, je suis assez content, parce qu’il n’y a pas de place pour le dessin. Je me contente de les signer. Les dédicaces ne me passionnent pas. Ça m’a fait plaisir à certaines périodes. Maintenant, c’est fini, parce que c’est devenu un commerce.
    Lorsque vous étiez aux Beaux Arts, vous pensiez que la BD n’était pas noble…
    Quand j’étais au lycée, j’avais déjà un certain niveau, dont je n’ai pas honte aujourd’hui. C’était des histoires de science-fiction, des westerns. Je les ai faites sans savoir vraiment ce qu’était la bande dessinée. C’est grâce à de vieilles pages de Vaillant [ancêtre de Pif Gadget, fondé en 1945, NDLR] trouvées en 1948-1949 que j’ai appris ce qu’était la bande dessinée. Après, je suis passé à l’art non-figuratif, à l’art conceptuel. Dans ce climat-là, j’ai complètement oublié la passion de mon enfance. J’ai eu beaucoup de mal à retrouver le niveau que j’avais avant le lycée, quand j’avais 12-13 ans.
    Quel est votre regard sur l’entrée de la BD sur le marché de l’art? Et sur cette reconnaissance de la BD par l’Art?
    Enfin! La BD, c’est l’art le plus compliqué, le plus complexe. Pour moi, la bande dessinée c’est la reine de l’art visuel. C’est de la peinture, c’est du dessin, c’est de la littérature. Enfin, on a aboli cette distinction entre la bande dessinée et les autres arts… Je me souviens de l’époque où j’étais peintre non-figuratif. Le plus grand péché était qu’une image raconte une histoire. Ça, c’est des conneries. Je n’ai jamais accepté cette attitude. C’est pour ça que je suis rentré (il souffle) dans mon univers naturel où l’image raconte quelque chose. L’endroit naturel pour la bande dessinée, c’est la galerie. Il faut considérer les planches comme des objets d’art.
    Les planches exposées correspondent à la période 1978-1988, souvent considérée comme la meilleure période, la plus inventive, la plus surprenante du point de vue de la mise en scène…
    Pas pour moi. Je comprends ce phénomène, parce que c’est le même que pour les gens qui considèrent que les Tintin sont le comble de l’art. Ça ne m’a jamais inspiré. Je ne connaissais pas Tintin. Ça n’existait pas dans mon pays [la Pologne, NDLR]. C’est quoi, Tintin? C’est simple, c’est la ligne claire. Je n’ai jamais aimé la ligne claire. C’est très ennuyeux. Je suis l’homme de la nature, de la matière, j’aime bien me salir… Quand j’ai les mains propres, je pense que je n’ai rien fait, que j’ai perdu mon temps. Alors je plonge mes mains dans la matière et je l’utilise pour créer l’image.
    Cela veut dire que vous n’êtes pas satisfait de tomes comme Au-delà des ombres…
    A cette époque, j’étais très stressé. Je voulais faire comme les autres. Puis, j’ai progressé. Dans l’esprit des lecteurs, ces albums sont restés comme les meilleurs, parce que c’était la fascination, la fraîcheur des débuts. C’est très subjectif. Ils ont passé leur enfance avec ce Thorgal. Pour moi, ce ne sont pas les meilleures planches.
    Même la célèbre planche des Trois Vieillards du pays d’Aran où Thorgal plonge du haut du château?
    Non… On essaie différents trucs, qui viennent du cinéma, de l’animation. Après, je me suis de plus en plus concentré sur la bande dessinée même, qui dispose de ses propres moyens. Elle n’a pas besoin de béquilles qui viennent d’autres médias. La bande dessinée doit chercher ses propres moyens d’expression.
    Quel est le meilleur Thorgal selon vous?
    Il n’y en a pas, parce que chaque Thorgal est différent. Si un Thorgal ressemble au tome précédent, c’est un échec pour moi. Ça veut dire que je n’ai pas assez cherché. C’est le rôle du créateur de chercher sans cesse et de ne pas se copier. Je fais attention. Si on commence à admirer ce que l’on fait, on tombe dans le maniérisme, dans l’habitude.
    On peut donc dire que le meilleur Thorgal, c’est celui sur lequel vous travaillez aujourd’hui?
    Oui, on peut dire ça (il sourit).

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    Kartlis a écrit
    Dernier truc, merci Tjahzi d’aller chercher et trouver ces infos, ces images (moi j’en suis incapable)

    Tu vois que tu y arrives très bien. 

     

    Rosinski est incroyable ! Au moment de la vente exceptionnelle de ses plus belles planches, il vient nous dire qu’elles ne sont pas si terribles que ça ! Il est direct dans ses réponses, j’adore ! 

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    J’aime Rosinski, c’est vraiment un exemple d’humilité. Une personne qui refuse de se complaire dans son propre talent. Un vrai artiste.

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    J’ai mis en ligne un article qui fait le tour des entretiens du mois, avec également celui pour Ouatch.tv évoqué par Tjahzi dans cet autre sujet ICI (me suis d’ailleurs autorisé à carrément repomper les mots de Tjahzi, pas moyen de faire mieux que lui pour le présenter).

    http://www.thorgal.com/rosinski-dans-les-medias/

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    Ce rapprochement improbable entre Rosinski et le foot….   Je vais m’intéresser au foot alors….

