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Thorgal, la série TV
Ce sujet a 66 réponses, 17 participants et a été mis à jour par tjahzi, il y a 5 ans et 6 mois.
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Mince, l’image n’a pas été insérée mais oui, il s’agissait bien sûr de la longueur de ses ongles
thorgal-bdWebmestrePas de nouvelles de la série télé, depuis maintenant près de 2 ans…
L’histoire a pourtant du potentiel mais Thorgal ce n’est pas Caméra Café, j’imagine qu’il faut du budget Le problème c’est que certains acteurs qui auraient pu jouer Thorgal vont bientôt pouvoir jouer Pied d’Arbre.
Fit a écrit
Mince, l’image n’a pas été insérée mais oui, il s’agissait bien sûr de la longueur de ses ongles " />C’est Nabila en blonde, ta photo? Peu flatteur pour « ta » Syrane…
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 4 mois par pennybridge.
thorgal-bdWebmestreFit a écrit
Le problème c’est que certains acteurs qui auraient pu jouer Thorgal vont bientôt pouvoir jouer Pied d’Arbre.Ha oui, mince !
Mais bon, comme moi aussi j’ai pris 10 ans depuis qu’on a lancé le sujet sur Thorgal au cinéma, je persiste et continue à défendre mes (vieux) poulains !
Philippe Bas pour Thorgal, Emma Colberti pour Aaricia et Olga Kurylenko pour Kriss de Valnor. Les meilleurs, à jamais. Quand le casting commencera en en 2028, ils auront le bon âge pour jouer dans la nouvelle série des Mondes de Thorgal, « La vieillesse de Thorgal ».
Sinon, Mylène Jampanoï (qui a déjà joué du JVH dans Rani) pour Kriss
Dans toutes ces séries, il y a des saisons donc il vaut mieux prendre des acteurs plus jeunes non ? Mylène Jampanoi je ne l’aie « vue » que dans Kung Fu Panda et elle a 38 ans. Pour jouer Kriss-cougar des albums gloubiboulga ça irait mais pour la Kriss des Archers, ça commence à faire juste Pour Philippe Bas, c’est à peu près le même problème il me semble.
Pour Thorgal je propose Chris Pratt.
Chris Pratt est bien.
Il lui ressemble pas mais il est bien quand même (bave).
Sinon il y a toujours Chris Hemsworth (bave). Avec des cheveux noir il a une bonne tête de viking.
Dis, tu ne devrais pas être en train de préparer ton mariage, au lieu de baver devant ces belles gueules ?!
Tjahzi a écrit
Dis, tu ne devrais pas être en train de préparer ton mariage, au lieu de baver devant ces belles gueules ?! " />Pas mieux!!!
Tjahzi a écrit
Dis, tu ne devrais pas être en train de préparer ton mariage, au lieu de baver devant ces belles gueules ?! " />Justement, c’est la dernière ligne droite avant de stopper le bavage
…L’actrice de la photo de « Syrane » a l’air 100 %naturel!…
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 4 mois par sylveyrier.
Sylveyrier a écrit
…L’actrice de la photo de « Syrane » a l’air 100 %naturel!… " />Au contraire de la vraie Syrane dont les rondeurs à la poitrine et au ventre sont naturelles.
Naturelle ? Je la trouve très bien, elle ressemble suffisamment à Syrane.
Et puis il s’agirait hélas pour l’instant de deux scènes avec quelques phrases de dialogue donc avoir fait l’actors studio semble superflu
Thorgal en tête de listeFlorian Henckel von Donnersmarck participe actuellement à la Mostra de Venise pour la première de son film « Never Look Away ». Il s’est confié au magazine Variety à propos de l’adaptation de Thorgal au petit écran.
Le réalisateur allemand a annoncé il y a deux ans son intention d’adapter Thorgal, mais il confirme maintenant à Variety qu’il est en tête de liste des priorités pour ses prochains projets.
