Xavier Dorison
Ce sujet a 176 réponses, 26 participants et a été mis à jour par hirondl, il y a 9 mois.
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Je l’ai lu. je n’ai qu’une chose à dire : Jetez-vous dessus !
Le Château des Animaux, Undertaker, maintenant Goldorak. Bon ben je crois que j’ai élu Dorison meilleur scénariste moi. J’ai vraiment l’impression de remuer le couteau dans la plaie Thorgal à chaque fois que je vais lire un scénario Dorison. Il a de la classe ce scénariste.
Je ne me souvenais pas de la chute finale de la série (le départ de la Terre), en revanche j’avais un souvenir assez net des personnages, et un souvenir assez net du fonctionnement global du Centre, et de sa bête à corne. En plus, j’avais revu le début de la série (c’est que je préfère en fait) avec mon fils.
Pour moi il est parfait. Je me posais beaucoup de questions scénaristiques : inducteur, psychologie des personnages, les choix dans chaque étape du schéma narratif (qui étaient répétitifs dans la série), nouvelles relations entre les 4 membres du quatuor, etc…. Je pourrais vous en parler mais ça va spoiler. Disons que Dorison sait nous embarquer dans son histoire, même si au départ on ne voyait pas les choses comme lui…. (si ça branche des lecteurs on ouvre un sujet Goldorak pour en parler)
J’avais aussi beaucoup d’attentes concernant le fait de reconnaître les personnages dessinés, ce qui tout de même me parait important (mais si).
C’est une réussite, tout colle bien. Je me suis régalée. Je n’ai pas pu le lâcher pour le lire en plusieurs chapitres . Chapeau pour tout le boulot réalisé par les 5 auteurs, comme une pièce musicale : un très beau quintette ! Je ressens exactement ce qui me manque avec notre nouveau Thorgal : l’envie de me jeter dessus pour le relire.
Gourmande, j’en voudrais bien un autre
et comme Actarus est une figure littéraire du héros qui a 2 ou 3 points communs avec notre Thorgal, je me suis amusée :
- Ce sujet a été modifié le il y a 3 ans et 1 mois par Hirondl.
thorgal-bdWebmestreTrès beau dessin et une belle idée, bravo Hirondl !
Je n’avais jamais osé le parallèle entre Thorgal et Actarus, alors qu’au fond il y a une parfaite évidence, à la fois dans le profil, le physique, les origines… C’est bien vu.
J’ai lu, moi aussi, et j’en suis dingue de cet album. Ça faisait un moment que je n’avais pas refeuilleté une BD après l’avoir lue, pour y chercher les temps forts ou les beaux dessins (à part Jérémiah que je décortique ces temps-ci, à cause de mon Hermannia). C’est trop bien. C’est mitonné. C’est passionnant.
Ils ont travaillé à plusieurs dessus et finalement ça a servi le livre, je pense, en équilibrant leurs approches et en les poussant dans leurs derniers retranchements (comme disait Mamie Traillette pendant la Première guerre mondiale).
Le cahier graphique à la fin est bien plus qu’un cahier graphique. Il est ce que je rêve de pouvoir faire au travers des multiples ateliers que j’essaime un peu partout dans le site. Réalisé par et pour les créateurs avec l’envie de reconquérir une seconde fois le lecteur déjà conquis.
Je vais encore dévier vers mon obsession thorgalienne, mais comme tu as ouvert avec malice et justesse le robinet à comparaison, je suis bien obligé de glisser dans la baignoire et d’en renverser plein la salle de bain. Cette reprise de Goldorak, cet hommage, c’est ultime. C’est mon rêve de Thorgal 4.0 avec tout dedans.
J’y retrouve mes ingrédients rêvés. Une histoire construite avec un profond respect de l’originelle, à la fois dans les thèmes, la saveur, la mise en scène des personnages et les dialogues ; mais aussi une histoire qui sait moderniser le propos en cherchant de la valeur ajoutée. Ici la valeur ajoutée c’est notamment le rôle magnifiquement décentré offert à Actarus, et le traitement global choisi pour les troupes de Véga, qui est pour moi la vraie grande et belle idée de cet album.