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    Soutien de Thorgal à la démocratie polonaise en danger

    Rosinski utilise très rarement l’image de Thorgal en-dehors de la bande dessinée. Il le fait aujourd’hui pour défendre son pays d’origine, la Pologne, qui vit des moments difficiles. Voici le commentaire qui accompagne le portrait de Thorgal sur sa page Facebook.

    Grzegorz Rosinski nous montre le soutien de Thorgal à la démocratie polonaise en danger. #3xWeto c’est l’appel des Polonais à leur président pour ne pas signer les lois votées par le parlement polonais qui menacent directement l’indépendance et la liberté du système juridique polonais.

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Grzegorz m’a dit quelques mots l’an dernier sur l’inquiétude qu’il ressent suite aux évènements polonais de ces dernières années…

    Il a également posté cette belle Aaricia, dans le même contexte.

    Comme dans tous sujets politiques, ça a un peu dérapé sur la page Facebook suite à cette diffusion. C’est comme ça, ça fait partie du jeu.

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    Plutôt que de servir de support publicitaire pour des produits de consommation, j’apprécie que l’image de Thorgal et Aaricia soit associée au soutien de la justice polonaise. Le journal Le Monde explique sur cette vidéo les raisons de la crise politique traversée par la Pologne (durée 4 minutes).

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    Ça fait plaisir de revoir notre Aaricia dessinée par le Maître .

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    C’est Louve qui se joint cette fois à Thorgal pour militer contre les actions dévastatrices du gouvernement polonais. Traduction de la bulle :  » Nous continuons à défendre la forêt « . Voici le commentaire qui accompagne ce dessin sur le FB de Thorgal.

    Le jour de son anniversaire, Grzegorz Rosinski, nous envoie un nouveau dessin inspiré par votre accueil enthousiaste de son Thorgal montrant ses trois doigts et Aaricia avec son parapluie. Grzegorz remercie tous les fans pour votre fidélité et les trolls pour l’inspiration !

    Le journal Le Monde explique les raisons de la colère.

    Située dans l’est de la Pologne, la forêt de Bialowieza est la mieux protégée du continent. D’importantes zones y ont été préservées de l’intervention humaine. De fait, on trouve dans cette forêt vieille de 10 000 ans des écosystèmes uniques. Par exemple, les derniers bisons sauvages d’Europe y ont trouvé refuge. Mais une menace plane sur certains arbres. Une invasion d’insectes xylophages ravage les épicéas. Pour le gouvernement, le seul moyen de sauver la forêt, c’est d’abattre les conifères malades. A contrario, des scientifiques et des écologistes estiment que la forêt doit se régénérer.

    L’Union européenne a pris le parti de ces derniers. Le 2 août, Bruxelles a demandé à la Pologne d’arrêter l’abattage d’arbres.

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    Génial.  C’est une bonne chose que des personnalités de cette envergure agisse ainsi pour la planète. Même si ce n’est qu’en faisant un dessin.

    Au passage, la Pologne en profite également pour couper des chênes centenaires ou tout jeunots, ou d’autres arbres non contaminés. Pour les plus vieux d’entre eux (plusieurs centaines d’années d’existence), « c’est pour qu’ils ne tombent pas ». Sauf que je pige pas bien : sachant que la forêt n’est pas, ou très peu, foulée par l’homme, en quoi ça gêne que l’arbre tombe ?? Surtout que ça fait des millénaires que des arbres tombent dans cette forêt. Bref, faut pas chercher, coupons les arbres et transformons-les en zlotys, tous va pour le mieux.

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    Et l’Europe peut rien faire?

    Sinon, c’est bien de voir Rosinski engagé.

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    Amnesty International

    Comme mentionné sur la page Facebook de Thorgal, Rosinski s’était déjà engagé en 2004 en soutenant Amnesty International, dans le cadre de sa campagne Control Arms.

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    La forêt de Bialowieza dans le journal Le Soir (B)

    On retrouve dans le journal belge Le Soir un dessin de Grzegorz Rosinski qui cherche à défendre la forêt la plus ancienne d’Europe. Bon, là sur le coup, je trouve le visage de Thorgal pas trop réussi, mais ce n’est pas l’essentiel du message. 

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    Interview en juillet sur France Info

    Voilà une interview de Grzegorz que j’avais loupée pendant mes vacances début juillet. Elle concernait la vente de ses œuvres chez Christie’s en juin. Comme d’habitude, Grzegorz répond sans détours aux questions du journaliste. Ses réponses sont intéressantes, mais c’est surtout sa dernière phrase qui m’a donné envie de vous copier cet entretien. Je vais d’ailleurs reprendre cette dernière intervention dans le sujet consacré au prochain album de Thorgal. 

    Ps : Stéph, tu as vu ? Encore ton tee-shirt, cette fois en noir ! 

    Trente deux de vos planches ou illustrations mises sur le marché d’un coup, sur une seule vente, c’est la première fois que ça vous arrive ?