« Cela me passionne depuis longtemps », déclare Henckel von Donnersmarck, ajoutant qu’il lui a fallu une décennie pour obtenir les droits. « Comme c’est une très grande œuvre européenne et une histoire tellement passionnante, ce fut une longue bataille, mais nous l’avons finalement gagnée. »
Le cinéaste décrit Thorgal comme « un univers incroyablement complexe, beau et passionnant ». Il ajoute : « Ce serait trop limitant de le réaliser en tant que film. C’est un monde plus profond que par exemple Game of Thrones, donc je le modifierais trop en le racontant sous le format d’un film.
Le réalisateur prévoit d’organiser une salle d’écriture sur le projet et de diriger lui-même autant de personnes que possible.
Il ajoute que les histoires de Thorgal ont été merveilleusement développées dans des dizaines de tomes. « Il y a eu tellement de développements dans ces domaines que nous sommes encore dans le flou en termes de storytelling. »
Il projette de produire le projet avec Pergamon Film, basé à Munich, la société qu’il a fondée avec Jan Mojto, PDG de Beta Film, et se concentrera sur la recherche des collaborateurs de télévision appropriés après les premières de « Never Look Away » à Venise et Toronto.
« Nous allons commencer à réfléchir à qui seront nos partenaires et si nous allons suivre la voie traditionnelle de la télévision ou si nous travaillons en partenariat avec l’un des fournisseurs de vidéo à la demande », dit-il.
Henckel von Donnersmarck a également plusieurs autres projets de séries télévisées à Pergamon, ainsi qu’à Allegory Film, la société qu’il a créée avec Sam Raimi. En plus de deux autres concepts de série qu’il a développés, il a également un scénario de long métrage pour un thriller dramatique « prêt à l’emploi ».
Source : Variety
thorgal-bdWebmestreUn peu de mouvement autour du projet, c’est sympa ! Mais se fera-t-il un jour ? Depuis le temps qu’on en parle, et déjà 2 ans depuis la réattribution des droits…
Pour continuer la revue de presse, Écran Large est aussi critique face à ce projet : « Pour autant l’avenir du projet semble encore relativement flou, puisqu’on ignore avec qui la société Pergamon, que Florian Henckel von Donnersmarck a fondée, pourrait s’allier, et que l’ambition de la chose la condamne à une gestation considérable. » Il est vrai qu’en deux ans on a rien eu d’autre que la confirmation que le projet est projet…
A dans 2 ans pour la prochaine mise à jour…
Le film du jour à la Mostra : «Werk Ohne Autor»Rhooo… est-ce que tu ne serais pas en train de te moquer de l’ami Florian ?
Allez, pour vous rassurer sur les qualités du cinéaste, voici un article paru aujourd’hui dans le journal Le Soir, et la bande-annonce de son film présenté à Venise.
Le film du jour à la Mostra : «Werk Ohne Autor» de Florian Henckel von Donnersmarck
Onze ans après son Oscar pour « La Vie des autres », le réalisateur allemand touche la Mostra au cœur avec son nouveau film.
Le pitch L’histoire de Kurt (Tom Schilling), jeune étudiant en art, dont la vie sera hantée par le régime Nazi, puis communiste. À ses côtés Ellie (Paula Beer), le grand amour de sa vie. Un film inspiré par la vie du peintre allemand Gerhard Richter.
Drese, 1937. Le petit Kurt découvre une exposition d’art moderne (appelé « Art dégénéré » sous le régime nazi…) avec sa tante Elizabeth (l’incroyable Saskia Rosendahl). La première étape d’un parcours complexe où le petit garçon deviendra homme… et artiste.
Pendant un peu plus de trois heures, mais qui passent en un battement de cil, une respiration, le spectateur suit le parcours de Kurt, les relations, les rencontres et les événements qui l’ont influencé.
Avec une sensibilité hors pair, Florian Henckel von Donnersmarck (La Vie des autres), filme la trajectoire de cet artiste allemand qui a traversé la Seconde Guerre mondiale, mais aussi le régime socialiste. Un environnement qui a marqué sa vie, mais aussi son art et sa perception de choses. Son éveil à la beauté et à la laideur du monde.
