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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Yann

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Yann

Ce sujet a 156 réponses, 24 participants et a été mis à jour par Tjahzi tjahzi, il y a 1 semaine.

40 sujets de 81 à 120 (sur un total de 157)
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    Sauvage tome 4 – Esmeralda

    Chez Casterman, 4ème tome des aventures de Félix Sauvage au Mexique, avec Meynet au dessin et Yann au scénario.

    Après avoir réglé ses comptes avec le marquis de Trazegnies et vengé la mort de ses parents, Félix Sauvage vient d’accepter une mission des plus périlleuses : à la tête du 3e escadron de chasseurs d’Afrique, il doit gagner le Sinaloa pour en chasser le général juariste Corona. Mais il lui faudra pour cela franchir « L’Échine du diable », une crête montagneuse de la Cordillère occidentale.
    De son côté, Esmeralda, orpheline et sans attaches, est confiée aux bons soins d’austères carmélites qui éduquent les jeunes filles à coups de martinet. Son seul espoir : que Félix l’épouse ! Elle n’a pas oublié le geste de Félix qui, en refusant une friandise qu’elle
    lui offrait, s’est engagé selon une antique coutume aztèque. Elle considère désormais, que le cœur de Félix lui appartient !

     » Il va tourner casaque le gentil et preux Félix Sauvage. Dans ce nouveau cycle, on le retrouve toujours en pleine campagne du Mexique dans laquelle s’est embarquée Napoléon III en imposant l’empereur Maximilien à la tête du pays. Félix a repris son nom, De Castalbajac est capitaine. Pas de pitié, Yann et Meynet ne lui épargne rien, ni non plus à sa protégée Esmeralda, orpheline et gamine au sang chaud au cœur qui ne bat que pour Félix. Un western à la française dans la pampa qui a des airs d’Alamo. Du grand spectacle, comme déjà dans le tome 3, avec son lot de dérapages historiques qui remettent les pendules à l’heure et font passer la part romantique au dernier plan. Meynet a le champ libre pour laisser libre cours à son dessin enlevé et réaliste, aux personnages féminins affirmés, et il ne se gêne pas. Il en rêvait. […] « 

    La suite de cette chronique sur Ligne Clairehttps://www.ligneclaire.info/esmeralda-79267.html

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    On tire à boulets rouges sur Yann en ce moment et c’est vrai qu’il n’a rien compris à l’univers de Thorgal, qu’il a complètement saccagé.

    Mais il me semble que l’erreur vient en premier lieu du directeur éditorial qui s’est trompé de casting dans le choix des scénaristes, et qu’il aurait du recadrer Yann dés le départ : resserrer les intrigues, éviter de semer 15000 pistes pour n’en utiliser que quelques unes, et surtout éviter l’ironie et l’humour dans les dialogues. Thorgal, c’est 1er degrés, point.

    Mais on ne peut pas reprocher à Yann d’accepter de reprendre un best seller, quand on t’offre un porsche, tu ne refuses pas, même si tu préfères faire le 4L trophy.

    Et Yann est quand même un trés bon scénariste sur les séries qu’il a crées.

    D’ailleurs il est amusant de constater que dans les années 80, Yann et Conrad s’étaient fait virer du journal Spirou pour leur esprit iconoclaste, avec leur (trés bonne série) »les innommables », et qu’aujourd’hui , Conrad dessine Astérix et Yann scénarise Thorgal, soient 2 des plus gros cartons au niveau des ventes.

    Pourtant on ne peut pas dire qu’ils aient triché sur leur CV!

     

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    Laurent a écrit D’ailleurs il est amusant de constater que dans les années 80, Yann et Conrad s’étaient fait virer du journal Spirou pour leur esprit iconoclaste, avec leur (trés bonne série) »les innommables », et qu’aujourd’hui , Conrad dessine Astérix et Yann scénarise Thorgal, soient 2 des plus gros cartons au niveau des ventes.Pourtant on ne peut pas dire qu’ils aient triché sur leur CV!

     

    On peut évoluer en plus de 30 ans, accepter des compromis. Peut-être que ça a joué dans l’esprit des décideurs…

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    Avant

    Louve remonte le temps jusqu’à la préhistoire sous les traits de Mumu la Bâtarde dessinée par Lereculey ! On retrouve Yann dans toute sa splendeur dans cette nouvelle série judicieusement intitulée « Avant ». On se prend à rêver…

    Pour les planches suivantes, c’est ICI. Le tome 1 de la série arrive le 1er mars chez Dupuis.

    Dans le clan du Smilodon, les jours passent paisiblement entre les jalousies féminines qui se règlent par des soupes de ciguë, les batailles de bouses de rhinocéros, les négociations sauvages à dos d’aurochs pour des histoires de cocufiage… Souricette, la fille que le chef Smilodon a eue avec la terrifiante Goana, a elle aussi envie de montrer de quoi elle est capable. Ras-le-bol d’être la bâtarde que personne n’écoute ! Flanquée de son petit frère Crox, elle chassera le tigre à dents de sabre, s’initiera au chamanisme et apprendra même de nouveaux mots… Quel pied, la Préhistoire !

    Source : https://www.dupuis.com/avant/bd/avant-tome-1-mumu-la-batarde/76158

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    Ca a l’air un peu spécial comme série… Mais comme j’adore Lereculey, je vais sûrement la lire

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    Ah mais tout s’explique …. 