Cette valeur ajoutée n’est pas forcée, elle s’installe naturellement. Parce les personnages et l’univers ne sont pas dévoyés à son service, bien au contraire. C’est pour ça que ça marche. Ce respect mérite le respect.
Et l’autre idée qui en fait selon moi une reprise idéale se trouve du côté du dessin. C’est évidemment bien plus moderne mais on les reconnaît, tous ces personnages, ils ressemblent à eux-mêmes. Seul Rigel a été beaucoup retouché, parce que dans le dessin animé il n’avait pas une morphologie réaliste. Les soucoupes, les lieux, tout a été recréé sans être repensé. Goldorak est très beau, Actarus est classe, hyper classe, Phénicia est sexy à tomber, etc.
Mon Thorgal idéal se trouvait cette semaine chez Actarus, et ça m’a conforté en fait, dans l’idée de la reprise de Thorgal que j’attends. Grand merci à l’équipe Goldorak et bien sûr à Xavier Dorison.
waw, très beau texte ! Très juste.
Voici quelques phrases issues de Goldorak (la série) qui parlent à un Thorgalien :
Se battre sans raison n’est pas une preuve de vaillance.
Mon Dieu, pourquoi ne puis-je vivre comme n’importe quel être humain ? Pourquoi mon destin est-il de ne pouvoir cesser de me battre ? …. Je hais la guerre.
C’est très dur de tuer un rêve.
Je partage ceci à propos de la conception de la BD de D. Bajram :
«Nous n’avons pas voulu rendre un hommage distancié à ce héros de notre enfance, conclut Denis Bajram. Cet album doit se lire au premier degré. Nous y avons cru tout au long de la fabrication de l’album. Nous en sommes sortis épuisés émotionnellement. Moi, je voulais tellement me montrer à la hauteur des objectifs! Je sais que c’est un moment fort dans ma vie d’auteur. À l’âge de dix ans , j’ai conçu ma toute première BD. Elle racontait les aventures de Goldorak sur une vingtaine de pages. Je souhaite à n’importe quel auteur d’avoir la chance de connaître le même cycle d’accomplissement que j’ai connu avec ce personnage!»
Trop top bien. Si en bd, mon chouchou d’enfance (et de maintenant, en tout cas les éternels JVH) c’est Thorgal, en dessins animés, on a Candy et… Goldorak. Faut se remettre dans le contexte. On est en 78, j’ai une dizaine d’années, à la télévision, le mieux qu’on nous propose, on va dire que c’est Barbapapa. Alors, c’est déjà mieux que presque tout le reste, mais soyons honnête, c’est quand gentil de chez gentil. Et voilà que débarque un gaillard superbe (comparé à Barbapapa ou à Calimero, faut dire que c’est pas difficile) et son gigantesque robot. L’impensable en fait. Réaliste (on se comprend), avec de la violence, des combats, de l’émotion. Bref, c’est comme si je n’avais jamais connu de sucreries et que tout d’un coup, je les découvrait. Le Graal.
Donc, moi, accro direct et pour toujours. Donc, j’ai acheté cette suite dès que j’ai pu, le mois passé, et je l’ai lue dans la foulée (sur le stand où j’attendais vainement le lecteur avide de se jeter sur ma prose sombre et sanglante).
Avis bref : 👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍
Avis un poil plus détaillé : j’ai kiffé ma race. Les auteurs offrent un très bon récit où action, émotion et psychologie s’entremêlent parfaitement. Mais surtout, une histoire très respectueuse du matériau de base qui prend en compte le vécu des personnages dans la série originelle. Dix ans plus tard, ceux-ci ont évolué, ils ont fait leur vie, mais pas comme si rien ne s’était passé.
En fait, j’avais un peu peur de cette reprise (appelons ça le syndrome Thorgal), peur d’être déçue, de ne pas reconnaître ma série d’enfance, de ne pas retrouver sa magie, de faire face aux erreurs ou aux incohérences. Mais je n’avais pas fait attention aux auteurs. C’est Dorison à la barre, le Dorison qui est le seul à avoir réussi à me convaincre sur Thorgal, un auteur qui a compris ce que veut dire reprendre l’œuvre d’un autre.
Pourtant, ce n’est pas un copier-coller, il y met sa patte, cette bd est la sienne, et en même temps, une suite cohérente et réussie.