Florian HvD pénètre au plus près des émotions. Werke Ohne Autor est un film sur l’art, sa perception, sa sensibilité, sur le désir, mais aussi sur la vie et sur l’Allemagne au XXe siècle. Toujours en essayant de comprendre, de manière décomplexée, les mécanismes qui ont rythmé notre société. C’est beau, fort et émouvant. Un grand film porté par la musique sensible de Max Richter, qui touche au cœur le spectateur.
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 2 mois par Tjahzi.
J’ai vu une pub de cosmetique allemande à la télé et j’ai trouvé une Aaricia que j’adore, une actrice, chanteuse, auteure ….etc allemande.
Pour Aaricia, il faut une blonde super belle, à la Claudia Schiffer, un top-modele avec une plastique irréprochable et un vrai charisme, et aussi ce « petit quelque chose » qui vient du nord.
Le réalisateur de la série Thorgal se confie au Point PopSur le Point Pop, le réalisateur de la future série Thorgal en dit plus sur son projet.
Le réalisateur de la série Thorgal se confie
Oscarisé pour La Vie des autres, le cinéaste va se lancer dans l’adaptation de la BD de Van Hamme et Rosinski. Pour la première fois, il s’explique.
C’est une rencontre pour le moins inattendue : celle entre un réalisateur allemand consacré par Hollywood et qu’on pensait attaché à une école (néo)réaliste, et une bande dessinée franco-belge mêlant heroic fantasy, science-fiction et saga familiale. Et pourtant, la série Thorgal verra bien le jour sous la double impulsion de Florian Henckel von Donnersmarck, qui a obtenu l’Oscar du meilleur film étranger pour l’inoubliable Vie des autres en 2007, et de Jan Motjo, qui a notamment produit la série très remarquée Babylon Berlin. Alors que tous deux sont actuellement en pleine promotion du dernier film de Henckel von Donnersmarck, Werke Ohne Autor, une grande fresque de l’histoire allemande depuis la prise du pouvoir par les nazis jusqu’à la construction du mur de Berlin, et présenté à la dernière Mostra de Venise, le réalisateur a accepté d’évoquer en exclusivité pour Le Point Pop la future adaptation de Thorgal sur petit écran. Où l’on apprend que ce projet fou est peut-être plus avancé qu’on ne le croit…
Le Point Pop : Comment avez-vous découvert Thorgal ?
Florian Henckel von Donnersmarck : Mon frère a fait ses études de physique à l’université de Louvain alors que j’étais encore écolier. Quand je suis allé lui rendre visite pour la première fois, un matin très tôt, il m’a dit : « Je ne pourrai pas venir te chercher à la gare. Je serai devant la librairie à faire la queue pour le nouvel album de Thorgal. » Je ne savais pas de quoi il parlait, mais quand je suis arrivé, j’ai vu une queue de plusieurs blocs d’étudiants qui attendaient l’ouverture de la librairie pour enfin connaître l’histoire de la naissance du deuxième enfant de Thorgal (Louve), et parmi eux il y avait mon frère. Il m’a donné à lire le cycle de Brek Zarith, puis L’Enfant des étoiles et Aaricia, et enfin Les Archers et les volumes du Pays Qâ.
Quel effet a produit sur vous la lecture de cette saga ?
J’étais épaté, je n’avais jamais rien lu d’aussi intense, spirituel, beau, léger et profond en même temps. Et l’érotisme de Kriss de Valnor et de la Gardienne des clés ne gâchait rien ! C’était comme si quelqu’un avait pris tout ce qui me fascinait dans la mythologie, dans La Guerre des étoiles, chez Alexandre Dumas, Sidney Sheldon et Richard Wagner, pour en faire quelque chose de complètement moderne et nouveau. Thorgal possède la dramaturgie des meilleures bandes dessinées, l’intelligence des grands romans, et la beauté du grand cinéma – ou plutôt de l’espoir que nous plaçons toujours dans le cinéma quand s’ouvre le rideau. En réalité, je ne crois pas qu’il y ait dans toute l’histoire du cinéma d’aventure des moments aussi intenses et cinématiques que la mort de Tjall le Fougueux, la découverte par Thorgal de la statue de la Déesse sans nom, l’apparition de la petite Aaricia sur l’îlot sacré pour sauver Thorgal dans le Holmganga, ou encore le cauchemar où Aaricia est proclamée reine du Pays d’Aran. Je pourrais continuer à énumérer des douzaines de scènes de ce type.