     

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    Bof, ça ne me fait pas envie. Trop d’injures, trop d’humour, trop de contrepèteries pour une seule page…

    Mais il y en aura sûrement qui apprécieront, ne serait-ce que pour le dessin de femmes plantureuses et nues

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    Mettre de l’émotion…

    Je veux pas être méchant mais c’est vraiment une preuve de plantage…

    Même pas connaitre le personnage de Slive, quand même, et parler de cohèrence…

    Bref

     

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    Max

    « La responsabilité que j’ai, c’est qu’il ne faut pas ennuyer le lecteur »… encore un plantage !

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    Un comble quand on voit ces derniers albums qui sont ennuyeux…

    Je comprendrai toujours pas pourquoi le Lombard le garde sur la série.

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    Cet interview aurait plus sa place sur le sujet XIII, mais les remarques de Berthet sur Yann avec qui il a beaucoup travaillé sont inintéressantes pour cerner le scénariste

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    Yann a tendance, avec ses gags et ses références,  à éloigner le lecteur de l’intrigue elle-même.

    C’est un des problèmes de ses scénarios dans Thorgal, bien vu par Philippe Berthet. Très intéressante, cette interview, surtout pour XIII…

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    "Avant" par Yann et Lereculey

    Tjahzi a écrit

    Louve remonte le temps jusqu’à la préhistoire sous les traits de Mumu la Bâtarde dessinée par Lereculey ! On retrouve Yann dans toute sa splendeur dans cette nouvelle série judicieusement intitulée « Avant ». On se prend à rêver…

    Pas de chance pour l’album « Avant », j’ai lu « Le retour à la terre » de Ferri et Larcenet juste avant de lire ce tome-ci. Et la différence d’humour est flagrante. D’un côté, tout est léger, alors qu’ici tout est lourd comme un menhir qui vous tombe dessus. D’un côté, les dialogues sont fins, alors qu’ici ils sont taillés à la hache de pierre. D’un côté, les sentiments fleurent bon, alors qu’ici ils sont complètement forcés. D’un côté, tout est suggéré, alors qu’ici tout vous arrive en pleine face à l’allure d’un troupeau de mammouths ! Au final, je garde quand même les filles topless de Lereculey.   

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    Au fait, quelqu’un avait mentionné Whaligoë dans les séries écrites par Yann?

    L’aventure se passe au début du XIXe en Ecosse. Une belle réussite.

    Pour ceux qui voudraient en savoir plus, il y a la critique sur Planete BD

    http://www.planetebd.com/bd/casterman/whaligoe/-/17263.html

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    Whaligoë

    Je ne connaissais pas Whaligoë. Je viens de regarder la preview sur BD Gest. L’histoire est intéressante et les planches de Virginie Augustin assez réussies. Mais les dialogues de Yann continuent à poser problème en alourdissant la lecture. Ici, ce sont les interjections « typiques » qui donnent un aspect artificiel aux dialogues : « Goddam, Well, Bullshit, Shit, … ».

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans par Tjahzi.
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    Angel Wings – tome 6 – Atomic

    Sortie du 6ème tome d’Angel Wings annoncée pour le 11 décembre  chez Paquet avec Romain Hugault au dessin :

    Angela est enfin parvenue sur l’île de Tinian, l’immense « Porte-avion de corail » qui sert de plate-forme à un millier de Superforteresses volantes B-29 décollant quotidiennement pour aller écraser les villes japonaises sous un implacable tapis de bombes…Elle y retrouve Taaroa, son coéquipier Hawaiïen, qui vole à présent à bord d’un Lockeed Ventura. Continuant son enquête sur les causes du décès de sa sœur Maureen, notre héroïne parvient à rencontrer Dora Dougherty, la coéquipière de sa sœur, et à l’interroger sur les circonstances de l’étrange accident qui a tué cette dernière.

    Source images : FB de Romain Hugault

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    Sauvage tome 5 – Black Calavera

    Sortie chez Casterman du 5ème tome de Sauvage par Yann et Félix Meynet.

    Les premières pages sont à découvrir ICI.

     

    « Après tant d’épreuves et de drames, quel avenir est encore possible pour Félix Sauvage ?

    Depuis la fin de la guerre civile, les troupes françaises au Mexique s’interrogent sur les intentions de leurs voisins américains. Afin d’éviter tout incident diplomatique et d’obtenir des renseignements de première main, Félix Sauvage et son camarade Hugon sont envoyés comme espions à Brownsville.
    Après une bagarre qui tourne mal, ce dernier est capturé par les troupes américaines et condamné à mort. Alors qu’il tente de le sauver, Félix croise la route d’Esmeralda, qui a rejoint une troupe de saltimbanques et effectue des danses sensuelles laissant entrevoir un étrange tatouage sur son épaule : une calavera noire. Les routes de Félix et Esmeralda vont-elles se rejoindre ou se séparer pour de bon ? Quel avenir est encore possible pour Félix Sauvage dans un contexte militaire où il se sent trahi ? »
     
     
     
    Chronique de l’album sur Ligne Claire
    « Et un dernier pour la route. L’épopée française au Mexique aura une fin tragique avec la mort, on le sait, de Maximilien fusillé, soutenu par Napoléon III et son armée. Dans Sauvage T5, Yann et Félix Meynet proposent un nouveau destin à leur héros, Félix Sauvage, capitaine de Spahis, est toujours en première ligne et maintenant face aux soldats US qui aimeraient bien que les Français rembarquent. Une fresque historique d’une rare précision à tout niveau, bouillonnante, soutenue par le dessin toujours aussi évocateur, réaliste, bien à lui de Meynet. Félix Sauvage risque fort de devenir un héros de western. Ce qu’on appréciera sûrement. » […]

    Pour la suite de l’article, c’est ICI sur Ligne Claire.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 4 ans et 8 mois par Tjahzi.
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    Black Squaw de Yann et Henriet

    Publication cette semaine dans le magazine SPIROU des premières planches de Black Squaw par Yann et Henriet.

