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Thorgal – 6 – La Chute de Brek Zarith

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Thorgal – 6 – La Chute de Brek Zarith

Ce sujet a 21 réponses, 9 participants et a été mis à jour par pennybridge pennybridge, il y a 5 ans et 2 mois.

21 réponses de 1 à 21 (sur un total de 21)
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    Très belle analyse d’une planche particulièrement dynamique ! Ce n’est pas le seul moment où une diversité d’angles de vue sont utilisés dans cet album, mais c’est bien là que la tension est au plus fort. Merci pour le lien.

    A titre de comparaison, j’ai revisité le dernier album Kah-Aniel à travers ses angles de vue. C’est édifiant ! A part les plongés utilisés pour illustrer le vol des oiseaux, les cadrages ne mettent pratiquement rien en évidence. On trouve beaucoup de plans larges, tout y parait tellement statique, ça manque tout autant d’action dans le scénario que dans les cadrages. Je me demande si la technique de couleur directe ne participe pas aussi à cet aspect figé du récit…

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre
    L'image du mois

    C’est vrai, « La chute de Brek Zarith » est un album qui joue énormément sur les cadrages et les mises en page audacieuses. Tout au long de l’histoire.

    Et justement, je vous propose aujourd’hui l’Image du mois, nouveau concept sur le site. Une ou deux fois par mois, je vous propose une image sélectionnée dans un album.

    On continue donc avec un « vieil » album, que je vous invite d’ailleurs à relire en passant un peu de temps à détailler les dessins et la mise en page, assez fabuleux.

    Quand ?
    En juin 1984.

    Qui ?
    Scénario de Jean Van Hamme, dessins et couleurs de Grzegorz Rosinski.

    Où ?
    « La chute de Brek Zarith »

    Comment ?
    Shardar et Aaricia fuient les souterrains de Brek Zarith, pendant l’attaque du palais par les guerriers vikings. Thorgal les a pris en chasse, mais il doit affronter les pièges imaginés par le maître des lieux.

    Pourquoi ?
    Cet album est pour moi l’un des plus aboutis de la série, et aussi malheureusement l’un des plus méconnus. C’est l’album fondateur pour le personnage d’Aaricia. C’est sûrement aussi l’une des histoires les plus dures, avec une succession de scènes douloureuses, flippantes, voire dérangeantes. Sans temps morts. C’est un album qu’on vit en apnée.
    Les amis, il mérite d’être relu !

    Pas si simple de choisir une scène, d’autant que les premières planches de l’album proposent quelques mises en page très originales, cinématographiques, souvent déployées sur l’ensemble de la planche.

    J’ai choisi l’une des images du labyrinthe. Sur plusieurs pages successives, nous suivons Thorgal ou Aaricia dans leur traversée délicate des souterrains. Le dessin de Rosinski, fin et griffé, s’adapte parfaitement à cet environnement. L’auteur place sa source de lumière (généralement un flambeau) puis travaille tout l’environnement pour répondre à cette lumière, unique et changeante.
    Dans l’image que je vous propose, tout répond au flambeau. Les marches d’escaliers sont presque effacées par la lumière à gauche, uniquement esquissées par une ligne qui les découpe. Mais plus on s’éloigne, vers le haut ou le bas, plus les marches et contremarches se démarquent, avec un trait qui s’épaissit et grignote la lumière.

    L’effet est également plaqué sur les parois de la grotte, sur les visages des personnages, sur les superbes drapés des vêtements.

    La mise en couleurs renforce le phénomène, en ajoutant une profondeur qui aurait pu être simulée à la plume, mais au prix d’une multitude de traits que la couleur ne rend plus nécessaires. Belle complémentarité, avec une palette de couleurs très réduite comme c’était la norme dans les premiers albums de Thorgal.

    On peut aussi remarquer la fumée du flambeau, pas très réaliste mais qui permet de suivre le cheminement et de viser l’objectif.

    Y a même un bonus ! L’image en noir et blanc, et le bleu de coloriage. On ne se refuse rien sur le splendide site Thorgal.com, qui commence tout doucement à devenir l’une des merveilles de l’humanité.

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    Ah, ce passage dans les souterrains de Brek Zarith… quelle aventure c’était pour Thorgal, avec un piège mortel à chaque tournant ! Surtout que ça suivait la disparition de Jorund dans un gouffre sans fond qui t’a tant marqué Stéph ! 

    Thorgal-BD a écrit
    On ne se refuse rien sur le splendide site Thorgal.com, qui commence tout doucement à devenir l’une des merveilles de l’humanité.

    Bientôt, il va falloir appeler l’UNESCO pour le protéger ! 