L’histoire est parsemée de clins d’œil à l’œuvre d’origine et on se prend à sourire devant telle case qui fait remonter les souvenirs. Une vraie Madeleine de Proust.
Quant au dessin, je m’y retrouve suffisamment, on reconnaît bien les personnages.
Conclusion : vous avez aimé Goldorak, vous aimerez cette suite hommage. Vous ne connaissez pas Goldorak, vous pouvez quand même aimer, il me semble que le récit peut se lire pour lui-même.
Et voir un tel respect dans la reprise d’une œuvre me fait regretter encore plus le départ de Dorison sur Thorgal. Je pense que j’aurais préféré mille fois (et plus) un Thorgal tirant vers plus sombre, mais cohérent que les cata successives que nous propose Yann.
Je rebondis sur ton commentaire (« boiing boiing » dirait Gaston) pour émettre une p’tite critique sur le scénario de Goldorak en BD : le choix des auteurs a été fait d’offrir aux lecteurs une suite à la version FRANÇAISE. J’insiste là dessus par ce que la version française, doublée, est très discutable du point de vue de sa traduction. En effet, j’ai toujours été génée par les remarques sexistes dans Goldorak (pas vous ?) Le hasard m’a fait découvrir récemment qu’il y avait des contresens dans la traduction française, et que les paroles sexistes n’existent pas dans la version japonaise (le Japon a cette période est conservateur certes, mais il n’y a pas dans la version originale de paroles aussi sexistes que dans la version française).
Du coup j’ai acheté le coffret Goldorak non censuré avec la version japonaise sous-titrée (mais si). Je la regarde intégralement petit à petit avec mon fils et c’est un régal.
Et c’est alors qu’il m’apparait flagrant qu’ il y a un point qui ne colle pas du tout (attention spoiler de la bd) :
il est impossible que Hikaru (Vénusia) ait une Love story avec Koji Kabuto (Alcor, personnage principal à l’origine de la trilogie Maizinger). Dans la BD elle dit qu' »elle a longtemps hésité » …. et ça c’est mort. Hikaru n’a jamais hésité, elle est absolument amoureuse totalement et irrémédiablement de Daisuke, et pour lui ça relève de l’amour impossible. C’est un personnage sombre qui ne s’autorise pas vraiment le bonheur, surtout avec une Terrienne… et pourtant… la version japonaise met en lumière ses contradictions. Il veut toujours protéger tout le monde, se protéger lui-même, des autres, de lui-même, et il finit par ne pas y arriver.
Voilà c’est dit. Il faut repenser complètement la relation Daisuke (Actarus) / Hikaru (Vénusia) non plus à travers le prisme de notre vision de latin macho, mais celui du japonais traditionnel où le respect pour une très jeune fille est absolu (pas question de se rouler une pelle à l’écran). En 1 mot, là où en France nous voyons une nunuche enamourée et un bel indifférent, le japonais y voit une jeune fille déterminée et moderne, et un jeune homme en proie à ses contradictions. Et la relation Daisuke/Hikaru est vraiment sympa, le sous-titrage en français bien moins phallocrate. Un exemple flagrant : en Français il est dit que si Vénusia a des capacités physiques incroyables c’est grâce au sang d’Actarus issu de la transfusion… Cela n’existe pas dans la version originale, où il est dit qu’Hikaru est une fille absolument extraordinaire et point barre. J’ai des tas d’autres exemples. Daisuke ne dit jamais à Hikaru qu’une fille ne peut pas se battre, il lui dit qu’il ne veut pas qu’elle risque sa peau. C’est très différent. Il faut comprendre qu’au japon l’évolution du personnage d’Hikaru est mal passée (pas de remarque sexiste certes, mais quand même une fille reste une fille) c’est donc un vrai contresens de voir en elle une nunuche là où au contraire est crée un personnage féminin résolument moderne qui se bat pour devenir l’alter-ego de Daisuke (ce qu’elle devient, il faut interpréter les codes vestimentaires, Ah le Japon et les codes…… ).
Les Italiens sont fans de Goldorak aussi, et il parait qu’eux au moins ont eu une version bien plus proche de l’originale dès le départ.