    Grzegorz Rosinski : C’est la première fois que je vends directement mon travail. J’ai enfermé Daniel Maghen trois jours dans ma cave et il a choisi. Moi, je n’ai jamais travaillé pour les galeries. Ma femme n’a pas le même regard sur ma production. Elle a commencé à garder tous mes croquis, mes dessins. Elle a eu raison je crois.

    Raison de quoi ? De garder pour vendre ou de ne pas jeter votre travail ?

    Tout ça n’a jamais été destiné à être vendu. Ce n’était qu’une étape intermédiaire avant l’impression. Il m’est arrivé de faire cadeau d’une planche, d’être reconnaissant en offrant un dessin. Mais mon but n’est pas de vendre des originaux, mon but reste de faire des livres.

    Vendre des originaux est aussi maintenant une source de revenus pour les auteurs, non ?

    Vous savez, je vis convenablement de mes droits d’auteur issus de mes livres. Je préfère être lu par un million de gens qui me payent chacun un euro que de recevoir un million de la vente de mes planches. Le dessin est une passion pour moi. Quand j’ai commencé, j’aurais payé pour faire de la BD. Je n’ai jamais été intéressé par être riche. Jean Van Hamme m’a dit au début que nous serions avec Thorgal riche ou célèbre. On a partagé cette phrase. Il a choisi d’être riche et pour moi c’est la célébrité.

    D’accord, vendre ne vous enthousiasme pas mais il y a quand même ce plaisir d’être exposé avant, d’être vu ?

    Oui, ça me plaît de faire plaisir aux gens et particulièrement à ceux qui ne sont pas du milieu de l’art. Je communique avec le public par l’image, c’est merveilleux. Le langage visuel me passionne depuis ma jeunesse, il me sert à échanger. Une fois, une vieille dame qui avait mon âge est venue me trouver pour me dire qu’elle avait tous mes albums, qu’elle me suivait depuis le début. Ça m’a ému. Transformer un peu la vie des gens, y mettre un peu de couleurs, je trouve ça formidable.

    Et il y a les collectionneurs…

    Ce sont des gens passionnés. Moi aussi un moment, j’ai collectionné les plumes pour l’écriture, la calligraphie. Je comprends ce phénomène même si maintenant je ne collectionne plus rien, j’ai arrêté. Et puis qu’est ce qui est plus rare qu’un objet fait à la main comme un tableau ou un dessin ?

    Cette vente met aussi en lumière toute la variété de vos techniques, pastels, encre de Chine, crayon gras, huile sur toile, aquarelle. Vous avez même utilisé du Coca-Cola ?

    Oui c’est vrai pour La Vengeance du Comte Skarbek. C’est une façon d’explorer pour moi et je n’aime pas me répéter. Si j’avais conservé toujours la même technique, j’aurais eu l’impression de me copier moi-même. Je suis étranger à toute logique. Si une technique me plaît ou si je réussis à bien dessiner avec, ce n’est pour autant que je vais la conserver. D’ailleurs j’ai fait beaucoup trop de peinture ces derniers temps et je vais abandonner. Je suis peut-être allé trop loin. Je vais me libérer et je vais revenir au trait sur les prochains albums.

    F. Forget sur France Info

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    Interview dans le Casemate 110 de janvier 2018

    Avant d’aborder un autre entretien avec Rosinski, je reprends ici l’article posté  par Remember. Cette interview vient d’être publiée dans le n°110 du Casemate de janvier 2018. C’est là que nous avons appris le remplacement de Xavier Dorison par Yann au scénario du tome 36 de Thorgal. Vous pouvez voir sur ce sujet toute la discussion qui en a découlé !

    Textes plus lisibles en suivant ces liens :

    Interview Casemate partie 1

    Interview Casemate partie 2

    Interview Casemate partie 3

    Interview Casemate partie 4

    Interview Casemate partie 5

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    Entretien en 1984 dans Bonté Divine

    « Bonté Divine ! » a réalisé en 1984 une interview de Grzegorz Rosinski. Ce fanzine de BD est paru entre 1983 à 1987 à Genève. Un fanzine, c’est un magazine édité en amateur par des fans de BD. Celui-ci a été tapé à la machine à écrire, ce qui ne l’empêche pas d’être complété par des illustrations sympas, et surtout, il reflète l’ambiance des premières années de Thorgal.

    Ce numéro réunit les deux auteurs après la sortie de « La chute de Brek Zarith », et au moment où « L’enfant des étoiles » est en pleine préparation. C’était au temps où 2 albums de Thorgal sortaient par an, comme c’est le cas à présent avec Yann et Roman Surzhenko dans les Mondes. Pour son sixième album, Thorgal n’a été édité qu’à 23 000 exemplaires, alors qu’il occupe la première place au référendum du magazine Tintin.

    L’entretien avec Grzegorz Rosinski est présenté ici, tandis que celui avec Jean Van Hamme se retrouve dans la partie du forum qui lui est consacrée. Rosinski explique notamment son travail d’illustrateur en Pologne et ses sources d’inspiration comme la gravure sur bois des premiers illustrateurs. On trouve aussi dans les premières pages un dessin d’ambiance western réalisé quand il avait 15 ans.