Lorsque l’on regarde votre filmographie, on est très éloigné de l’Heroic Fantasy ou de la science-fiction. Qu’est-ce qui intéresse le réalisateur de La Vie des autres dans l’adaptation d’une telle série ?
Thorgal est tout simplement doté d’un storytelling d’un niveau sans pareil. Et c’est beaucoup plus important que l’univers dans lequel se déroule un film. Regardez ce que Peter Jackson avait fait avant Le Seigneur des Anneaux – quelques films d’horreur-comédie et un psychodrame sur deux amies meurtrières. Mais les livres de Tolkien étaient sa passion depuis qu’il était adolescent. Il en est de même pour moi et Thorgal. Mes grands professeurs d’écriture de cinéma étaient Hergé et Van Hamme – ce que j’ai appris d’eux, je l’utilise tous les jours. Quand j’ai eu mon Oscar pour La Vie des autres, les studios m’ont demandé : Qu’est-ce que vous voulez faire maintenant ? Quel est le sujet qui vous passionne le plus ? » Et j’ai répondu : Thorgal.
Je suis allé en France en 2007 avec mon producteur Jan Mojto pour commencer la lutte pour obtenir les droits d’adaptation. Ça a mis dix ans ! Mais finalement, Laurent Duvault, qui s’occupe des droits pour Le Lombard, a permis de tout débloquer. Il connaît très bien le monde du cinéma et de la télévision et il sait que le plus important, c’est que le cinéaste ait une relation sincère avec son modèle littéraire. Je me souviens que David Benioff, à qui étaient ouvertes toutes les portes du monde du cinéma (il avait notamment signé les scénarios de Troie et de X-Men Origin. Wolverine), s’est pourtant consacré pendant des années à développer Game of Thrones – nous étions tous un peu étonnés. Mais il me disait : « C’est ce qui m’intéresse le plus. » C’est seulement comme ça que ça peut marcher. Si c’est un calcul économique avec un producteur canadien qui dit : « Ah, voilà une bande dessinée franco-belge qui a vendu x millions d’exemplaires. Je pourrai donc avoir x million d’euros de la télévision européenne. J’évite trop de dépenses pour le développement de l’intrigue, puisque c’est déjà fait. Achetons ça ! », alors c’est fichu depuis le début.
Même si vous êtes encore loin de la réalisation, d’autres séries comme Game of Thrones ou Vikings ont déjà traité un univers relativement similaire. Avez-vous déjà une idée de ce qui fera la singularité de Thorgal ?
Peut-être ne sommes-nous pas si loin de la réalisation ! Le monde de la télévision est plus rapide que celui du cinéma. Et le monde des OTT (Over The Top, expression qui désigne les fournisseurs de contenu comme Netflix ou Hulu) est encore plus rapide. Et j’ai eu presque 30 ans pour penser comment porter Thorgal à l’écran. Thorgal est un héros d’une moralité très profonde. Dans un temps de grande confusion morale comme le nôtre, un homme aussi juste et bon sera presque révolutionnaire. Et très apprécié, je crois. En plus, c’est une série qui correspond à notre monde d’aujourd’hui : Thorgal est le premier représentant de notre monde connecté. Laurent Duvault a fait une carte qui indique les continents et les pays où se déroulent les aventures de Thorgal : à part Tintin, aucun héros ne voyage autant que lui.