    Chronique de cette nouvelle série ICI sur le site Ligne Claire.

    Black Squaw de Yann et Henriet décolle dans Spirou

    « Une arrivée dans le journal de Spirou du 4 mars 2020, celle de la nouvelle série aéronautique du duo de Dent d’Ours, Yann et Henriet. Autant dire qu’on attendait cette Black Squaw, histoire qui se passe dans les années vingt à trente aux USA en pleine prohibition.

    Black Squaw, c’est une pilote noire inspirée de Bessie Coleman comme Yann nous l’avait confié dans sa dernière interview. Coleman a été la première femme noire à être brevetée pilote, et en France en plus chez Caudron. Mais Black Squaw c’est avant tout une belle histoire d’aventure maîtrisée par Yann, sous le crayon toujours aussi talentueux, réaliste et soigné de Henriet.

    On va retrouver un certain Al Capone dans ce premier tome et avoir une hypothèse en direct sur la tragique disparition de l’Oiseau Blanc, l’avion de Nungesser et Coli en 1927 qui tentait la première traversée de l’Atlantique. C’est Lindbergh qui finalement remportera ce défi. On verra aussi comment le Ku Klux Klan terrorisait les populations noires dans le sud des USA. Sans oublier que Black Squaw va voler sur un Curtiss Jenny JN-4, avion US de la première guerre mondiale, un zinc de formation et pas de combat. Une série qui va faire des heureux, on peut s’en douter dès les premières pages publiées dans Spirou qui axe aussi sa thématique de ce numéro sur l’aviation avec ses rubriques et séries habituelles. »

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    Laurent a écrit

    Mettre de l’émotion…

    Je veux pas être méchant mais c’est vraiment une preuve de plantage…

    Même pas connaitre le personnage de Slive, quand même, et parler de cohèrence…

    Bref

     

    Enfin compris 

    « J’ai tendance à … mettre plein de références »

    « tout le monde peut lire Van Hamme et ne peut pas me lire »

    J’ai enfin compris pourquoi après avoir arrêté la série mère après « Aniel » je viens de décider d’arrêter la jeunesse après « Les larmes de Hel ».

    Également déçu par « Amertume Apache » reprenant Blueberry, je viens d’acheter et de lire les deux « Lucky Luke » de Mathieu Bonhomme… ça c’est un vrai régal 

     

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Yann ne cache pas ses principes, c’est bien, et il les applique effectivement dans Thorgal et la Jeunesse. Après, au bout de 20 albums, il est logique, normal, qu’il fasse ce qu’il aime faire, dans la série. Son rôle a été confirmé et même renforcé ces dernières années, par Le Lombard et Rosinski, signe que les albums récents correspondent à la ligne éditoriale souhaitée.

    Les lecteurs peuvent suivre ou pas, tu as tout à fait raison de ne lire que si ça te plaît… et donc de ne plus lire. Mais je compte sur toi pour rester fan de Thorgal malgré tout ! Et venir poster sur le fabuleux forum Thorgal.com.  

    Ablaay a écrit
    tout le monde peut lire Van Hamme et ne peut pas me lire

    Attention à ne pas trop interpréter les choses ! Le propos peut paraître maladroit hors contexte, mais je crois que l’auteur veut dire que Van Hamme sait plaire à un large public, et que Yann pense ne pas être capable de le faire dans les mêmes proportions. Ce qui est vrai.

    A l’époque Van Hamme, j’ai lu des critiques sur Thorgal, mais c’était à la marge. Une scène par ici, un album moins apprécié par là. Mais les dialogues, l’esprit, la construction scénaristique et les personnages n’ont jamais été remis en cause.

    Le travail de Yann est plus clivant pour les lecteurs puisqu’il s’éloigne beaucoup de la série originelle. Son Thorgal n’a rien à voir avec celui de Van Hamme. On peut voir dans la vidéo qu’il l’assume complètement. Et 10 ans après (parce que la vidéo est ancienne), on lui a confié toutes les clés de l’avenir de la série. Il a donc toutes les raisons pour continuer sur la voie qu’il a choisie.

    Ablaay a écrit
    « Amertume Apache » reprenant Blueberry,

    J’ai feuilleté les premières pages, ça avait l’air sympa… Qu’est-ce que tu n’as pas aimé (sans spoiler STP ) ?

    Ablaay a écrit
    lire les deux « Lucky Luke » de Mathieu Bonhomme… ça c’est un vrai régal

    Je valide à 100%, c’est génial.

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    Thorgal-Bd : je sais pas découper les messages pour répondre point par point donc je répond en vrac

    Je reste un Fan absolu de Thorgal. D’ailleurs j’ai racheté « La chute de Brek Zarith » la semaine dernière car mon exemplaire est vieux. Mais la suite d’Aniel, je n’ai pas réussi à me résoudre aux achats.