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    Brek Zarith m’a beaucoup impressionné à sa lecture. Merci de ressortir ce sacré souvenir !

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    Avis de Thierry, un lecteur éclectique

    Je suis tombé sur le blog de Thierry, un lecteur éclectique qui parle de sa rencontre avec « La chute de Brek Zarith ».

    « Il y a des albums qui comptent plus que d’autres dans l’édification du lecteur de bandes dessinées. J’ai été biberonné à l’école de Marcinelle, avec un peu de Tintin et de Goscinny. Pour le reste, ce fut gros nez et Spirou. Je ne m’intéressais pas trop à ce qui se faisait ailleurs. Le journal de Tintin ? Il avait un côté trop « austère » et « pour les grands »… je ne l’avais jamais ouvert jusqu’à ce qu’un jour, je ne tombe sur un ou deux numéros du journal de Tintin. Je m’ennuyais un peu, j’ai fini par les ouvrir. Je m’arrêtai sur quelques pages de la prépublication de La chute de Brek Zarith, sixième épisode des aventures de Thorgal. Je n’en avais jamais entendu parler.
    Le choc ! Un dessin réaliste ? Je n’y étais pas vraiment habitué.
    Mais surtout, quelle histoire… un héros dont je ne sais rien s’introduit dans une forteresse pour sauver sa famille. Il y découvre que tous les habitants sont morts, empoisonnés. Il ne reste qu’une jeune fille qui agonise dans les bras de Thorgal. On peut raconter de telles choses en bande dessinée ?
    Et voila que Jorund-le-Taureau fait son entrée. Avec ses hommes, il découvre la salle au trésor de Brek Zarith : une pièce remplie d’or, presque aussi extravagante que la piscine de Picsou. Il se précipite pour jouir de toutes ces richesses. C’est sans compter sur la cruauté de Shardar-le-Fou, tyran de Brek Zarith, qui a piégé cette salle. Un bruit sourd s’élève. Jorund, surpris, réalise le danger, mais se retrouve piégé dans la salle, aspiré par les pièces d’or et les bijoux… le sol est en train de s’ouvrir sur un gouffre sans fond, l’entraînant dans une mort atroce. Suite au prochain épisode…
    Je n’en sus pas plus avant plusieurs années. Mais le virus était implanté. La bande dessinée, c’était bien plus que ce que je ne pensais. Et ce que je venais de lire m’avait marqué.
    Finalement, j’ai découvert les albums de Thorgal, ses origines, la raison de sa présence à Brek Zarith et ce qu’il advint par la suite… Alinoë, le pays Qâ, la Gardienne des clés et tant d’autres choses.
    Rien que pour ces quelques pages, Van Hamme et Rosinski occuperont toujours une place un peu à part dans mon petit panthéon personnel. Thorgal aura connu bien des aventures, certaines très mauvaises, d’autres excellentes. Mais il reste spécial pour moi. »

     

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Mais oui ! Je valide.

    Ma rencontre avec Thorgal fut aussi violente, imprévue et fascinante. Mais j’ai eu beau lire et relire l’album, étant enfant, il restait incomplet, mystérieux. Il y avait du doute. Je n’étais même pas sûr qu’il m’était destiné, tant il bousculait mon petit imaginaire.

    Quelques années plus tard, j’ai compris pourquoi il était si bon, et en quoi il était si différent de tout ce que j’avais pu lire jusqu’alors.
    Feuilleter « La chute de Brek Zarith », encore aujourd’hui, c’est aussi bon que les crêpes de maman.

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    Brek Zarith

    Un choix superbe pour un album superbe!

    Je l’ai découvert sur le tard, après avoir lu la quasi totalité des albums de l’époque (qui devaient aller jusqu’à Géants ou La Cage), et ça faisait bizarre d’être encore agréablement surpris, découvrir en fait un très bon album, qui je le croyais, ne m’apporterai pas de surprises, des personnages hyper charismatiques admirablement dessinés, et surtout une Aaricia splendide, forte et indomptable, qui annonce l’héroïne d’Alinoë. Et ce scénario toujours impeccable, qui nous surprend à chaque page, et intense en émotions.

    C’est la force de cet épisode, on connait déjà la fin, puisque c’est le titre de l’album, mais on est surpris par la manière dont elle se déroule. C’est une des grandes forces de Van Hamme, nous amener là où on ne s’y attend pas.

    Il m’a fortement marqué alors que je l’ai lu dans les derniers, donc j’imagine et comprends facilement l’impact qu’il aurait eu si, comme toi Thorgal-BD, je l’aurait lu en premier.