    Je remercie la Fanzinothèque de Poitiers qui m’a gracieusement transmis la copie de ce numéro de Bonté Divine. Pour ne pas encombrer ce sujet-ci avec les 15 pages de l’interview, j’ai copié le tout dans un sujet à part :

    http://www.thorgal.com/sujet/entretien-avec-rosinski-en-1984-dans-bonte-divine

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    Portraits dans dBD en 2013

    Deux portraits de Rosinski ont été publiés dans le magazine dBD n°69 de 2013.

    L’autoportrait date de 2004. Voilà ce qu’en dit son auteur :

    Je l’ai réalisé pour une exposition rétrospective à la Conciergerie de Paris. C’est un dessin très jeté. Ma gueule ne m’intéresse pas et je ne suis pas un adepte des autoportraits. C’est d’ailleurs pour cela que je ne me rase pas. 

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    Récompense pour "Les archers" en 1985

    En 1985, l’album « Les archers » est récompensé par le Grand Prix du Public à la Convention de la bande dessinée de Paris. Voici un article paru à l’époque où l’on voit Grzegorz Rosinski montrer fièrement sa coupe. 

    Source image : Delcampe

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    WAW ! j’avais pas fait attention à l’autoportrait en steak saignant ! 

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    Interview dans Le Figaro

    Interview de Grzegorz Rosinski dans Le Figaro à propos de l’album « Aniel » et de ses projets comme illustrateur.

    http://www.lefigaro.fr/bd/2018/11/21/03014-20181121ARTFIG00111-rosinski-je-n-abandonne-pas-totalement-thorgal.php

    Rosinski : «Je n’abandonne pas totalement Thorgal»

    LE FIGARO. – Comment avez-vous abordé ce dernier album ?

    Grzegorz ROSINSKI. – J’avais pas mal d’idées autour de cet album, que je n’ai pas pu toutes concrétiser. Côté scénario, l’intervention de plusieurs scénaristes avec chacun ses désirs et son propre univers, c’était assez dur. Je me suis remémoré alors la magnifique période où Jean Van Hamme et moi étions les seuls maîtres à bord sur la série. Même si avec Yann, tout s’est très bien déroulé…

    Que pensez-vous du résultat final ?

    Au départ, je n’étais pas très satisfait. Mais lorsque l’on m’a dit que l’album était magnifique, je me suis dit que finalement ce n’était pas si mal.

    Dans cette 36e édition, Thorgal retrouve les siens après de longues années ? Elle relève de l’odyssée homérique…

    Oui, cela rappelle un peu le retour d’Ulysse à Ithaque. Mais Thorgal n’est pas Ulysse. Il fait ce pour quoi il a été créé. Thorgal Aegirsson, nom qui signifie «fils des orages et de la mer» dans la langue des «grands barbares blancs» a été créé par Jean et moi pour se lancer dans une quête. Son but a toujours été de défendre les plus faibles, en l’occurrence ici sa famille, Aniel, Jolan, Aaricia et Louve. Et puis Aaricia n’est pas aussi fidèle que Pénélope….

    Comment Thorgal a-t-il évolué en 40 ans ?

    Il vieillit. Mais surtout le style a beaucoup évolué. Ce qui me guide est le changement, la volonté de toujours apprendre quelque chose de mon propre travail. Le créateur est celui qui crée et qui cherche sans cesse la nouveauté, à travailler sur une matière différente ou utiliser un nouvel outil. J’explore d’autres univers pour m’exercer à d’autres formes d’expression. Pour moi, il ne faut pas être prisonnier d’une patte graphique reconnaissable entre toutes. Je ne suis pas capable de répéter le même style car je suis toujours influencé par un moment et un état d’esprit particuliers. Quand je dessine je me mets dans la peau des personnages, du mouvement, des animaux, car je veux être crédible. Ma satisfaction de créateur est de donner vie à ce qui n’existe pas. Je travaille rarement sur photos, par exemple.

    Thorgal va-t-il vous manquer ?

    Non, ce que je réalise est toujours derrière moi. Cela ne m’appartient plus. Cela appartient au public désormais. Maintenant, je me concentre sur ce que je n’ai pas encore fait. Je cherche à travailler autrement, avec des scénaristes plus «underground», par exemple. J’ai commencé dans Le Journal de Tintin, le journal des jeunes de 7 à 77 ans. Maintenant que j’ai atteint moi-même 77 ans, il est temps de passer le flambeau. J’ai la chance de préparer l’avenir et de travailler avec le dessinateur qui va reprendre la série, Fred Vignaux. Je n’abandonne pas totalement Thorgal, vous savez, j’ai plein d’idées pour étoffer son univers, notamment, à travers l’illustration. J’imagine même une exposition où le public pourrait toucher les œuvres, avoir un contact avec la matière. Moi cela ne me dérange pas que l’on touche mes dessins. J’ai toujours été quelqu’un de tactile. Quand je dessine, je deviens comédien. Je ressens tous mes personnages. Je suis une équipe de cinéma à moi tout seul. Je pose mes caméras où cela me plaît et j’interprète à tour de rôle les animaux, la mer, le ciel et même les femmes…

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    En vidéo sur France 24 & RTS

    Voici deux courtes interviews de Grzegorz en vidéo :

    sur France 24 : Grzegorz Rosiński fait ses adieux à la BD Thorgal

    Sur RTS : Le viking Thorgal revient dans un nouvel album. Le dernier sous la plume de son créateur Grzegorz Rosinski.

    https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/bande-dessinee-le-viking-thorgal-revient-dans-un-nouvel-album–le-dernier-sous-la-plume-de-son-createur-grzegorz-rosinski-?id=10020019&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans et 12 mois par Tjahzi.
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    Compilation d'articles de presse

    Grzegorz Rosinski a participé à de nombreux entretiens ces derniers temps. Je reprends ici une compilation d’extraits que j’avais déjà présentés dans cet autre sujet. Ce n’est qu’une mise en bouche, la lecture complète des articles est vivement recommandée. 