    Ce qui ne me convient pas avec Yann, c’est le ton lourd, verbeux, donneur de leçon sur des thèmes qui ne m’intéressent vraiment pas dans une bd (féminisme, religion… et que au bout de quelques pages, soit je décroche, soit j’ai mal au crâne a essayer de démêler ses circonvolutions. Je ne parle même pas du choc que j’ai eu après achat et lecture de Little Jones (spin off XIII) et ce mix de Malcolm X et de Luther King violeur . En temps normal, je retiens même pas le nom des auteurs, mais plus le contenu de la BD. Mais Yann maintenant je connais. Effectivement il a totalement raison de poursuivre sur sa voie. La cohérence avec soi même est importante. Mai pour ma part, je préfère le Thorgal qui est mort après l’album Kriss de Valnor ou qui et devenu un père au cheveux blanchissants, plutôt que le nouveau (je le dis sur le ton de l’humour)

    J’ai tenu tant bien que mal la série mère de Thorgal, les Louve et la Jeunesse, mais j’avoue que je n’achète pas des BD pour les lires une seule fois.

    En réalité, dans son ITW, Yann cite ma profession dans les exclus de sa « compréhension ». Je me suis dit, c’est peut-être la cause.

    Pour Amertume Apache, la présentation de l’album est belle et l’histoire se tient. Je trouve toutefois des longueurs (sans doutes pour tenir les deux tomes) et on est loin de l’esprit BLUEBERRY (autant dans le dessin que dans le texte que je trouve un peu froids). Or, Blueberry, ce sont plusieurs univers qui gardent une certaine cohérence (La Jeunesse, la série principale avec le point d’orgue du cycle Chihuaha Pearl jusqu’à La Tribu Fantôme, les Mister Blueberry) et une action soutenue. En refermant AMERTUME APACHE, j’ai eu l’impression d’avoir été bercé par un son monocorde. Mais l’album n’est pas mauvais. J’attends la suite pour me faire une opinion : opération commerciale ou oeuvre artistique ?

    Enfin, pour les Lucky Lucke, d’une part l’auteur annonce tout de suite la couleur en expliquant que c’est un fan qui a le privilège de rependre un monument. Cette humilité se retrouve. Il fait sienne l’histoire, reste cohérent et ne copie pas les précédents tout en s’appuyant sur des personnages déjà existants. Ensuite, le dessin est beau, le rythme soutenu… Et surtout, j’ai l’impression que le personnage a grandi avec moi. J’avoue que 5 ans entre deux albums comme les « L’ordre de Ciceron » ou les « Murena » et les « Aigles de Rome », ça laisse le temps de peaufiner

    Voili Voila

    Un de ces jours je vais me poser et faire une critique de quelques Thorgal sur l’Althing  

     

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Ablaay a écrit
    je sais pas découper les messages pour répondre point par point donc je répond en vrac

    Je viens de poster une petite aide pour permettre de faire des citations :

    FAQ – Forum et site Thorgal.com

    Ablaay a écrit
    Ce qui ne me convient pas avec Yann, c’est le ton lourd, verbeux, donneur de leçon sur des thèmes qui ne m’intéressent vraiment pas dans une bd

    Ablaay a écrit
    Effectivement il a totalement raison de poursuivre sur sa voie. La cohérence avec soi même est importante.

    La nouvelle série Thorgal emprunte effectivement des chemins différents de ceux de l’originelle. Mais comme tu le dis :

    Ablaay a écrit
    Je reste un Fan absolu de Thorgal. D’ailleurs j’ai racheté « La chute de Brek Zarith » la semaine dernière car mon exemplaire est vieux.

    Et je viens d’ailleurs de m’offrir un exemplaire de « Le mal bleu » en version limitée, ainsi bien sûr que les intégrales luxe. Je sais qu’avec les 29 premiers tomes, j’ai une vie de lectures à renouveler ! Il y a ces dernières années une offre fabuleuse pour les fans de Thorgal, je pense aussi à l’édition Hachette qui a paru il y a quelques temps ou, plus facile à trouver, la super intégrale noir et blanc de Niffle.

    Il y a aussi ce forum et ce site pour vous les lecteurs, qui permet à la fois de présenter les nouveautés, et de faire vivre la passion pour la série originelle. Je le vois vraiment comme un site double emploi, à destination de tous les publics, de l’ancienne comme de la nouvelle génération.

    Ablaay a écrit
    Un de ces jours je vais me poser et faire une critique de quelques Thorgal sur l’Althing

    Au boulot ! (et ça vaut pour moi aussi)  

    Répondre | Lien | Citer

    Thorgal-BD a écrit
    Je viens de poster une petite aide pour permettre de faire des citations :

    ça maaaarcheeeee

    Thorgal-BD a écrit
    Au boulot ! (et ça vaut pour moi aussi)

    Très vite, dès que je peux.

    « Le Mal Bleu » ne fait pas partie de mes préférés.. Si je dois citer quelques Albums en dehors de « L’enfant des Etoiles » et « Aaricia », il y a évidemment « La Magicienne Trahie », puis « Les Archers » et tout le cycle Qa, « La forteresse Invisible » et encore « La couronne d’Ogotaï »… Liste non exhaustive

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    « Le mal bleu » n’était pas non plus un des mes albums préférés, mais avec le temps, les tomes 1 à 29 ont pris encore plus de valeur à mes yeux, ce sont des bonbons. Relire « Le mal bleu », c’est voir ce que j’aime dans Thorgal, même si ce tome aurait pu être plus abouti. Dessins, scénario, dialogues, c’est le Thorgal que j’aime.

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    yann

    yann est le meilleur scenariste que je connaisse,imaginez vous le travail de recherche qu’il a effectué pour que la série reste cohérente

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    Serge heyndrickx a écrit
    pour que la série reste cohérente

    alors c’est le moment d’étayer le propos :   ………… on écoute.