Autre chose, mais qui n’a pas d’incidence dans la BD : en français l’aristocratie est toujours valorisée et … Prince d’Euphor, c’est un nom ça ? Certaines répliques n’ont carrément plus rien à voir. Pareil Pour les « que Dieu vous protège » à tout va, la version sous-titrée est allégée des bondieuseries. L’Histoire du Japon a été évacuée, censurée dans la version française aussi…. et ça c’est bien dommage. Surtout par rapport à toutes ces références américaines et western.
Non, vraiment il faut voir la version sous-titrée. On se rend compte que cette série n’est pas que pour les enfants, et il faut un peu s’immerger dans la mentalité et la culture japonaise pour tout bien comprendre et « lire » entre les lignes.
En dehors de ce couac, parce que moi je n’imagine pas du tout la relation Alcor/Venusia pérenne, la bd est géniale et le personnage d’Actarus est de mon point de vue très réussi. Et même si le choix dans les relations ne me convient pas, il est parfaitement assumé dans la Bd, parce qu’après tout, comme dit Stéphane, Dorison lui aussi « il a tout compris », et il a bien raison.
- Ce sujet a été modifié le il y a 3 ans par Hirondl.
Je sais qu’il y a des « erreurs » de traduction dans la série que j’ai vu enfant. Objectivement, je trouve ça dommage, mais subjectivement, ça m’est égal, c’est un pur souvenir d’enfance. Bien sûr, je trouvais Venusia nunuche (moins quand elle rejoint l’équipe), mais j’étais trop jeune pour m’interroger sur les raisons de sa personnalité. J’ai peu revu la série depuis mon adolescence (un épisode perdu par-ci par-là), c’est donc la vieille version mal traduite (ce qui a été le cas pour des tas de Mangas) qui s’est gravée dans mon cerveau.
La relation Alcor Venusia, je ne m’y attendais pas, mais pourquoi pas. Dix ans ont passé, Actarus et Phenicia sont loin, Venusia à évolué, mûri. L’amour qu’elle éprouvait pour Actarus était un amour impossible et, au fond, on pourrait le considérer comme de l’admiration, une fascination ou un fantasme. Un truc pas réel alors qu’Alcor, lui, est réel, peut-être pas aussi top qu’Actarus, mais quelqu’un de bien, que Venusia peut aimer. Le retour d’Actarus lui permet de le comprendre et de pouvoir enfin vivre.
C’est sûr, ça aurait été moi, je n’aurais pas choisi cette option, je n’y aurais même pas pensé, mais étonnamment, ce choix ne m’a pas gênée. Il m’a surprise et déroutée au début, mais je l’ai finalement accepté sans réel problème.
thorgal-bdWebmestreHé hé Hirondl, voilà une approche de la cause goldorakienne très engagée ! Et il y a du thème : féminisme, lutte des classes, occidentalisation…
Après, comme pour tout sujet militant, on peut toujours trouver des contre-exemples ou des interprétations différentes, notamment en fonction du prisme par lequel on observe un sujet. J’ai envie de le faire, juste pour te taquiner et pour le jeu intellectuel.
Féminisme : Effectivement la malheureuse Vénusia n’était pas toujours franchement bien servie dans la série. Mais quand on observe les personnages masculins, on voit qu’ils s’en prennent plein la poire aussi : Alcor, Rigel, Banta… Peut-être même Actarus d’ailleurs, par certains côtés. Mais au final j’y vois surtout l’envie de montrer un héros principal entouré de personnages secondaires dont il n’était pas prévu de faire des alter ego. D’ailleurs, Dorison&co se sont amusés à retourner le principe, au point de n’introduire Actarus que tardivement et peu à peu pour donner de l’espace aux autres.
Lutte des classes : On peut quand même voir que le prince d’Euphor est devenu garçon de ferme et que sa sœur vend des glaces dans un food truck. L’idée me semble être qu’ils se mettent au service des autres, d’une façon ou d’une autre et que leur titre renvoie aussi à une forme de majesté de l’âme (si si). En plus c’est classe. Les monarchies constitutionnelles européennes me paraissent plutôt stables, établies, appréciées, peut-être notamment parce qu’il y a un rapport affectif intergénérationnel avec ces familles monarchiques. Ça peut leur donner une forme de légitimité du cœur. Pis de toute façon, l’être humain a besoin d’être guidé, sauf si on pratique l’anarchie bien sûr (et encore, même là-dedans y a des leaders).