    Quelles sont les raisons qui vous poussent à passer la main ?
    Je vieillis. J’ai 77 ans. Quand j’ai débuté dans le journal « Tintin », il existait cette fameuse formule : « Le journal des jeunes de 7 à 77 ans. » Voilà, j’ai atteint la limite ! (rires) Je n’ai aucune intention de quitter ce monde, mais ça peut arriver. Conscient de cela, j’ai envisagé l’avenir et songé à une équipe capable de me succéder. Le tome 37 de Thorgal est en travail. La série parallèle « La jeunesse de Thorgal » se poursuit. Pour ma part, je continuerai à réaliser les couvertures afin de conserver l’unité de la série. Je quitte la bande dessinée, mais pas le monde de l’image. Tant que mes doigts pourront tenir un pinceau ou une plume, je pense continuer.

    Vous renoncez à dessiner les futurs albums de Thorgal, mais vous n’abandonnez pas totalement son univers…
    Non. J’aimerais le mettre en scène dans des illustrations. Thorgal pourrait me servir de laboratoire pour expérimenter de nouvelles techniques.

    Source : La Tribune de Genève

     

     

    « C’est le grand paradoxe de la bande dessinée : continuer à progresser graphiquement alors que vos lecteurs souhaitent que rien ne change », dit-il en rappelant que la BD ne devait être qu’une expérience dans son parcours artistique, commencé à l’Académie des beaux-arts de Varsovie. « Je n’ai jamais rêvé d’être attaché à une seule discipline, poursuit-il. La bande dessinée n’était qu’un moyen d’expression parmi d’autres pour le jeune illustrateur que j’étais. Mais voilà, les éditeurs ne m’ont pas lâché après le premier épisode de Thorgal. Je me suis fait piéger. »

    On connaît piège plus cruel. « J’éprouve une grande satisfaction d’avoir gagné ma vie en m’amusant à raconter des histoires, comme le fait tout enfant dans sa chambre ou dans son bac à sable devant un château imaginaire », confie encore Grzegorz Rosinski, qui ne devrait pas se lancer dans un autre projet d’album en marge de ses interventions ponctuelles sur Thorgal : « Je ne veux pas décevoir le lecteur en commençant une histoire que je ne pourrais pas finir ». Sa pseudo-retraite ne l’éloignera pas de sa seule et unique passion, le dessin. « Je n’ai qu’un rêve : lire tout ce que les collègues dessinateurs ont produit durant toutes ces années, car je n’avais pas le temps. »

    Source : Le Monde

     

     

    « Si un Thorgal ressemble au tome précédent, c’est un échec pour moi. » Ainsi parlait en juin 2017 le dessinateur Grzegorz Rosinski dans une interview accordée à BFMTV.com. Un an et demi plus tard, il revient, fidèle à sa promesse, avec « Aniel », un nouvel album qui ne ressemble à aucun autre de la série vendue à plus de 11 millions d’exemplaires dans le monde. Et pour cause : il s’agit du dernier dessiné intégralement de sa main : « J’ai pris la décision en cours d’album« , déclare l’ours polonais.

    Ce trente-sixième tome devait être pour le dessinateur un retour aux premières aventures de Thorgal, autant dans l’esprit romanesque que dans le style. Sur les conseils de son fils Piotr, Rosinski a essayé de revenir à la tradition du crayonnage et de l’encrage. Le dessinateur, qui se consacre à la couleur directe depuis une quinzaine d’années, n’y est pas parvenu : « J’ai essayé. Je me suis rendu compte que ce n’était pas possible, que je suis devenu quelqu’un d’autre. J’ai mûri. J’ai eu d’autres expériences. Je suis toujours à la recherche de la nouveauté. » Toute sa carrière, il a craint d’être emprisonné dans un style.