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    Serge heyndrickx a écrit

    yann est le meilleur scenariste que je connaisse,imaginez vous le travail de recherche qu’il a effectué pour que la série reste cohérente

    Excellente blague.   

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    Yann effectue de nombreuses recherches pour que ses scénarios soient cohérents avec le monde viking et ses légendes. On aurait préféré de loin une vraie cohérence avec le monde mythique de Thorgal, mais là ça coince sérieusement.

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    Thorgal-BD a écrit
    « Le mal bleu » n’était pas non plus un des mes albums préférés, mais avec le temps, les tomes 1 à 29 ont pris encore plus de valeur à mes yeux, ce sont des bonbons

    C’est vrai qu’avec le temps, certains des albums que je n’aimais pas du tout ( de 21 à 30….. ) retrouvent une certaine saveur avec le passage du temps.  Il n’y à vraiment que La Cité sous le Sable dont je n’aime pas du tout le dessin ( ou le problème viendrait de l’encrage….? ). Je me souviens qu’à l’époque, j’étais complètement dépité après avoir lu le livre. Où était passé le magnifique style de mon dessinateur préféré ( avec Moebius ). J’avais vraiment la sensation que cet album avait été bâclé et que Rosinski n’y appliquait plus tout l’amour de son art ( la lassitude peut  contaminer n’importe qui…. ). Heureusement qu’il est passé ensuite à la peinture pour réaliser ses planches.

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    Très Drôle

    Serge heyndrickx a écrit
    yann est le meilleur scenariste que je connaisse,imaginez vous le travail de recherche qu’il a effectué pour que la série reste cohérente

    MDR comme diraient mes neveux et nièces…

    Comme si bien dit : 

    Hirondl a écrit
    alors c’est le moment d’étayer le propos :   ………… on écoute

    Je viens de lire deux critiques sur le travail du meilleur scénariste concernant XIII Mystery (Little Jones) de 2010 et 2011. Je les reproduis tel quels (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/24424)

    décevant.
     
    Critique de Hervé28 (Chartres, Inscrit(e) le 4 septembre 2011, 52 ans) – 10 septembre 2011
     
     
     
    Etrange sentiment après la lecture de cet opus. On ne sait si, malgré sa couverture,cet opus est dédié plus au futur général Wittaker qu’au fameux major Jones, dont on connait enfin le prénom dans le présent volume. Car le scénariste Yann a choisi une curieuse option, celle de décrire l’histoire de Jones dans une Amérique recréée, avec un clone d’Angéla Davis,un Roman Polanski dégénéré (auteur du « pal des vampires »), un Edgar HooPer -chef du FBI-bref des allusions qui finissent par lasser. Certes au début de la série mère, Jean Van Hamme avouait ne pas vouloir citer nommément les Etats Unis , mais à ce niveau là, le parti-pris de Yan me parait discutable. Certes Il reprend, assez rapidement, le synopsis de Van Hamme sur Jones dans le « XIII mystery », mais il prend une certaine liberté avec la série mère: la présence de la mangouste sur la scène du crime me parait douteuse et le final est vraiment sujet à caution. Même si l’affaire Polanski-celle de 2010- revient sur le tapis, j’ai du mal à comprendre la présence de l’affaire Polanski- coté Sharon Tate- dans cet opus. J’ai eu en fin de compte l’impression de lire un catalogue, avec les personnages que j’ai déjà cités, auquel j’ajoute un certain Martin calvin X, autrement dit Martin Luther King, un général Standwell déjà antipathique,et un colonel Carrington amateur de cigares, sans oublier l’infâme Franck Giordino. Ce dernier avatar de XIII se lit avec attention tant les dialogues sont nombreux et riches mais les références sont telles, si nombreuses et si lourdes qu’elles finissent par lasser. Par contre le dessin d’Eric Hennninot ne souffre d’aucun défaut et vivement qu’il retourne à « Carhago », si le différent avec C.Bec est réglé
     
    Un peu too much
     
    Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 41 ans) – 11 octobre 2010
     
     
    Quel est le passé du mystérieux lieutenant Jones, l’ange gardien de XIII? Vous le découvrirez après avoir lu ce troisième volet de XIII Mystery, spin-off de la série officielle qui s’intéresse au passé des différents protagonistes.
    Aux manettes du scénario, Yann (Les Eternels, Les Innommables, Odilon Verjus…) s’offre une plongée dans l’histoire des Etats-Unis. Si l’histoire est ingénieuse, elle pêche à trop vouloir coller à l’Amérique des années 60 et 70. Entre les Black Panthers, Martin Calvin X (un mélange entre Martin Luther King et Malcolm X), un curieux réalisateur du nom de Boltanski, John Edgar Hooper au lieu de Hoover,… le lecteur ne sait plus trop il en est dans ce grand mic-mac référentiel. A un point tel qu’on se demanderait presque si le personnage principal de cette histoire n’était pas le futur général Wittaker, auquel ce volume n’est pourtant pas consacré. Ce personnage prend une place tellement forte que celui de Jones est souvent relégué au deuxième plan. Personnellement, je trouve que les auteurs en ont fait un peu trop, même si ce voulume reste toutefois plaisant à lire.
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    CatCat

    Oui, finalement, ça rejoint une partie des critiques qu’on fait ici par rapport au travail de Yann sur Thorgal : trop de références à tout un tas de choses qui deviennent lourdes à force de s’accumuler encore et encore.