Occidentalisation : Même s’il faudrait remonter aux années d’après-guerre pour avoir une vision plus claire de l’influence de l’Occident sur la production artistique au Japon, on voit quand même que les personnages ont des fringues « à l’américaine » et des visages « à l’européenne ». Ça me donne le sentiment que la série évolue dans une sphère culturelle bien plus large que celle des îles japonaises, dès la genèse. Je pense notamment aux noms des personnages, pour ma part j’ai énormément de mal à me rappeler des noms des héros des mangas que je lis aujourd’hui. Impossible pour moi de lire ou regarder la suite de « Olive et Tom » par exemple, ça me saoule en deux minutes, et pour la plupart des mangas modernes je ne connais le nom des personnages que le temps de la lecture, pour vite les oublier. Pas que pour le japonais d’ailleurs : je ne peux pas m’habituer à l’idée d’appeler la Veuve noire « Black widow » (j’ai tout le temps l’impression qu’on me parle d’une fenêtre au lieu de la splendide Scarlett).
Bon je précise que je viens d’écrire tout ça avec une fièvre carabinée parce que j’ai la Covid ! Pas sûr d’être d’accord avec moi-même quand je relirai, si je survis. Ce sont des idées jetées pour causer avant de retourner au lit.
Je suis aussi d’accord avec Cat, Alcor/Vénusia ça m’a surpris mais pas désorienté. N’ayant pas vu les derniers épisodes de la série, j’ai pensé qu’il s’y passait des cochonneries entre eux, je ne sais pas. Tu pourras nous le dire quand tu seras arrivée au bout du marathon.
Mais enfin et surtout, mon argument final vient de cette citation :
Hirondl a écrit
Daisuke ne dit jamais à Hikaru qu’une fille ne peut pas se battreEn fait ici je ne sais pas du tout de qui tu me parles. Ça me fait revenir à ce que disait Cat. Regarder tous ces épisodes de Goldorak en japonais sous-titré avec une histoire et des noms différents, ça relève d’une démarche très personnelle, que je salue, mais je sais que si j’avais feuilleté les premières pages de cet album de Goldorak et que j’y avais lu Daisuke et Hikaru, je ne l’aurais pas acheté et pas lu.
Déjà que j’ai du mal quand je vois Crystal Boy et Lady à la place de l’homme de verre et Armanoïde…
En fait il faut voir aussi que Goldo c’est la nouvelle passion de mon fils, et que du coup le lui faire regarder en VO sous-titrée était pour moi important. (ça l’oblige à lire vite, à comprendre vite ce qu’il lit, et on en parle après) De façon générale je préfère toujours les VO en fait. J’adore les langues étrangères, et moi je n’ai pas trop de mal en effet à retenir des noms, des mots, des sons et tout. Au contraire même j’adore ça.
D’ailleurs pour info au passage les cornofulgurs et autres fulguropoings ne sont pas criés en japonais mais en anglais dans la version originale !
Sinon tout ce que tu dis est peut-être fiévreux mais c’est intéressant, mais moi c’est le fait d’avoir volontairement mal traduit qui me gène. Je n’aime pas qu’on déforme une oeuvre originale, quelque soit cette oeuvre. C’est comme si les Américains traduisaient n’importe comment Thorgal pour faire passer certaines idées.
Thorgal-BD a écrit
Bon je précise que je viens d’écrire tout ça avec une fièvre carabinée parce que j’ai la Covid !mais bon courage ! un gros Doliprane et au lit !
Après Aristophania, voici CauchonLa sortie de Goldorak a un peu éclipsé l’arrivée du dernier tome d’Aristophania, La Montagne rouge, qui clôture la série.