    « Je ne pense jamais à ce que j’ai fait avant« , commente le dessinateur. « Si j’y pense, c’est justement pour l’éviter. Je ne m’inspire jamais de ce que j’ai déjà fait. Pas parce que je l’ai fait mal. Même la réussite, je n’en profite pas. Je ne veux pas que ça ressemble à ce que j’ai fait avant. Le créateur, c’est celui qui invente et surtout qui ne se répète jamais. Il peut s’inspirer d’autres créateurs, mais il ne doit jamais se copier.«

    Des problèmes de santé ont également obligé le dessinateur à se poser quelques questions et à changer sa manière de travailler depuis plusieurs albums déjà. « J’ai commencé à paniquer un peu« , avoue-t-il. Il a donc privilégié la couleur directe, une technique plus simple à maîtriser : « Je travaille et dès le début il y a déjà quelque chose d’un geste présentable. » Il n’en pouvait plus, aussi, de devoir tenir depuis des années les rythmes d’un album tous les ans, puis tous les deux ans. Il a eu enfin peur de manquer de temps et de laisser derrière lui un album inachevé. « Mon éditeur avait peur que je crève avant la fin de l’album !« , dit-il en plaisantant à moitié. Il ajoute : « C’est l’épée de Damoclès. C’est pour ça que j’ai décidé de ne plus commencer de longues histoires.«

    Source : BFM TV

     

     

    L’arrêt du dessin par Rosinski a été un choc. « La fin d’une histoire et un événement majeur pour nous. On a pu le préparer, se projeter. » ajoute Gauthier Van Meerbeeck « C’est une forme de traumatisme même si Rosinski avait en tête cette évolution depuis longtemps. Thorgal n’avait pas pour vocation de disparaître. Il était évident qu’on chercherait un repreneur. L’enjeu était de le trouver. » Et Fred Vignaux s’est imposé. Il a signé deux épisodes de Kriss de Valnor dont le dernier, Le Maître de justice. Fred se souvient de son premier contact avec Grzegorz Rosinski pour Kriss de Valnor : « Je lui ai demandé pourquoi moi. Il m’a dit « parce que tu n’as pas de style ». Je suis resté abasourdi. Il a ajouté « oui, comme moi, tu n’es pas calibré. C’est que j’aime dans ton dessin. » Et j’ai compris qu’on ne sentait pas chez moi d’influences extérieures. » Pour Thorgal, même combat. Rosinski voulait, dixit Gauthier Van Meerbeeck, « un très bon dessinateur, qu’il puisse admirer, à la personnalité affirmée, qui sache faire du Thorgal avec une narration assez classique, sans que ce soit une redite de son travail. » Pas question d’un simple copié-collé, ce qui a, semble-t-il, desservi Roman Surzhenko au trait à la proximité trop évidente avec celui de Rosinski.

    Source : Culture BD

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    Entretien pour ALT 236

    Grzegorz a été interviewé lors de la Convention Thorgal pour la chaîne Youtube ALT 236. D’habitude, il aime déjà prendre son temps pour exprimer le fond de sa pensée. Mais là, elle peut s’exprimer librement pendant ces 20 minutes d’entretien, où alternent également de très belles images dans une ambiance musicale originale. Laissez-vous porter dès l’introduction passionnante de cette séquence « Labyrinthes » d’Alt 236 !

    Avec Rosinski, on aborde son envie de créer avec Thorgal une BD imaginaire au pays des Vikings, avec des récits crédibles, mais pas historiques ; son envie de se réaliser en tant que créateur, et pas juste dessinateur ; son évolution graphique avec sa recherche permanente de nouvelles techniques, même si cela ne correspond pas aux envies de ses fans ; son besoin de s’exprimer librement en tant qu’artiste, dans la bande dessinée qui est pour lui la reine des arts.

    Installez-vous confortablement pour suivre le maître dans ses pensées intérieures. 

    Source : ALT 236 sur Youtube

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    Entretien pour le Huffingtonpost

    Grzegorz Rosinski a répondu à quelques questions pour le Huffingtonpost au Québec.

    Rosinski : la grande évasion de « Thorgal »

    Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
    Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
    Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
    Vivre entre ses parents le reste de son âge !

    Jamais des vers n’auront mieux décrit Thorgal que ce poème de Joachim de Bellay. Et même si le poète a mentionné Ulysse, on peut facilement le remplacer par Thorgal. Puisque tout comme le héros d’Homère, il rentre enfin à la maison après son très long voyage. 42 ans d’errance pour le mythique voyageur qui l’auront conduit vers l’infini et plus loin encore. Un retour à la maison qui marque aussi les adieux de son créateur Rosinski, 12 ans après ceux de Van Hamme. À l’occasion de la sortie de son 36e ThorgalAniel, nous lui avons téléphoné. Discussion avec un nouveau retraité.

    « Je ne suis pas vraiment à la retraite. Je suis à la retraite de la bande dessinée, oui, mais pas de l’illustration. Je vais continuer à explorer le langage de l’image, que ce soit comme peintre et illustrateur, mais plus à partir de la bande dessinée, du moins plus à temps plein », explique-t-il au bout du fil, avec un ton empreint d’un mélange de douce fermeté et d’assurance.

    42 ans avec le même héros, c’est tout un bail. Un bail qui, on l’imagine, a dû être difficile à rompre, chaque case, chaque planche devait être trempé dans l’encre de la nostalgie et du souvenir. « Pas du tout, affirme le bédéiste, pas du tout. À la différence de beaucoup de bédéistes, je ne considère pas Thorgal comme mon enfant. C’est un personnage de bande dessinée, il n’est pas vivant. »

    Un aveu emblématique de la franchise, de l’authenticité d’un bédéiste qui s’exprime sans filtre et sans faux-fuyant et qui laisse même transpirer un certain soulagement. « J’ai eu quelques ennuis de santé ces dernières années et j’ai dû restreindre mes activités. » Ne plus s’occuper de Thorgal, un travail à temps plein, devrait lui permettre de souffler un peu.