    Et le pire c’est que la dernière remarque est exacte, ce que produit Yann arrive à être par moment agréable à lire.

    Mais je continue de penser (et de plus en plus) qu’il ne convient pas à Thorgal et qu’il devrait plutôt s’investir dans une bd où il pourrait se lâcher comme il en aura envie. 

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    Rencontre en live – Vignaux et Yann

    Une rencontre en direct avec les auteurs de Thorgal, ça vous dit ?

    Ce sera jeudi prochain, le 16 décembre ! Yann et Fred Vignaux seront en direct sur la chaîne Youtube du Lombard, mais aussi sur Facebook et Twitch, à partir de 18h30. Ils seront interrogés par Stéphane Girardot, chroniqueur de la Ribambulle.

    Vous pourrez assister à l’entretien, poser des questions en direct et voir Fred Vignaux réaliser des dédicaces qui pourront être gagnées en répondant à des quizz !

    Rendez-vous jeudi prochain pour cet événement thorgalien unique.

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    Buck Danny Origines

    Après Thorgal, Yann se lance à présent dans la jeunesse de Buck Danny. Une vraie cure de jouvence pour le scénariste ! 

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    Quand j’étais gamin, je regardais « Les têtes brûlées » et je trouvais ça classe, le tableau de chasse indiqué sur l’avion. Mais avec le recul, les ennemis japonais dans la série étaient gérés un peu comme les Golgoths dans Goldorak. Impersonnels, aveugles, tout juste bons à être abattus. Ce tableau de chasse, c’est quand même particulier, les mecs affichent le nombre de personnes qu’ils ont tuées.

    Les combats aériens semblaient fascinants. La danse des avions, les rounds qui s’enchaînaient comme dans une joute médiévale, jusqu’à la chute du chevalier d’acier.

    Et sinon, je crois que je n’ai jamais lu un Buck Danny ! Ça me semble hyper vieux comme série, encore plus que Blueberry. A feuilleter, à l’occasion !

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    Buck Danny

    Comment ça, hyper vieux, Buck Danny ??    La BD de mon enfance !!

    Après vérification, la série a quand même commencé 20 ans avant Blueberry, tu as raison, elle date un peu…

    Bon c’est vrai, c’est de la BD assez lourde, d’une autre époque, je ne pense pas que j’arriverais à en relire un album…

    Mais qu’est-ce qui a pris à Yann de se lancer dans la jeunesse de ce personnage ? 

    J’ai cherché à comprendre ses motivations et j’ai trouvé cet article que je vous copie ci-dessous.   

    Buck Danny, 73 ans, revient dans le Pacifique avec une déclinaison de la série culte qui se penche sur ses (très) jeunes années. Une entame séduisante signée Yann au scénario, et De Luca au dessin.

    Depuis plus de 70 ans, il sillonne les airs à bord d’engins volants plus ou moins sophistiqués, selon les périodes de l’Histoire et la nature des conflits armés qui l’ont vu servir, toujours loyalement, l’US Air Force.

    Mais après 40 premiers albums imaginés par ses créateurs, Victor Hubinon et Jean-Michel Charlier, Buck Danny s’était un peu égaré, ensuite, dans des guerres où la technologie avait peu à peu remplacé l’instinct – et le sien était fameux – et des albums certes maîtrisés sur le plan technique, mais souvent complexes et où manquait ce sel propre à la grande aventure qui avait fait sa marque de fabrique.

    Avec Buck Danny – Origines, une collection lancée fin janvier par Dupuis, l’ami Buck s’offre, sur un dessin parfaitement posé entre hommage et modernité de l’Italien Giuseppe De Luca, une cure de jouvence, et replonge dans ses jeunes années, notamment celles qui l’ont vu combattre l’armée japonaise lors de la Guerre du Pacifique, au début des années 40. Voire un peu plus tôt encore, alors qu’il n’était qu’un jeune gamin qui rêvait, déjà, d’engager le combat, tel l’as de la voltige qu’il allait devenir ensuite, et malgré un père revêche qui le destinait à une carrière d’ingénieur, et rien d’autre.

    « Comme quand je reprends Thorgal, ce qui m’intéresse, c’est la jeunesse du personnage. L’enfance, plus précisément, un âge où tout est encore possible, où l’existence n’est pas encore verrouillée par l’argent, les enfants ou les responsabilités « , explique Yann, à qui l’on doit le scénario de ce qui est annoncé comme un diptyque. Et qui a pris plaisir à, dit-il, «  boucher les trous » dans l’existence d’un héros cher à son cœur. Et pour cause.

    « Lisse, Buck Danny? Pas pour moi, sourit le sexagénaire (67 ans), assis dans le café bruxellois où il a ses habitudes. Et le tome 2 va expliquer pourquoi il est devenu aussi impassible, en apparence du moins. Non, pour moi, Buck Danny, c’est un personnage spécial, l’incarnation du boy-scout, un gars qui place la parole donnée, la patrie et le devoir au-dessus de tout. Et je sais de quoi je parle parce que j’ai eu… un père comme ça: l’honneur, c’était le plus important à ses yeux. Alors, oui, retrouver ces caractéristiques chez Buck Danny me le rend, forcément, plus sympathique puisqu’il me fait penser à mon père.« 

    Il n’est pas le seul à lui rappeler des souvenirs: Sonny Tucson, amuseur public de la série et grand ami de Buck Danny à qui un diptyque sera également consacré au sein de la même collection (voir ci-dessous), lui fait penser… à son propre frère, «  qui avait lui aussi beaucoup d’énergie, ce qui en faisait souvent un bouc émissaire parfait quand nous étions à l’école« .