    En espérant lire bientôt un album de cette qualité…

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    Projets de couverture

    Illustrations à l’aquarelle pour le projet de couverture de « La Chute de Brek Zarith ».

    Source : Ventes Millon 2014

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Merci pour ces projets de couverture très sympas. Les deux me plaisent, j’aurais adoré les voir finis !

    La seconde image est peut-être un poil trop dure pour une couverture de Thorgal.

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    La Chute de Breik Zarith

    Final en beauté pour ce premier cycle en triptyque.

    Cela commence très fort avec des premières planches géniales à tout point de vue: dessin, découpage, mise en place de du scénario et des personnages, avec un Shardar machiavélique et cruel qui élimine tous le monde autour de lui. Jusqu’à présent, la violence n’avait jamais par ailleurs été aussi explicite que dans cet album.

    J’aime beaucoup quand Rosinski (à moins que l’idée vienne de van Hamme ?!) se libère des formatages classiques et quand les cases « flottent » en superposition d’autres dessins. Cela dédouble le point de vue de l’action et permet plusieurs lectures successives ou simultanées de la planche. Les espaces s’ouvrent et notre imagination s’échappe au-delà du papier.

    Par contre, j’ai été relativement déçu par le scénario et la mise en page des planches de la seconde partie de l’album et dont je trouve sa conclusion sans surprise ni dimension héroïque. Le périple dans un dédale souterrain est du déjà vu (Presque le paradis, Les 3 vieillards du pays d’Aran, Au-delà des ombres).

    On retrouve avec grand plaisir une Aaricia plus belle et plus impliquée que jamais dans l’aventure, avec une participation déterminante dans son dénouement, même si on eu espéré une fin moins stupide pour l’ignoble Shardar.

    Du point de vue des dessins, Rosinski nous surprend une fois de plus par la perfection et les détails de ces traits. J’ai beaucoup apprécié aussi la représentation des « barons » et de leur clique, un mélange de baroque (à la commedia Del Arte) et de psychadélique très sixties.

    La couverture est une nouvelle réussite parfaite également.

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    Un des tout meilleurs albums !!!   

    Méchant inoubliable, rebondissements glaçants (euh… sauf pour le conseiller de Galathorn), dessin au top, Thorgal plus thorgalien que jamais, Jolan fascinant, Jorund entré dans la légende grâce à sa mort hallucinante… Tout y est !  

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    Shardar est un méchant formidable et l’album est à  sa démesure. De plus, il est mort sans s’affadir et n’est pas revenu, lui.

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    En fait, il paraît qu’à l’occasion de sa chute il a mis au point une technique ninja « d’aterrissage en bas de falaise » qu’il a gentiment refilé sous le manteau à Ileniya. Qui sait d’ailleurs s’il n’en a pas causé aussi à Jorund, Arkadès, Wor, Varth et les autres ?

    Yann si tu nous lis…   

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    Quelle ironie quand on pense au début de l’album avec le vol de Zorn tout de même D’autres idées de personnage défiant la gravité dans la saga ?

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

      Je n’avais jamais fait attention, mais effectivement, il y a plein de gens qui meurent en tombant dans un trou, dans la série…

    Zut, vous m’embêtez.

    Jean Van Hamme devait secrètement kiffer les Disney.

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    Qui a dit que la mort la plus triste était celle de Fural ?

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    T’inquiète, c’est un cheval de couleur noire. Ça le met en haut de la liste des potentiels ninjas atterrisseurs.

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    Oui enfin là, il me semble tout de même que Thorgal a été témoin du résultat. L’atterrissage a été difficile !

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    Au fait, en regardant la scène page 21 d’une des fêtes de Shardar, qui était en bannière sur le site (qui change maintenant à chaque clic), on dirait qu’il y a un oubli de dessin, avec une femme en jaune, en arrière-plan au centre légèrement à gauche de la case, sous la main du danseur en avant-plan à gauche.

    C’est surprenant car on voit très bien son corps alors qu’en agrandissant, on s’aperçoit que la tête n’a pas été dessinée alors que la  fumée qui pourrait cacher sa tête est plutôt derrière elle et qu’elle ne cache pas son corps.

    Bon, ce n’est pas grand chose mais cette femme sans tête en gros plan sur la bannière du site m’a attiré l’oeil.

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Hé hé, c’est marrant, ils sont effectivement deux à avoir la tête coupée.

    (Ça me permet en plus de poster un gros plan sur la jolie danseuse.)

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    Et est-ce que la dame à tête coupée en robe jaune aurait été empoisonnée par Shardar alors qu’elle attendait un heureux évènement?

21 réponses de 1 à 21 (sur un total de 21)


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