Rosinski, le dessinateur de Thorgal, nous a confié ne pas être intéressé par l’adaptation de son œuvre, parce qu’à l’écran on ne dispose pas de la même liberté qu’en BD. Vous allez essayer de le faire mentir ?
Je comprends pourquoi il peut dire ça. Mais je crois qu’il sera étonné de voir à quel point la série sera semblable à sa création. Je n’ai pas acheté les droits d’un génie visuel comme Rosinski pour ensuite tout changer. Il y a quelques rares éléments qui font un peu années 1980, comme les vaisseaux spatiaux. Ça, je le rendrai un peu plus moderne. À part cela, Rosinski retrouvera son Thorgal sur l’écran. Et je resterai très fidèle à Van Hamme également. Ce ne sera pas une réinvention de Thorgal. Je veux faire ressentir aux spectateurs ce que j’ai ressenti quand j’ai lu un Thorgal pour la première fois. Si je peux réussir à faire ça, j’aurai achevé mon but.
thorgal-bdWebmestreC’est intéressant, le réalisateur confie sa passion pour la série, ancrée depuis des décennies dans son esprit. Rien de neuf pour un lancement prochain, mais un état d’esprit positif plutôt sympa.
Il y a surtout cette envie annoncée de respecter le plus possible l’œuvre originelle. C’est pour moi la condition indispensable, mais si rare, pour espérer une vraie réussite.
Ben moi comme j’ai dis sur Facebook, je trouve qu’il a super bien vendu sa série. Il connait le sujet et il donne vraiment envie d’en voir plus. Vivement que ça commence a se concrétiser.
Werk ohne AutorPas encore d’info sur la série consacrée à Thorgal. En attendant, le dernier film de son réalisateur Florian Henckel von Donnersmarck sort chez nous dans les salles de cinéma, avec une très bonne appréciation du public.
Casting du film « Werk ohne Autor »
Florian Henckel a répondu à une interview pour la chaîne TV belge à voir ICI. Et à un entretien pour le journal Le Soir que vous pouvez retrouver ICI.
Werk ohne Autor un grand film beau, fort et émouvant
« Ne détourne pas le regard, tout ce qui est vrai est beau. » Le cinéma de Florian Henckel von Donnersmarck a quelque chose de sensible, de beau, de vrai. Onze ans après son Oscar pour La vie des autres, le réalisateur allemand prouve une fois encore son talent et sa vision avec Werk ohne Autor, qui parle tant de la société que de l’art et de la vie.
Inspiré par la vie du peintre allemand Gerhard Richter, le film raconte le destin de Kurt (Tom Schilling), jeune étudiant en art, dont la vie sera hantée par le régime nazi, puis communiste. Tout commence à Dresde en 1937. Le petit Kurt découvre une exposition d’art moderne (appelé « art dégénéré » sous le régime nazi…) avec sa tante Elizabeth (l’incroyable Saskia Rosendahl). La première étape d’un parcours complexe où le petit garçon deviendra homme… et artiste.
Pendant un peu plus de trois heures, mais qui passent en un battement de cil, une respiration, le spectateur suit le parcours de Kurt, les relations, les rencontres et les événements qui l’ont influencé. Il y a évidemment sa tante Elizabeth, puis Ellie (Paula Beer), le grand amour de sa vie.
Avec une sensibilité hors pair, Florian Henckel von Donnersmarck filme la trajectoire de cet artiste allemand qui a traversé la Seconde Guerre mondiale, mais aussi le régime socialiste. Un environnement qui a marqué sa vie, son art et sa perception de choses. Son éveil à la beauté et à la laideur du monde.
Florian HvD pénètre au plus près des émotions. Werk ohne Autor est un film sur l’art, sa perception, sa sensibilité, sur le désir, mais aussi sur la vie et sur l’Allemagne au XXe siècle. Toujours en essayant de comprendre, de manière décomplexée, les mécanismes qui ont rythmé notre société. C’est beau, fort et émouvant. Un grand film porté par la musique sensible de Max Richter, qui touche au cœur le spectateur.