Et déjà, Xavier Dorison et Joël Parnotte ont repris leur collaboration, cette fois pour un one shot intitulé Cauchon. Pierre Cauchon, l’évêque de Beauvais, a en 1431 présidé le tribunal qui jugera et condamnera Jeanne d’Arc. Les auteurs nous préparent cette fois un roman graphique à orientation historique. En voici de premières planches :
Source : Twitter d’Yves Schlirf
1629« 1629, ou l’effrayante histoire des naufragés du Jakarta » , tel est le titre de ce diptyque dont le premier volume est paru fin 2022. Avec Thimothée Montaigne au dessin, Xavier Dorison a sorti le grand jeu, déjà dans la finition luxueuse de cet album qui compte 136 pages ! Les premières planches sont à découvrir chez Glénat, mais mieux encore, dans la vidéo où l’on retrouve Xavier, un fabuleux raconteur d’histoires !
Inspiré d’une histoire vraie…
Seuls les désespérés prennent le risque de s’embarquer sur le Jakarta. À son bord, un équipage issu des bas-fonds d’Amsterdam et assez d’or et de diamants pour exciter les plus folles convoitises. Un baril de poudre sur un enfer flottant. Invitée improbable dans cette traversée vers le cauchemar, Lucrétia Hans devient la seule à pouvoir empêcher Jéronimus Cornélius, apothicaire hérétique et ruiné, d’allumer la mèche… Bon voyage.
Premier tome d’un diptyque consacré à l’une des pages les plus sanglantes de l’histoire maritime, ce thriller psychologique revient sur un récit effroyable où se sont mêlés mutinerie, naufrage, massacre et survie. En se focalisant sur ce microcosme sordide, Xavier Dorison signe autant un récit d’aventure magistral qu’une galerie de portraits sur la noirceur de l’âme humaine, magnifiquement illustré par un Thimothée Montaigne au sommet de son art.
Source : Glénat
- Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 10 mois par Tjahzi.
1629 est vraiment trop pessimiste
Je partage les avis émis sur Undertaker, quelle truculence, que d’émotions et puis la BD est positive avec des fins heureuses ! De plus, le graphisme de Meyer est extraordinaire de relief et de détails.
- Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 10 mois par Patrice.
Intégrale Long John SilverVoilà une nouvelle qui va chambouler les cœurs : Long John Silver va sortir en intégrale noir et et blanc chez Niffle ! Ceux qui ont acheté la série consacrée à Thorgal connaissent bien la qualité de cette collection. Voici la description et quelques planches extraites de cette intégrale disponible à partir du 8 décembre 2023 au prix de 49 €.
Inspirée par le célèbre et redoutable pirate crée par Stevenson, la série Long John Silver fait honneur à ce mythe de la piraterie, grâce aux auteurs Xavier Dorison et Mathieu Lauffray.
Nous vous présentons ici l’intégrale des 4 albums, un succès commercial avec près de 530 000 ex vendus.
Les éditions Niffle vous proposent une édition luxe en N&B des 4 tomes réunis, afin de mettre en valeur le graphisme et le scénario des auteurs.
Grand format : 26,2 x 34 cm.
Tirage limité à 4 000 exemplaires et livrés avec un ex-libris exclusif.Source : Collector BD
thorgal-bdWebmestreAh oui j’ai adoré Long John Silver, je serais même assez tenté de relire la série d’une traite en noir et blanc.
A voir, je le mets dans la pile des « attendus » (pile infâme quand approche la fin de l’année, c’est terrible les sorties en octobre/novembre).Xavier Dorison, fulgurant scénaristeL’équipe Dargaud dresse le portrait de Xavier Dorison, un auteur contemporain aux multiples facettes :
Xavier Dorison, fulgurant scénariste
« Après un diplôme d’école de commerce et un début de carrière dans la finance, Xavier Dorison décide en 1997 de changer d’horizon.
Emporté par sa passion pour la bande dessinée et son goût de l’écriture, il fait une entrée remarquée dans le neuvième art en signant le scénario du Troisième Testament. L’univers de la bande dessinée vient de gagner un scénariste de talent.
Depuis ses premiers pas dans le 9e Art, Xavier Dorison s’est imposé comme l’une des principales figures de la bande dessinée contemporaine. Il a bâti une œuvre inspirée autant par le récit de genre que par l’Histoire ou le monde de demain.
En octobre 2021, cet auteur qui travaille aussi pour le cinéma et la télévision se lance un nouveau défi : redonner vie à l’un de ses héros de jeunesse, un certain Goldorak.