    « Et puis, reprend Yann, Buck Danny était une des rares séries que mon père me donnait le droit de lire quand j’étais gamin. Parce qu’il trouvait ça bien documenté. Il y avait ça et Tintin parce qu’il était capitaine sur un navire marchand et était tombé, une fois, sur Coke en stock, qui l’avait bluffé par la précision avec laquelle Hergé avait su représenter ce monde qu’il connaissait si bien. »

    Bref, cette déclinaison, où l’on retrouve une sonorité proche de la série originelle, faite d’expressions d’un autre temps telles que « gosh« , « damn« , « gee » ou « bloody hell!« , est une affaire familiale. Et ça vaut aussi pour Buck Danny, dont on explore aussi, outre son père, les relations qu’il entretenait avec sa mère et son jeune frère, celui qu’il surnommait volontiers « Microbe »… et au sujet duquel on devrait en savoir davantage dans un deuxième volet déjà très attendu.

    Yann a par contre dû jouer du frein sur les expressions dévolues à l’ennemi japonais, au cœur de cette nouvelle aventure: «  J’ai pu placer un ‘‘brouteurs de riz’’, mais dû laisser tomber le célèbre ‘‘face de citron’’ de Jean-Michel Charlier. C’est typique de la série, certes, mais au XXIe siècle, ça ne passe plus, et c’est bien normal « .

    Alors que Buck Danny fait équipe, dans ce premier « jet », avec un certain… Flash Gordon, en fait un authentique as de l’air prénommé Donald mais surnommé ainsi en référence au super-héros américain, ses fidèles acolytes, Sonny Tucson et Jerry Tumber, auront également droit à un diptyque au sein de la collection Buck Danny – Origines, sur des scénarios respectifs de Frédéric Zumbiehl et, une fois encore, Yann.

    Le scénariste français, mais installé à Bruxelles, sera également aux manettes d’une autre déclinaison en deux volets consacré, lui, à Lady X, ennemie jurée de Buck Danny… et qui apparaît déjà, à la dérobée, dans deux cases du Pilote à l’aile brisée. On vous laisse chercher.

    Source : Journal L’Avenir

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    Les séries de Yann

    N’étant plus très au courant des dernières publications de Yann, je suis allé voir sur BDTheque :

    Yann en est à sa 68ème série BD   C’est énorme ! 

    Je vous copie ses séries par date de parution, avec la série Thorgal qui se retrouve en fin de liste.

    Source : BDTheque

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    Thorgal-BD a écrit

    Une rencontre en direct avec les auteurs de Thorgal, ça vous dit ?

    Ce sera jeudi prochain, le 16 décembre ! Yann et Fred Vignaux seront en direct sur la chaîne Youtube du Lombard, mais aussi sur Facebook et Twitch, à partir de 18h30. Ils seront interrogés par Stéphane Girardot, chroniqueur de la Ribambulle.

    Je n’avais pas encore pris le temps de me poser pour écouter cet entretien, je viens de le faire pendant mes travaux de peinture ! Il faut dire que cela dure quand même 1h15, et que la caméra reste plutôt statique. Sauf à certains moments (que j’ai loupés pour la plupart) avec des dessins préparatoires et autres découpages de planches, que je conseillerais à Stéph de gratter auprès de Fred Vignaux pour compléter la fiche de présentation de l’album.   

    Pour revenir à l’entretien proprement dit, on découvre une vraie complicité entre les deux auteurs, ce qui est important pour la réussite d’un album. Je ressens que Fred Vignaux peut apporter sa touche au scénario, ce que ne faisait pas Roman Surzhenko et que je regrettais. Car un dessinateur a un regard intéressant sur la mise en scène, qui peut dynamiser l’histoire, même s’il faut quelque peu en modifier le scénario.

    Je comprends pourquoi Yann essaie de placer des jeux de mots ou des explications dans la plupart de ses scénarios, c’est vraiment dans son ADN. Il faut l’écouter se lancer dans une explication à n’en plus finir (et donc dévier sérieusement de son sujet) ou lancer des blagues complètement décalées. Un humour bien à lui ! Au final, je pense que la présence de Fred Vignaux à ses côtés est vraiment profitable pour une évolution positive des scénarios de Thorgal. 

    Et élément tout aussi positif, Yann nous lit sur le forum, alors n’hésitons pas à nous exprimer, même si c’est bien sûr lui qui reste maître de son travail.   

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    Yann nous annonce dans l’itw qu’il a encore 3 scénarios de la jeunesse de Thorgal en réserve….on n’est pas sorti de l’auberge….

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Tjahzi a écrit
    N’étant plus très au courant des dernières publications de Yann, je suis allé voir sur BDTheque : Yann en est à sa 68ème série BD

    Je serais curieux de lire les Spirou de Yann. J’ai beaucoup lu Spirou à une époque, mais la masse des albums a fini par m’épuiser. Je ne sais même plus où on en est, qui fait Spirou aujourd’hui… J’ai du mal à avoir une vision globale de la série, mais il faut dire que je l’ai abordée essentiellement parce qu’elle me semblait être un peu un spin-off de Gaston Lagaffe, quand j’étais gamin. Et comme il n’y avait finalement pas tellement l’essence de Gaston dans Spirou, je l’ai lue par amitié plutôt que par amour.

    J’ai vu qu’une collection complète démarre chez Altaya. Ça a l’air sympa, mais le nombre d’albums est assez flippant. Ça fait partir sur des années.