Onze ans après son Oscar pour « La vie des autres », Florian Henckel von Donnersmarck touche au cœur avec son « Werk Ohne Autor », un film inspiré par la vie du peintre Gerhard Richter.
En 2006, il bouleversait avec La vie des autres, qui lui avait valu un Oscar. Après un passage pas trop réussi à Hollywood (The Tourist), Florian Henckel von Donnersmarck est de retour aux fondamentaux avec Werk ohne Autor, l’histoire de Kurt (Tom Schilling), jeune étudiant en art, dont la vie sera hantée par le régime nazi, puis communiste. Un film inspiré par la vie du peintre allemand Gerhard Richter, personnalité incontournable de l’art contemporain.
Florian Henckel, comment est née l’idée de ce film ?
Ça a commencé par une discussion avec Jürgen Schreiber, journaliste au Der Tagesspiegel, où il m’a dit qu’il écrivait une biographie sur Gerhard Richter. Je n’ai au départ pas bien compris pourquoi il faisait cela car de nombreuses biographies avaient déjà été écrites sur Richter. Il m’a expliqué qu’il avait écrit son portrait pour le journal et que, comme à son habitude, il avait fait des recherches pour connaître le contexte. Il y avait une histoire connue sur Richter à propos de sa tante, une femme très sensible à l’art. Elle a développé de la schizophrénie et a été euthanasiée par les nazis. Cette partie de l’histoire était connue. Mais ce que Schreiber a découvert, c’est que le beau-père de Richter avait été impliqué dans ce qu’on appelle le programme d’euthanasie. Je trouvais que c’était un point de départ intéressant car ça me permettait de raconter une histoire où les victimes et les criminels vivent ensemble sous le même toit. De la même manière qu’en Allemagne, après 1945, les victimes et les meurtriers devaient reconstruire le pays ensemble. Le point de départ a été Gerhard Richter, ses innovations dans le monde de l’art, puis j’y ai greffé ma propre colonne vertébrale car je ne voulais pas rester bloqué sur sa biographie. C’est ça qui est le plus intéressant. Si je savais qu’il y avait un vrai Docteur Jivago, ça m’intéresserait beaucoup moins. C’est ça qui fait la beauté du cinéma : on peut s’emparer de quelque chose pour en faire quelque chose de plus sincère. Je crois beaucoup en la fiction.
« Werk ohne Autor » balaye une grande partie de la vie de votre personnage principal. Pourquoi avoir choisi cette temporalité éclatée ?
Je n’ai jamais pensé raconter cette histoire dans une période plus courte car, pour moi, c’est l’histoire de quelqu’un qui se libère. Il fallait donc d’abord que je montre pourquoi il n’était pas libre. Petit garçon, Kurt a été façonné par les nazis puis par les communistes lorsqu’il était jeune homme. Il doit ensuite se débarrasser de tout ce qui l’a façonné et trouver sa propre voie. Pour moi, ça faisait sens de traverser toutes ces périodes.
Vous montrez la période nazie de manière très décomplexée…
J’ai essayé de rester dans le point de vue de Kurt, de regarder la période nazie comme il la voyait : à travers les yeux d’un enfant. Je pense aussi que c’est très important de parler de cette période de la manière la plus sincère possible. Je pense que si la période nazie était comme elle est montrée dans beaucoup de film américains et allemands, où le mal est immédiatement apparent, une grande partie de la population allemande aurait rejoint la résistance et aurait essayé de tuer Hitler. Je pense que c’est un problème de montrer les choses comme ça parce que si on décrit le mal comme ça dans le passé, on ne le reconnaîtra pas lorsqu’il se présentera de nouveau dans le futur.