Pirates, western, fantasy et Cie
Sa bibliographie témoigne de sa curiosité et révèle son aptitude à se frotter à tous les univers. Xavier Dorison excelle dans les différentes facettes du récit de genre, qu’il s’agisse de western teinté de surnaturel, d’histoires de super-héros, de grande aventure, d’épopée de pirates, de récit historique ou de fantastique mêlé de romantisme.
Mais la palette de Dorison ne se résume pas au seul récit de genre, qu’il réussit à magnifier par son inspiration foisonnante. Et si l’histoire, l’aventure ou le fantastique restent des sources privilégiées, le scénariste sait tourner son regard vers le futur et le récit d’anticipation.
Paraboles et politique
Xavier Dorison aime donner naissance à des univers originaux, mais il sait aussi se glisser dans un cadre façonné par d’autres.
Il l’a prouvé avec La Mangouste, un épisode de la série XIII Mystery, dérivée de la saga de XIII écrite par Jean Van Hamme, son idole de jeunesse. Cependant, les deux scénaristes ne conçoivent pas leur métier exactement de la même manière.
« Avec Jean, nous avions envisagé d’écrire un scénario à quatre mains qui aurait donné une suite à l’une de ses histoires, S.O.S. Bonheur. Mais le projet n’a pas abouti, car nos deux visions du monde étaient trop éloignées », regrette Dorison.
À la différence de son illustre confrère, il ne privilégie pas la dimension romanesque de l’intrigue et les rebondissements.
« Ce qui m’intéresse avant tout, c’est d’écrire des paraboles, de mettre en scène un contexte politique et de donner du sens », explique le scénariste.
Parmi les auteurs qui l’ont inspiré, il cite volontiers Serge Le Tendre (La Quête de l’Oiseau du Temps) « pour sa capacité d’écrire de belles paraboles et des récits d’aventure », Patrick Cothias (Les 7 vies de l’Épervier) « et sa maestria des grands récits historiques », ou encore Chris Claremont (X-Men) dont il loue « le sens du réalisme humain ». Sans oublier un autre Américain, Frank Miller et son Daredevil, qui a, selon lui, « révolutionné le genre avec l’utilisation du texte en voix off ».
Le western réinventé
Undertaker est aujourd’hui la série emblématique de Xavier Dorison. Dessinée par Ralph Meyer, elle met en scène Jonas Crow, un… croque-mort.
Undertaker, c’est en quelque sorte la tragédie grecque transposée dans l’Ouest américain. « La série utilise le décorum et la mythologie du genre, mais à travers une forme de récit très pure, proche du théâtre et de la tragédie », analyse le scénariste, qui a mis du temps avant d’oser s’attaquer au western.
« Pendant longtemps, j’ai eu peur de m’y confronter, tout comme Ralph Meyer avait peur de se confronter à Jean Giraud, le dessinateur de Blueberry. Le jour où il a eu l’énergie de passer le cap, il est venu me voir en me disant : “Je voudrais que l’on fasse un western dont le héros serait un croque-mort !“ » Xavier Dorison
L’éditeur avait demandé au scénariste de dérouler les intrigues sur une dizaine de cycles. Nous en sommes à trois. Dorison, qui affirme en détenir sept dans ses tiroirs, ne manque donc pas de matière pour les années à venir. Les aficionados de la saga peuvent dormir tranquilles. Ce n’est pas le cas du héros, qui croise sur sa route des types assez peu recommandables…
Une écriture romantique
Jonas Crow est un misanthrope. Un homme en colère, tiraillé entre cynisme et second degré, tout au long d’aventures qui doivent autant aux frères Coen qu’au jeu vidéo Red Dead Redemption.
Pour autant, Xavier Dorison ne peut se résoudre à brosser un portrait sombre et désespéré de Jonas.
Même s’il apprécie les westerns crépusculaires des années 1960 et 1970, peuplés de figures à la morale ambiguë, il garde en lui un vieux fond d’optimisme.
Son tempérament le pousse vers une écriture qu’il qualifie de “romantique“, qui cherche la lumière dans les situations et les personnages les plus sombres.