    Mais il n’y a pas que la santé qui a justifié sa décision. Il y avait aussi un besoin de retrouver une liberté créatrice qu’il avait peut-être perdue avec toutes ses années au côté de son héros baraqué aussi droit et tranchant qu’une épée forgée par les terribles dieux du nord. Comme si Thorgal était devenu au fil du temps une cage dorée.

    « Oui c’est la bonne expression. Comprenez-moi bien j’ai adoré travailler toutes ces années sur Thorgal. Je ne regrette pas ce que j’ai fait et je recommencerai demain le même parcours. Mais ça me prenait beaucoup de temps et je n’avais pas vraiment le temps de faire autre chose », souligne celui qui a quand même eu le temps de réaliser d’autres séries, comme la géniale Complainte des Landes Perdue ou encore La Vengeance du comte Skarbek.

    « J’aurais aimé l’amener graphiquement plus loin. Mais les lecteurs ne me laissaient pas beaucoup de latitude. Aussitôt que je bifurquais un peu, ils me le faisaient savoir », rajoute le dessinateur qui garde quand même une certaine nostalgie de ses premiers pas dans l’univers de la fantaisie franco-belge. « J’ai adoré cette période. Je faisais mes classes, je découvrais les techniques et le langage de la bande dessinée. Je me donnais la liberté d’expérimenter. Avec le temps, Thorgal est devenu une cage dorée. Une cage qui m’a permis de bien vivre ma vie certes, mais une cage dorée quand même », confie celui qui a littéralement inventé le métier de bédéiste dans sa Pologne communiste natale.

    « Ça n’existait pas quand j’étais gamin. Mes professeurs à l’Académie des beaux-arts de Varsovie ne considéraient pas la bande dessinée comme de l’art. Personne ne pouvait donc m’aider ou me servir de modèle. J’ai dû trouver moi-même les réponses à mes questions. »

    Ce qui ne l’empêche pas de se forger une excellente réputation d’illustrateur en Pologne qui lui permet de rencontrer Carlos Blanchart, éditeur belge de cartes de vœux en visite en Pologne à la recherche de nouveaux talents. Ce dernier impressionné par sa virtuosité, qui toutefois ne convenait pas pour les cartes de vœux, le met en contact avec Jean Van Hamme, jeune scénariste en quête de dessinateur.

    Rosinski lui présente quelques planches dont une qui raconte l’histoire d’un Viking. L’aventure Thorgal commençait. « À l’origine, Van Hamme ne s’intéressait pas à la fantaisie, ce n’était pas sa tasse de thé. Il a créé Thorgal pour moi. » Ce qui explique peut-être pourquoi après 29 albums le scénariste quitte le bateau. « Il considérait qu’il n’avait plus rien à dire, qu’il avait fait le tour du jardin. »

    Le tour du jardin, Sente le fera aussi après cinq albums cédant sa place à Dorison, le temps d’un album, et à Yann pour ce nouvel opus. Si le dessinateur ne tarit pas d’éloges sur le travail de Van Hamme et Sente, il reste toutefois silencieux sur celui de Dorison. La légende raconte qu’il y aurait eu quelques différends artistiques entre les deux créateurs.

    Mais que ce soit Van Hamme, Sente, Dorison ou Yann, Thorgal reste indissociable du graphisme de Rosinski et on peut se demander comment son héros survivra à son départ.

    Bah, qui vivra verra. D’ici là, on attend avec impatience les prochains travaux du légendaire dessinateur. Et qui sait, peut-être qu’un jour, pour le plaisir, il se frottera de nouveau à Thorgal.

    On ne sait jamais, ça ne coûte rien de rêver.

    R. Laplante

    Source: Huffingtonpost

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    Interview au Festival d'Epinal

    Je reviens sur le Festival des Imaginales à Epinal où Grzegorz Rosinski a accordé une interview à Sarah Polacci, animatrice de l’émission « Des livres et vous » sur Vosges Télévision

    On y découvre son envie de rencontre de lecteurs passionnés, et pas des chasseurs de dédicaces ; son rapport ambigu avec Thorgal : d’un côté le bonheur, de l’autre la cage dorée ; ses opinions politiques ; son rôle d’artiste…

    L’entretien dure 1/4 h, il est suivi de superbes illustrations de Rosinski. C’est à voir ici en plein écran :

    https://player.myvideoplace.tv/?v=VOSG_DLV_EV_100919

    Source : TV viàVosges

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    Entretien pour ActuaBD

    Un entretien avec Grzegorz Rosinski vient de paraître ICI sur le site ActuaBD. Je vous encourage à le lire dans son entièreté pour la richesse de l’échange avec l’auteur. L’article est en plus agrémenté de photos variées. En voici quelques extraits :

    Grzegorz Rosiński : « C’est le geste qui est toujours à l’origine de la peinture. »

    « Au cours d’un crochet par la Suisse, nous avons eu le privilège d’être reçu par le dessinateur Grzegorz Rosiński. Il nous a accordé un entretien et nous a montré les merveilles de son atelier. Il évoque ici son rapport à l’imaginaire, la façon dont il agrémente ses univers, mais aussi la manière dont se manifeste sa pratique artistique aujourd’hui. Rencontre avec un créateur de légende avide de nouveaux défis et de transformations.