Vous parlez d’ailleurs assez librement des crimes perpétrés par les nazis, des chambres à gaz…
La dernière phrase que sa tante dit à Kurt avant d’être tuée par les nazis, c’est : « Ne détourne jamais le regard », ce qui signifie : regarde le mal dans les yeux. Pour moi, ça veut aussi dire de ne pas faire confiance au jugement des autres sur les choses. Peut-être même aussi à son propre jugement : continue de te questionner. Tout cela est inclus dans « ne détourne jamais le regard ». Et je pense que nous n’aurions pas rendu justice à cette maxime si nous nous étions dit que nous ne pouvions pas montrer cela. Je ne voulais pas « faciliter » les choses en ne les montrant simplement pas. Ça a évidemment demandé des recherches : nous avons travaillé consciencieusement pour parler de ça, donner le bon esprit. Je pense que ce qui compte beaucoup, c’est l’esprit avec lequel on envisage quelque chose. Si vous racontez quelque chose avec le bon esprit, avec le bon point de vue, vous pouvez tout montrer et raconter.
La complexité de cette période transparaît d’ailleurs à travers le personnage de Sebastian Koch : il est supposé être un monstre, mais on a aussi une certaine empathie pour lui…
La complexité de ce personnage est aussi due à Sebastian Koch lui-même. C’est un acteur brillant. Je suis allé le trouver pendant que j’écrivais le scénario en lui disant que je voulais qu’il interprète ce personnage et qu’il en fasse quelque chose de complexe, pas seulement quelqu’un que les gens détestent. Il devait interpréter ce personnage avec toutes ces atrocités et en même temps d’une certaine manière convaincante. Il faut comprendre comment une personne peut en venir à commettre des actes aussi atroces parce que je ne pense pas qu’on naisse aussi mauvais. On a lu beaucoup de livres ensemble, dont La généalogie de la morale de Nietzsche, pour qu’il s’en imprègne pour son personnage. Si ça ne signifiait pas que l’on comprenait ce personnage, ça nous permettait de l’inclure dans une réalité. En tant qu’Allemands, on passe tellement de temps à réfléchir à cette période et malgré ça, je ne parviens pas à m’expliquer comment quelque chose comme ça a pu se produire.
Ce film est un peu un retour aux sources. Avez-vous envie de refaire un film à Hollywood ?
Ça dépend. Ce qui m’importe avant tout, c’est d’avoir une liberté totale et l’endroit où je fais les choses n’a pas d’importance, tant que vous avez une histoire que vous voulez raconter et que vous êtes 100 % libre.
G. Moury
Hello,
Je découvre ce projet de série. Merci à tous ceux qui ont partagé leurs infos sur le sujet.
Honnêtement ça me fait un peu peur, quand on voit le traitement réservé à certaines adaptations de BD européennes. Mais on sera peut-être agréablement surpris (si le projet voit le jour).
Adaptation de la Quête de l'Oiseau du TempsL’adaptation des BD d’héroic fantasy a le vent en poupe. En attendant l’arrivée de la série Thorgal, on parle à présent de l’adaptation de la Quête de l’Oiseau du Temps en série ! C’est à lire sur le site 9e Art.
En mai 2018 les éditions HiComics publiaient en France le comics I kill giants. Dans le même temps, l’oeuvre faisait l’objet d’une adaptation en film par le réalisateur danois Anders Walter. Et visiblement le cinéaste est inspiré par l’art séquentiel : cette fois il se tourne vers la France pour adapter La quête de l’oiseau du temps de Serge Le Tendre.
Anders Walter aura de quoi faire puisque l’univers de la saga est vaste : elle compte deux cycles, et un troisième dessiné par Régis Loisel est prévu. D’après Variety, le réalisateur a fait part de son enthousiasme quant à ce projet :
La quête de l’oiseau du temps est une lecture épique avec un twist émotionnel qui brisera votre coeur. Une vraie pépite, pleine d’aventure, de folie et de chaos, et avec un message sous-jacent sur l’érotisme et l’empowerment des femmes qui promet un personnage principal féminin inspirant.
Serge le Tendre a quant à lui exprimé son excitation quant au choix du réalisateur, ajoutant que lui et Loisel appréciaient son travail. Aucune fenêtre de sortie n’a pour l’instant été annoncée.
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