    William a écrit
    Yann nous annonce dans l’itw qu’il a encore 3 scénarios de la jeunesse de Thorgal en réserve

    Les fans de la Jeunesse seront ravis !
    Ça emmènerait jusqu’au tome 12.

    Tjahzi a écrit
    Je n’avais pas encore pris le temps de me poser pour écouter cet entretien

    Pas encore vu moi non plus…  

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    Thorgal-BD a écrit

    Je serais curieux de lire les Spirou de Yann. J’ai beaucoup lu Spirou à une époque, mais la masse des albums a fini par m’épuiser. Je ne sais même plus où on en est, qui fait Spirou aujourd’hui…

    Les Spirou de Yann sont tous parus dans une collec’ à part, sauf Aux Sources du Z où il a épaulé Morvan. Peu importe où tu t’étais arrêté si tu les lis, ils sont hors chronologie et tu ne seras pas dépaysé.

    Il en a fait trois avec Schwartz et un avec Tarrin. Il a aussi eu un projet inachevé avec Chaland dans les années 80. Qu’est-ce qu’ils valent ? C’est subjectif, mais à mon sens il les a fait trop tard – après y avoir réfléchi toute sa vie, après avoir été pressenti pour reprendre la série avec Conrad en 81. Quand on lui a refilé le bébé il était déjà dans sa phase dialogues imbitables et références à toute bringue, auxquelles Schwartz s’est montré très réceptif. Bruxellois d’adoption, Yann a voulu prouver qu’il avait bien fait ses devoirs et ses textes sont tellement bourrés d’argot qu’ils en deviennent illisibles. C’est un trip nostalgique, une foire au name dropping, je suppose que ça peut plaire mais perso je trouve ça indigeste. Un truc qu’il a conservé tout au long de sa carrière c’est son penchant pour l’irrévérence – sauf que là il tape à côté du sujet. Spirou qui tire à la mitraillette sur des soldats allemands, c’est pas le personnage. Le Spirou de Bravo est (délibérément) un peu cucul mais au moins Spirou se comporte comme Spirou.

    Celui avec Tarrin est un peu meilleur parce que ce dernier a gardé la main sur les dialogues, qui sont plus sobres. Son trait est proche de celui de Conrad, ce qui nous laisse apercevoir ce qui aurait pu être. Ça démarre bien mais c’est malheureusement pas inoubliable, et ça s’enlise à mi-album. Le dessin est chouette hein, mais j’ai eu du mal à m’intéresser à ce qui arrive aux personnages – problème qui s’est jamais posé chez Franquin ou Tome & Janry. Tarrin partageant avec Yann le goût de l’humour potache, il y a quelques blagues de cul plus ou moins balourdes – dont une histoire de champignon phosphorescent qui a fait jaser. Tarrin en a fait un autre depuis avec un autre scénariste mais ça m’a pas botté davantage. C’est dommage car il a du talent.

    Je garde un silence poli sur celui avec Morvan et Munuera car si j’ai bien compris, Yann a surtout servi de consultant sur cet album – de caution historique sur la série, dont quelques moments clés sont revisités. L’album est pas bon mais je ne peux pas en imputer la faute à Yann ; il s’est fait dans un contexte épouvantable avec un éditeur qui ne croyait plus à cette équipe, qui se devait tout de même de célébrer l’anniversaire, des successeurs dont les noms ont commencé à circuler en cours de réalisation, et des aspirations irréconciliables – faire moderne tout en considérant le passé. Pas moyen de bosser sereinement avec ce cahier des charges, torts partagés sur ce cas.

    Les fans de Spirou ont longtemps gambergé sur ce qu’auraient été le Spirou de Yann & Conrad et celui de Chaland & Yann. Yann s’est tardivement décidé à exaucer leurs vœux (le premier avec Schwartz est dérivé du projet de Chaland dont il est graphiquement l’émule) et parfois les fantasmes sont plus beaux que leur accomplissement. J’aurais aimé lire un Spirou par le Yann des années 80, avec l’évidence d’Aventure en Jaune, le mordant des Libellules, le lyrisme de Marie Vérité, la fantaisie cruelle de Yoyo. Chaland aspirait à l’épure, il aurait su calmer les ardeurs de son compère – comme il a su le faire sur la Comète de Carthage.

    C’est pas beau d’vieillir ! Du reste, Yann n’est pas le seul à le faire. Peut-être que c’est moi qui vieillit et qui ne suit plus réceptif à son travail. Peut-être qu’il continue à creuser le même sillon. Peut-être que ma mémoire enjolive mes souvenirs de lecture d’il y a 25 ans, ce qui leur donne un avantage déloyal sur ce qu’il pourrait produire de nouveau. Ses objectifs ne sont plus les mêmes, mes attentes non plus.

    Yann n’a d’ailleurs jamais rien prétendu d’autre. Dans une interview dessinée avec José-Louis Bocquet, il disait en 82 : « Soyons francs… Les hauts de pages étant terminés, nous n’avons plus grand’ chose à dire… Nous allons donc devenir lisibles et professionnels, et travailler pour le fric… On est des sales génies incompris… » et c’est précisément ce que Conrad et lui ont fait, chacun de leur côté. Peut-être que c’est ce à quoi il aspirait, reprendre des grosses séries à succès. N’empêche que dans ses excès de texte sur Thorgal je le sens plus proche d’un Charlier en petite forme que d’un Van Hamme.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 ans et 3 mois par Arnaldur.
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