    Vous vous définissez comme un créateur plutôt qu’un artiste, pour quelles raisons ?

    C’est quoi un artiste ? [rires] Vous savez ça dépend du contexte. Je pense que l’on désigne trop facilement les artistes. Je suis créateur, dans la mesure où je crée des choses mais je pense que je suis avant tout un faiseur d’images, et de toutes sortes d’images.

    Comment se caractérise votre pratique créative aujourd’hui ?

    Je peins, je dessine, je cherche des moyens d’expression étranges et parfois inhabituels, c’est ça qui m’intéresse. Je réalise des peintures et des images pour rien du tout, comme ça. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est l’imaginaire, cela ne m’intéresse pas de copier la nature, dessiner les voitures, les maisons etc. Tout ce qui existe ne m’intéresse pas. Je ne copie jamais ce qui m’entoure. Tout cela m’inspire beaucoup, mais pour créer mon propre univers. Je ne suis pas fan de voyage, de chercher des choses exotiques…Tout cela, je le cherche en moi et puis je le corrige. Je fais des erreurs, des taches, et j’adapte ce tout à ma vision.

    Est-ce que vous pourriez redessiner un album de bande dessinée ? Refaire des planches ?

    Non… Je suis à la retraite maintenant. Je profite de la liberté créative que j’ai désormais. Ce que j’aime, c’est réaliser des grandes peintures comme au dix-neuvième siècle. Là, j’adore, ça me plaît. Je pense que je suis peut-être né à la mauvaise époque [rires]. J’aime beaucoup la peinture historique. Je créé des mondes pour que les gens se disent « C’est impossible que le type n’y ait pas été ».

    C’est le geste qui est toujours à l’origine de la peinture. J’apprécie de chercher des concepts, des idées, de faire des petits croquis…Je ne suis pas du tout intéressé par la copie, vous l’aurez compris.

    Quels sont les prochains projets autour de votre œuvre ?

    Il y a plein de projets, dans des domaines très différents mais la finalité est souvent la même : un manque de finance, de volonté…Mais tous les mois, il y a de nouveaux projets, notamment dans le domaine du cinéma, des jeux vidéo…J’ai par exemple réalisé une série de grands tableaux autour de l’univers de « The Witcher  » afin d’inspirer les concepteurs du prochain opus. Il y aussi des choses en route dans le domaine du cinéma, cela fait 30 ans que l’option d’adaptation de Thorgal est rachetée par la même société. Il n’y a toujours pas de résultat, mais je ne suis pas pressé du tout ! Ça ne m’intéresse pas vraiment, je préfère les images fixes !

    Concernant les séries dérivées de l’univers de Thorgal, je pense que les personnages que j’ai dessinés m’ont intéressé pendant la réalisation des différents albums, mais maintenant je préfère les laisser aux autres. Je ne souhaite pas tourner en rond. Certains copains qui sont partis depuis longtemps, ont crevé sur les mêmes planches qu’il y a 50 ans…Je n’aspire pas à ça. Chaque nouveau défi est une aventure, une opportunité pour chercher des moyens d’expression inédits et de nouvelles méthodes pour créer des images. »

    F. Rissel

    Source : ActuaBD

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    Je  ne sais pas s’il se rend compte à quel point il est lui-même inspirant pour les autres … 

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    La dernière toile en photo, ce ne serait pas la future couverture du tome 40 ?   

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    Si ! encore une couv bleue ? d’ailleurs je vais faire un lien vers le topic de Tupilaks parce qu’il se trimballe un autre visuel (à priori réalisé par Vignaux) de la même couverture. J’ai vu ça sur les forums polonais (et ça jase !). Je pense que la toile de Rosinski n’est vraiment pas finie parce que Thorgal y a encore un peu une tête un peu Néanderthalienne.

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    et sinon pour rebondir sur l’interview, on peut lire qu’il prépare cette fabuleuse expo qui aura lieu en Pologne en 2023/24 dont je parle sur un autre topic. (on a parlé déjà d’affréter un car designé Thorgal.com ? un peu comme le car de l’équipe de France quoi. Faut qu’on en parle)

    Je me fais une remarque : il parle de se recherches picturales et graphiques, de vouloir renouveler sans cesse son travail. Il parle du fait qu’il a laissé la main sur le devenir des personnages de la série Thorgal. Et en même temps sur les photos on voit du Thorgal, du Thorgal, du Thorgal. Il entretient clairement une certaine flamme à l’égard de cet univers là. Lors d’un évènement récent (vente en faveur de l’Ukraine) il a fait pas mal de Sioban parce qu’il se vendait des planches de la Complainte. Mais dans son atelier l’univers de Thorgal est partout… La toile façon jardins de Giverny de Monet (Nymphéas… ) est très belle, on sent qu’il se régale quand il peint dans ce style (et il le dit dans l’interview) mais il se régale encore plus d’y ajouter un Thorgal charismatique et sexy, entouré de nymphes dénudées…  

    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 ans et 2 mois par Hirondl.
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