« Depuis les années 2000, la majorité des héros de BD et de séries sont des antihéros. L’idéalisme n’est plus à la mode, et ils se révèlent être des salauds. Ce n’est pas forcément le message que j’ai envie de faire passer… » Xavier Dorison
Il n’y a pas que la BD dans la vie
En près de vingt-cinq ans d’un parcours jalonné de succès publics et de reconnaissance critique, Xavier Dorison ne s’est pas contenté d’écrire pour la bande dessinée. En 2006, il a signé le scénario du film Les Brigades du Tigre, en compagnie de son complice Fabien Nury.
Ensemble, ils préparent la suite de Paris Police 1900, une fiction historique diffusée sur Canal + dont la première saison avait été écrite par Fabien Nury. Par ailleurs, les droits de la majorité des séries de Xavier Dorison ont été achetés par des producteurs en vue d’une adaptation.
De son côté, le ministère des Armées a fait appel à lui, en 2020, ainsi qu’à neuf autres auteurs de science-fiction. Leur mission : se livrer à un exercice de prospective au sein d’une « Red Team », en imaginant les crises géopolitiques et les innovations technologiques de demain susceptibles d’impliquer les militaires.
Go, Go, Goldorak !
Mais le neuvième art reste son terrain de jeu privilégié. Il mène aujourd’hui de front plusieurs séries, d’Undertaker au Château des animaux, une épopée animalière inspirée par La Ferme des animaux de George Orwell.
En octobre 2021, il réalise son rêve le plus fou : écrire une nouvelle histoire de Goldorak. En compagnie de Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo, Xavier Dorison va donc succéder à Gō Nagai, qui dessina le premier manga chargé d’accompagner la saga télévisée.
Le petit garçon qui se dépêchait, en cette lointaine année 1978, de rentrer chez lui après l’école pour ne pas louper son dessin animé favori, a encore du mal à y croire…
« Go, Go, Goldorak / Et l’aventure continue ! », chantait le générique de la version française. On serait presque tenté d’écrire : « Do, Do, Dorison / Et l’aventure continue ! »
Source : Dargaud
Masterclasses à SèvresXavier Dorison organise des masterclasses avec des auteurs réputés le 2 mars à Sèvres. Entrée gratuite !
Le samedi 2 mars, les éditions Glénat organisent une rencontre-événement – « Glénat Masters » – où elle accorde une carte blanche à l’auteur Xavier Dorison. Au programme, des signatures mais surtout des masterclasses avec des auteurs célèbres qui viendront parler de leur métier aux petits chanceux qui obtiendront une place, car l’entrée est libre mais le nombre de sièges est limité.
Le tout se tiendra au EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle) Sel de Sèvres, qui se situe au 46 Grande rue à Sèvres, de 10h à 18h10.
Une idée originale du scénariste de renom Xavier Dorison (Le Troisième Testament, Prophet, Long John Silver, Undertaker, Le Château des animaux… qui rêvait d’un moment plus privilégié avec les auteurs qu’il admire. Une opportunité qu’il n’a jamais trouvée jusqu’ici.
Les thèmes abordés sont variés et intéresseront tant les jeunes auteurs que les passionnés du 9e art : « Une méthode narrative », « Humaniser les animaux », « Quand tient-on son sujet ? » ou encore « Les sources de la créativité ». Large programme…
Surtout, ces masterclasses seront accompagnées par des créateurs dont la réputation n’est plus à faire : Nicolas Petrimaux, Juanjo Guarnido, Alex Alice, mais aussi Aurélie Neyret.
Parallèlement à ces cours, les participants vernis pourront en profiter pour faire signer leurs albums de 12h à 12h30 et de 18h30 à 19h. Ça change des festivals avec leurs dédicaces en batterie…
Source : ActuaBD
WAW ! je kiffe la rencontre entre Dorison et Juanjo Guarnido sur le thème Humaniser les animaux ! J’adore Blacksad ET le Château des animaux !
Pour la peine j’ai relu Le Château des animaux et Goldorak cette semaine.
Ça m’a donné envie de rêver à un Thorgal Saga avec Dorison aux commandes, Thorgal Saga a l’avantage de nous permettre de rêver encore, ce que la série mère ne me permet plus.
Il a l’art de faire des scénarios très sombres (au sens propre dans Long John, il faut la lire à la lampe frontale cette BD là), il aurait fait un super Thorgal Saga période Shaïgan ….
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